Depuis quelques années maintenant, je « follow »
Marie Vareille. Tout d'abord via son blog Fan-de-chicklit, puis j'ai découvert son premier roman «
Ma vie, mon ex et autres calamités ». Ensuite, j'ai eu la chance de la rencontrer « en vrai ». Puis de me plonger dans son second roman «
Je peux très bien me passer de toi » et de l'apprécier dans un nouveau genre avec « Elia, la passeuse d'âmes ». Au fil des mois, j'ai eu la chance de la découvrir, entre thés, cupcakes et autres gourmandises. Alors, vous comprenez mon impatience à découvrir ce « petit dernier ».
C'est toujours délicat d'ouvrir un nouveau livre, surtout quand il a été écrit par une personne que vous appréciez. Et même si je n'ai plus aucun doute sur le talent de Marie, et encore moins sur le fait que j'allais aimer son roman et cet univers italien, j'ai eu un petit moment d'hésitation. Un moment d'hésitation qui a duré le temps d'ouvrir le livre et de lire la première ligne en fait.
J'ai été frappée, lors des premières pages de ma lecture, par cette ressemblance entre Marie et son livre. Ce qui est un peu normal, vous me direz, puisque c'est elle qui l'a écrit, mais je vais vous expliquer le fond de ma pensée …
Dans la vraie vie, Marie est souriante, pétillante, dynamique, gentille. Elle est entière et sincère. Elle a une joie de vivre communicative et on sent le bonheur et le plaisir qu'elle prend à vivre. (C'est en tout cas le profil que j'en ai d'après nos différentes rencontres ^^).
Et finalement, son livre est pareil. Dès les premières pages, il est agréable, on se sent bien avec. On s'installe et on oublie nos petits soucis. On se concentre sur les petites phrases drôles qui font leur apparition sans qu'on ne s'y attende. Ces petites piques d'humour qui donnent au livre une légèreté alors que le thème abordé est assez dur et difficile. Petit à petit, on entre dans son univers et on se laisse embarquer, on oublie tout. On lit, on sourit, on rit, on attend la suite, on se délecte, on a envie de connaitre la suite, et en même temps, on n'a pas envie que ça se termine. Parce qu'on se sent bien. Avec ses phrases. Avec les personnages qu'elle a créés. Avec les situations qu'elle a imaginées. Avec les rebondissements qu'elle a gérés.
Des moments passés avec Marie, je ressortais toujours le sourire aux lèvres, légère, ayant oublié mes soucis pour passer un bon moment avec une amie. Et parfois même, en ayant avancé sur moi-même. Parce qu'au travers de ses paroles, elle s'intéresse vraiment aux gens qu'elle rencontre.
Quand j'ai refermé son livre, j'ai eu ce même ressenti. Celui d'avoir passé un moment agréable. Celui d'avoir eu raison de prendre mon temps. Un sentiment d'apaisement et de bien-être.
Et finalement, je me suis rendu compte que Marie agissait de la même façon avec ses personnages de roman que dans la vie « privée ». Elle s'intéresse à eux, elle les écoute, elle les conseille, elle les aide à comprendre ce qui va, ce qui ne va pas. Elle aide à se poser les bonnes questions et à trouver leur voie, ou en tout cas, à prendre conscience de certaines choses qui empêchent d'avancer pour enfin trouver sa place. On a ce sentiment que Marie n'a pas vraiment écrit ce livre, mais qu'elle a véritablement donné vie à ses personnages. Ils sont réels, ils sont attachants, on les comprend, on avance avec eux, en oubliant qu'ils ne sont « que » des personnages imaginaires.
Dans ses premiers romans, je comparais Marie à la
Sophie Kinsella française. Je n'ai plus envie de faire cette « comparaison ». Parce que Marie n'a d'égal que son talent, sa gentillesse et sa sincérité. Elle a un style bien à elle, qui murit au fur et à mesure de ses romans.
«
Là où tu iras j'irai » est un roman drôle et émouvant. Un roman qui fait réfléchir sur les choix que l'on fait dans la vie, sur les instants qui ont aussi déterminés ces choix. Les relations entre individus sont au premier plan et sont traitées avec justesse. Avec ce roman, Marie s'éloigne de la chicklit pour se rapprocher du feel-good (même si ses autres romans sont emplis de feel-good !). Comme ses personnages Marie grandit (veillit ? :D) et elle se sert de cette maturité pour toucher les lecteurs, tout en restant, bien entendu, en harmonie avec sa personnalité.
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