Ce livre se veut être une sorte de visite du zoo de madame Berthe. Elle y aurait instalé des créatures imaginaires une à une décritent et illustrées.
Bien que ces créatures soient plus farfelues les unes que les autres, la façon de les décrire est assez pompeuse, employant un vocabulaire scientifique pas toujours évident à comprendre. de plus la suite de descriptions fini par ennuyer le lecteur qui, malgrés la grande imagination de son auteur pour les rendre vivants, lasse trés vite. Pour finir les dessins ne permettent pas toujours de bien représenté la créature décrite, dommage.
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"le courage insensé de ces petites bêtes est tel qu'elles iraient se mêler d'un combat entre un tigre et un éléphant."
Né en 1931 dans les Ardennes, sous le nom de Jean-Paul Baron, Frédérick Tristan, auteur de plus de trente livres en soixante ans d'écriture, aime brouiller les pistes. Comme Fernando Pessoa, il a créé des hétéronymes qui écrivent à sa place, dont celui de Danielle Serréra, jeune poétesse suicidée à 17 ans. En 1983 il obtient le prix Goncourt avec « Les Égarés ». Membre éminent du courant littéraire de la Nouvelle Fiction identifié par Jean-Luc Moreau, il a notamment publié « le Dernier des hommes » (1993), « L'Énigme du Vatican » (1995), « Stéphanie Phanistée » (1997), ainsi que des romans policiers sous le nom de Mary London. En 2000, il reçoit le Grand Prix de littérature de la Société des Gens de Lettres pour l'ensemble de son oeuvre, rééditée par Fayard depuis 1997. Il a publié ses mémoires en 2010 : « Réfugié de nulle part » (Fayard, 470 p.).
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