La fugacité disparaît
Toujours la même déflagration je t’aime
La hâte obstinément éclaire
Ton souffle où je tombe encore une fois
Quel dénuement n’ai-je pas dit
Un souvenir sans souvenir aucun ciel
N’a l’étendue de l’abandon
Un cri l’impudeur pensive
Le sens et l’effacement bougent
Le désir avec les oiseaux qui respirent
Tellement le jour était vaste
Comme quand l’aveu n’a plus d’ombre et roule
Quand la ressemblance sans cesse
Si ensevelie se sépare de moi
L’enfance changée en pitié
Dans les rochers que l’apaisement forme
Qu'il y a de vent et d'oiseaux
La violence de ton nom va m'emporter
Et je reconnaissais combien tout à coup
C'était l'aube sous la langage
Quel tremblement quand la désolation craque
Les rapidités se rapprochent
L'éclaircie l'énigme que frôle
Un pas d'oubli l'espace dans l'attirance
Ce qui n'est jamais effacé
Chancelant où la stupeur s'arrête immense
Et ne recouvre rien comme en moi je me
Fuyais face au consentement
Hommage à Bernard Vargaftig