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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
J'ai découvert Ilaria Tuti à travers son premier roman que j'avais beaucoup aimé.
La nymphe endormie, son deuxième opus, est un roman quasi inclassable car il serait extrêmement réducteur de l'appeler polar. Il y a certes une enquête qui en est le fil conducteur, mais ce sont les rapports entre les différents protagonistes qui constituent le point d'orgue du roman. Le décor quant à lui ajoute une singularité à l'histoire.
Dire que le sujet traité est original est un euphémisme... Tout dans ce roman nous est étranger et on en apprend long sur la population du Val Resia qui a gardé sa langue d'origine slave et des traditions fortement ancrées.
Le tandem Teresa et Marini prend une nouvelle dimension et on les découvre plus en profondeur. On s'y attache encore plus au point de se dire que le prénom Teresa n'a pas été choisi au hasard mais par référence à Mère Teresa.
Le seul bémol qui justifie que je n'ai pas mis 5 étoiles, c'est la longueur de certains passages et le rythme parfois trop lent.
On avale tout de même les 600 pages sans mal car l'écriture est ciselée et la traduction excellente.

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Sombre histoire de tableau peint avec du sang, tableau vieux de 70 ans, qui entraîne la commissaire Battaglia dans le Val Résia et ses pratiques aux limites de la magie, sous l'égide d'Isis et des femmes. Ce n'est pas un polar « classique », mais les personnages, l'atmosphère sont accrocheurs.
Mais que nous raconte exactement « La nymphe endormie », d'Ilaria Tutti :
Lorsque la commissaire Teresa Battaglia découvre que la beauté de la toile La nymphe endormie cache un horrible secret, l'artiste l'ayant peinte avec du sang, elle se lance sur la piste d'un meurtre commis soixante-dix ans auparavant, dans les derniers jours de la Seconde Guerre mondiale. Seule une trace génétique lui permet de remonter à une vallée mystérieuse du nord de l'Italie, le Val Resia.
Une nouvelle fois Ilaria Tuti va nous entraîner dans une intrigue complexe, aux ramifications multiples entre passé douloureux et présent incertain un notre auteur en profite pour parler de sujets sensibles qui nous touchent tous. J'ai adoré ce second opus d'une trilogie qui tient toutes ses promesses car « le temps cache toujours un secret. Il camoufle même les crimes. »
A suivre donc…

Lien : https://collectifpolar.com/
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Teresa Battaglia et son équipe reviennent pour une seconde enquête, et le moins que l'on puisse dire est que ça envoie du lourd. Bon, en gros, on découvre qu'un tableau a été peint à partir de sang humain et l'enquête va mener l'équipe jusqu'en 1945, dans le Val Resia et ses montagnes, à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Objectifs ; découvrir à qui appartient le sang, qui a peint le tableau et qui est la jeune fille sur la peinture. Tout un programme.
Première constatation, le changement de décor et d'ambiance, toujours aussi présents et palpables, mais qui ne se contentent pas d'être empruntés au précédent bouquin (Sur le toit de l'enfer). C'est un nouvel univers que l'autrice nous propose, avec des personnages aux comportements, valeurs et croyances bien différents, et à l'histoire aussi passionnante que celle des personnages. Car la réalisation du tableau de la nymphe endormie va embarquer Teresa, Massimo et les nouvelles et anciennes têtes, dans le sombre passé de la Seconde Guerre mondiale et des gens qui l'ont peuplé. du déjà vu pourrait-on penser, et un sens, oui d'accord, c'est facile. La Seconde Guerre mondiale, et très souvent le nazisme, est l'explication à de nombreux maux en littérature et c'est chez elle que bien souvent, on trouve la source d'un mal présent. du roman policier au fantastique en passant par la romance, l'époque est traitée dans tous les sens et souvent, elle retire une belle épine du pieds des auteurs qui trouvent en elle une explication toute faite, mais utilisée n'importe comment.
Oui, mais pas ici. Peut-être la période sert-elle, mais en tout cas elle ne dessert pas. Elle n'a rien de facile, elle n'est pas choisi par dépit. L'Histoire qui entoure le tableau fait partie intégrante de l'intrigue et c'est franchement passionnant. Et puis surtout on ne parle pas de nazisme et très peu de guerre, c'est la période qui est utilisée, la situation, les circonstances. Les explications trouvent leurs sources ailleurs : chez les personnages, leur histoire et les secrets gardés durant des décennies. Alors, que dire de cette enquête ? Qu'elle est magnifiquement orchestrée ? Que je me suis complètement intégrée à l'équipe et qu'avec mes yeux de lectrice, j'ai participé aux investigations ? Il y a beaucoup de ça effectivement. Une enquête parfaitement menée autant dans le présent que dans le passé, doux mélange de suspense et de cadenas débloqués aux bons moments, mais surtout une enquête qui permet, encore une fois, de déborder bien comme il faut.

Sans que cela soit négatif ou dérangeant, la profondeur des personnages écrase parfois l'enquête. En réalité, il y a un admirable travail de jonglage entre l'intrigue déjà emplie de noirceur, et le développement des personnages creusés jusqu'au fin fond de leur âme. Et en première ligne : Teresa Battaglia.
Dans Sur le toit de l'enfer, j'avais déjà bien compris que ce personnage fêlé avait des choses à me dire et me raconter. J'avais entrevu ses blessures grâce à la porte laissée entrebâillée par l'autrice qui a su méthodiquement titiller l'intérêt du lecteur vis-à-vis de ses personnages, en leur laissant entendre que, mais en ne balançant que des miettes. Une astuce qui m'a poussée à me procurer la suite, pour savoir, connaître, découvrir. Les révélations au sujet de ce personnage sont à la hauteur du suspense entretenu jusqu'alors, et si certains détails ont été amorcés dans le premier roman, tout n'avait pas encore été dit. Là est tout l'intérêt de cette suite.
Car les séries, disons-le, je n'en suis pas friande. Je trouve facile, surtout dans le policier, de reprendre les mêmes personnages déjà travaillés dans un premier tome (et parfois même, juste effleurés) et de ne les reprendre que parce que ça permet d'éviter de les présenter et de les gratter (ou parce que les lecteurs les aiment bien : promesse de vendre en les réutilisant) ; tout a été fait en amont, il ne reste plus qu'à trouver une nouvelle enquête un tant soit peu originale, et parfois même pas. Quand une suite n'apporte rien aux personnages déjà existants et ne se contente que de recycler, j'ai tendance à laisser tomber rapidement car il ne m'apporte rien à moi non plus. J'ai adoré la trilogie Sandra et Marcus de Donato Carrisi pour le travail fait sur les personnages, leur utilisation et l'exploitation de leur potentiel dans les trois tomes et pas seulement dans le premier : a contrario, j'ai détesté beaucoup d'autres « séries » pour l'inverse.
Ilaria Tuti, elle, nous fait redécouvrir ses personnages ambivalents en les décortiquant un petit peu plus. Car trop décortiquer les personnalités dans le premier livre aurait été gâché l'enquête, le choix de distiller les informations sur deux livres (et peut-être plus ?) au sujet des personnages est à mon sens le choix le plus judicieux que l'autrice pouvait faire. Car des choses, il y en a à dire, que cela soit sur l'incroyable Teresa Battaglia, son passé, ses faiblesses, le mal qui la ronge, que sur les autres personnages et notamment Massimo, le collègue de Teresa. C'est la grande surprise de voir ce personnage obtenir un rôle (et quel rôle !) un peu plus important du point de vue personnel que dans le premier roman, un rôle qui permet à l'autrice de révéler et à moi d'en apprendre davantage sur ce personnage lui aussi tiraillé. Et là encore, la tension est maintenue et les informations sont données au compte-gouttes. Chez Ilaria Tuti, il y a un réel talent pour la construction des personnages et un immense plaisir pour le lecteur de faire la connaissance de chacun, comme on apprendrait à connaître de vraies personnes sur le long terme. Parce qu'il faut du temps avant qu'une personne s'ouvre à une autre, les personnages, eux, prennent le temps pour dévoiler ce qu'ils sont.

Ilaria Tuti est une autrice qui risque de devenir incontournable tant elle manie le policier et la noirceur qui se lit facilement avec brio. Loin des facilités scénaristiques que l'on trouve dans beaucoup trop de romans policiers et les suites notamment, La nymphe endormie est un condensé d'originalité et de travail minutieux, tant sur le fond que sur la forme. Les mots sont choisis, pesés ; les personnages et l'intrigue sont décortiqués et construits de sorte que le lecteur est toujours sur le qui-vive, et la résolution de l'enquête est passionnante. Non, vraiment, il était très difficile de faire mieux.


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J'ai de nouveau été submergée par la beauté de ce deuxième opus de Ilaria Tuti, on en redemande! A quand la troisième (et dernière) partie de la trilogie Teresa Battaglia? Elle me manque déjà! J'ai lu beaucoup de critiques de lecteurs qui avaient préféré la première partie, le premier livre, "Sur le toit de l'enfer". Je peux comprendre que les adeptes de polars auront été déçu...En effet, et bien encre plus que dans "Sur le toit de l'enfer", l'auteure prend le temps de partager avec nous l'histoire d'une région, de la "Val Resia", de décrire des paysages, les coutumes de ses habitants, leur langue slave, la psychologie des personnages, celle des habitants du Val, de ce petit village Reschen/Resia (l'ancien village qui se nommait Graun, englouti dans le lac de Resia avec le clocher de l'église que l'on peut observer, dont on entendrait encore les cloches sonner certaines nuits...). Ce côté historique, forlkorique ( les violons qui ont un son de cornemuse, des anciennes coutumes) m'a fasciné!...Il n'y a pas d'autres termes, j'ai été fascinée par ces histoires, ce côté historique au point de me rendre à mainte reprises sur internet pour en savoir davantage ou pour admirer des photos de cette région que je ne connaissais pas! Dans ce livre, nous apprenons aussi à mieux connaîtreTeresa Battaglia, ses peurs, ce mal qui la ronge, ainsi que Massimo, son collègue et son protégé, qui lui aussi, a un lourd passé! On ne peut qu'être attendri(e) par ce duo! Mais il y a l'enquête, ne l'oublions pas, il s'agit d'un polar, après tout!
Teresa Battaglia et son équipe reviennent pour une seconde enquête: on découvre qu'un tableau a été peint à partir de sang humain et l'enquête va mener l'équipe jusqu'en 1945, dans le Val Resia et ses montagnes, à la fin de la Seconde Guerre mondiale afin de découvrir à qui appartient le sang, qui a peint le tableau et qui est la jeune fille sur la peinture. Car la réalisation du tableau de la nymphe endormie va embarquer Teresa, Massimo et les nouvelles et anciennes têtes, dans le sombre passé de la Seconde Guerre mondiale et des gens qui l'ont peuplé. du roman policier au fantastique en passant par la romance, l'époque est traitée dans tous les sens. L'Histoire qui entoure le tableau fait partie intégrante de l'intrigue et c'est franchement passionnant. Et puis surtout on ne parle que très peu de la guerre, c'est la période qui est utilisée, la situation, les circonstances. Les explications trouvent leurs sources ailleurs : chez les personnages, leur histoire et les secrets gardés durant des décennies. Alors, que dire de cette enquête ? Une enquête qui est une fois de plus orchestrée avec brio par Ilaria Tuti, j'ai passé quelques soirées ( quelques nuits!) à m'y intégrer. C'est une enquête parfaitement menée autant dans le présent que dans le passé, un doux mélange de suspense, de psychologie, de découvertes faites au bon moment, une enquête, une histoire qui déborde dans tous les sens avec des personnages pour qui j'ai ressenti tant de sympathie, d'empathie, qui déborde mais bien, un livre rempli d'humanité!
Je connais peu d'auteurs qui ont réussi à se lancer dans des polars qui "débordent" autant et aussi bien! Je pense à la "trilogie du Minnesota" de Vidar Sundstol...Mais il s'agit d'un polar historique, je ne pense pas que la comparaison soit très bonne. Non, c'est une première, en tout cas pour moi! J'avais tellement aimé la première partie de cette trilogie, j'ai adoré la seconde et j'attends avec impatience la sortie de la troisième!
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Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec La Nymphe Endormie ?
"J'avais été charmée par bien des points du premier tome et j'avais hâte de retrouver le cadre et les personnages d'Ilaria Tuti."

Dites-nous en un peu plus sur son histoire...
"Alors même que son futur est de plus en plus incertain et que son passé ressurgit, c'est sur une enquête un petit peu particulière que doit se pencher le commissaire Battaglia, puisqu'il s'agit de découvrir l'histoire d'un tableau de grande valeur qui aurait été peint avec du sang..."

Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?
"J'avais oublié pas mal de choses de ma précédente lecture, et en premier lieu l'histoire, mais retrouver Teresa Battaglia, c'est comme retrouver une vieille amie. le livre irradie de sa chaleur, de son empathie et de sa bienveillance. C'est vraiment un personnage hors du commun. En contrepartie, je trouve que les autres membres de son équipe pâtissent un peu de cette aura trop envahissante pour que l'on arrive à bien les connaître même si la nouvelle venue est également très attachante. Pour ce qui est de l'enquête, elle m'a parue bien plus interessante que la première. Même si j'ai été étonnée que certains éléments soient sous-exploités, j'ai malgré tout était surprise de la révélation finale. Mais le point culminant de ce roman, c'est sans conteste sa forme. C'est à la fois poétique et tout en simplicité. J'ai vraiment adoré la façon dont est écrit ce texte, les mots, les phrases de l'auteur, l'esprit qui s'y cache sans en faire trop, sans dénaturer le côté policier, sans voler la vedette aux personnages principaux. C'est en dentelle, c'est une vraie réussite pour moi."

Et comment cela s'est-il fini ?
"Il y a un élément concernant le commissaire qui me fait espérer que l'auteur ne fera pas traîner cette série sur des tomes et des tomes, cela gâcherait l'effet, mais je serai évidement ravie de retrouver toute l'équipe pour un troisième opus et j'ai donc aimé cette fin qui nous promet de nouveaux rebondissements haletants."
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Je m'étais réservé la lecture de ce roman pour ma première semaine de vacances. Quel plaisir de renouer avec le commissaire Teresa Battaglia et de les suivre, elle et son équipe, dans cette deuxième aventure! Cette fois-ci, l'élément déclencheur est la découverte d'une toile peinte à la fin de la Deuxième Guerre mondiale avec du sang humain. Bien que le crime remonte à plus de soixante-dix ans, le commissaire Battaglia se voit confier la mission délicate de découvrir l'identité de la victime et celle du meurtrier.

On réalise tout au long de l'enquête que le commissaire Battaglia a de plus en plus de difficultés à percer les brumes laissées par la maladie dans sa mémoire. Heureusement, elle peut compter sur les membres de son équipe qui lui sont totalement dévoués. D'ailleurs, j'ai été heureuse de voir que Teresa et Massimo développaient une relation … plus harmonieuse.

Comme cela a été le cas lors de la lecture du roman « Sur le toit de l'enfer », plusieurs passages m'ont touchée.

Ce roman de plus de six-cents pages comporte quelques longueurs. Je me suis également un peu égarée dans certains passages où la réalité et le mysticisme s'entrecroisaient. Mais rien pour m'enlever le gout de lire les deux derniers romans de la série.
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Dès que je l'ai vu arriver à la bibliothèque, après que le premier tome des aventures de Teresa m'ait laissé un souvenir inoubliable, j'ai sauté dessus, pas pu faire autrement. Et j'ai dévoré ce pavé de 600 pages en une journée.
Ceci dit, je n'ai pas eu le même coup de coeur que pour Sur le toit de l'enfer, mais tout de même : j'étais ravie de retrouver Teresa et Massimo, une enquête mêlant passé et présent, la nature, la sauvagerie, la forêt, des personnages mémorables - et je donnerais n'importe quoi pour voir "en vrai" le portrait de la nymphe en question !

En bref : La nymphe endormie ne m'a pas donné le même coup aux tripes que Sur le toit de l'enfer, mais j'en ai adoré chaque minute et je le recommande chaudement. J'ai découvert le Val de Resia et ai vu basculer l'enquête dans une direction à laquelle je ne m'attendais pas du tout. Un truc qui m'a beaucoup plu, c'est l'addition (inattendue elle aussi) à l'équipe de Blanca et de son chien.

Petite citation :
Elle avait remarqué, du coin de l'oeil, qu'il se tournait souvent vers elle pour la regarder. Elle déballa un bonbon et se le fourra dans la bouche.
- Si vous tenez vraiment à vous tuer, avec tout ce sucre, marmonna-t-il, vous pourriez au moins m'en offrir un de temps en temps.
- De toute manière, tu refuserais.
- Je savais que vous me répondriez ça.
- Tu en veux un ?
- Non.
- Tellement prévisible.
- Je préfère « cohérent ».
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Un roman qui peut décourager de par son nombre de pages mais non ... un livre dans lequel on est plongé du début jusqu'à la fin. Les pages défilent à vitesse grand V car il se passe toujours quelque chose. le suspens est présent à 100% dans ce polar admirablement construit.
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Second volet avec le personnage de Teresa Battaglia dont je suis totalement fan. Une commissaire de police bien loin des personnages de flics féminins que l'on voit habituellement dans les polars. Elle a la soixantaine, un peu enveloppée, diabétique et surtout elle souffre d'un début d'Alzheimer qu'elle essaie a tout prix de cacher à sa hiérarchie et à ses collègues. Une particularité singulière et culotée de la part de l'auteure qu'elle réussi à garder crédible. Teresa est une femme d'une grande sensibilité qu'elle camoufle sous son air brutal et ses répliques parfois cinglantes. Á la fois féroce et maternelle, elle est proche de ses hommes qui font preuve d'un dévouement sans faille a son égard.
Massimo Marini, jeune inspecteur genre premier de la classe mais très doué cache lui aussi de terribles souffrances. Teresa l'aidera à exorciser ses vieux démons.
Tous les deux ont vécus des moments douloureux. Ce sont des écorchés vifs, des survivants qui nous dévoilent peu à peu leurs fêlures. J'ai aimé la complicité qui s'installe entre eux au fil des pages. Une relation mère-fils très touchante.
Il sera beaucoup question de la vie personnelle des personnages dans ce roman. Moi j'ai adoré suivre leur évolution presque plus que l'intrigue elle-même.

"Le temps cache toujours un secret. Il camoufle même les crimes."

Il y a beaucoup de secrets dans ce roman. Je vous ai déjà parlé de ceux des personnages mais l'intrigue n'est pas en reste et a son lot d'énigmes à découvrir. Elle se met doucement en place et prendra de la vitesse dans le dernier quart. Il sera question d'un meurtre commis il y a 70 ans et d'un tableau peint avec du sang. Nous voyagerons dans le nord est de l'Italie, plus précisément dans la mystérieuse vallée du Val Resia et nous en apprendrons plus sur ce peuple et leurs coutumes.

Dans le premier livre de la série Sur le toit de l'enfer, j'avais déjà trouvé que l'atmosphère qui se dégage ressemblait à celle d'un polar nordique. La lenteur du déroulement de l'intrigue, la vie personnelle des protagonistes très présente, l'alternance passé-présent que l'on retrouve souvent chez les auteurs nordiques. Si vous aimez ce genre, n'hésitez pas et foncez !

Un livre empreint de mystère et d'une certaine langueur qui lui confère un charme tout particulier avec un gros plus apporté par les personnages atypiques. J'ai beaucoup aimé et j'ai hâte de lire la suite.

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. SOMBRE.

Quel bonheur que de retrouver cette anti-heroïne : le commissaire Teresa Battaglia ! Cette femme est incroyable et pourtant elle manque de confiance en elle. Avec ses failles, elle reste intuitive et persévérante dans son travail d'investigation.

Pourtant dans ce deuxième volet, la tâche est rude. Elle doit découvrir les secrets qui se cachent derrière un tableau peint pendant la seconde guerre mondiale avec ... du sang humain. Rien que ça ! Ni corps ni scène de crime pour débuter cette enquête et pourtant une chose est sûre : il y a eu un meurtre soixante dix ans plutôt !

Partir de rien et réussir à résoudre cette énigme est une chose que va réussir avec brio cette commissaire.

La nymphe endormie nous fait voyager au coeur des montagnes italienne. Ilaria Tuto n'a pas son pareil pour nous décrire les lieux et l'atmosphère. C'est immersif à souhait ! On a l'impression d'être en Italie à la recherche du suspect. le mystère plane à chaque page. On est méfiant et suspecte chaque personnage.

En plus de cette enquête alambiquée, les personnages nous surprennent avec leurs secrets. le suspense nous amène à ne plus pouvoir lâcher le roman. Mêlant faits historiques et secrets de famille, ce roman mérite sans conteste le prix Bête Noire des libraires reçu en 2019 !

Je dois bien avouer que j'ai préféré ce deuxième opus au tome précédent "sur les toits de l'enfer".

Maintenant j'attends avec impatiente la suite des aventures de Teresa Battaglia, une femme touchante et originale.
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