Après la lecture de Fiore di Roccia, un livre que j'ai beaucoup aimé et souvent recommandé, voici terminé la lecture de "
La nymphe endormie". 604 pages d'enquêtes, non seulement policière mais surtout personnelle quand il s'agit des deux protagonistes, le commissaire Teresa et son inspecteur Massimo.
604 pages de tourments, de rebondissements et d'indications suggérées, de magie noire et d'ésotérisme, de découvertes macabres ; mais aussi de descriptions lyriques d'une nature changeante, de forêts animées, de lumières enchanteresses. C'est le style
Ilaria Tuti, maintenant je l'ai vraiment compris.
Un roman policier ? Pas totalement. Une descente aux enfers pour beaucoup de personnages dont on ne comprend pas toujours le lien, tellement il y a en a. A travers le temps et les générations, des trames se filent, mais pour aller où ?? On se pose souvent la question et plusieurs fois j'ai failli abandonner la lecture. Pourtant j'ai persévéré et je suis incapable de dire si c'était une bonne chose ou pas…
Ce que j'ai aimé était la découverte de ce vrai Val Resia, le dialecte, les origines de la population. J'ai approfondi après, tout est vrai… Et surtout, la fameuse sonate de violon du compositeur Tartini, elle existe…
Un autre pan très important est la maternité, ou la maternité perdue. Un sujet très sensible d'une grande souffrance, mais faut-il écrire autant de fois les mêmes phrases ? Pourquoi pas y dédier un autre livre ?
Avoir amené autant de sujets divers et de situations compliquées, parfois tirées par les cheveux, n'est pas forcément très bénéfique pour la compréhension du scénario.
Moins serait mieux, telle est mon idée.