Dragon Ball - Perfect edition, tome 5

Dans la 1ère moitié de ce tome 5 nous suivons la fin du 21e Tenkaichi Budokai : on s'éloigne ici des combats cartonnesques des chapitres précédents, pour aller vers quelque de plus sérieux, et c'est tant mieux.
Le duel de kamehameha s'étant résolu par un match nul, Jackie Chun s'essaye à la technique du sommeil (contrée par une ruse de Bulma) avant d'utiliser la puissante technique du namamidabutsu ! C'est à ce moment que Goku est à nouveau victime de la malédiction de l'oozaru, obligeant son adversaire à prendre des mesures radicales.
L'épilogue montre une fois de plus que derrière la grosse déconne, l'auteur aime défendre des valeurs généreuses et positives puisque que Kamé Sennin va claquer tout l'argent qu'il a gagné pour ses amis (contre son gré certes, mais était-ce vraiment contre son gré ? ^^).


Dans la 2e moitié du tome, San Goku repart à la quête des dragon balls pour retrouve la n°4 qui appartenait à son grand-père San Gohan. Mais sur son chemin se dresse la puissante et terrible armée du Ruban Rouge (mdr), parodie de la Wehrmacht nazie dirigée par un apprenti maître du monde de petite taille mal dans sa peau (tout détournement d'Adolf Hitler n'est à mon humble avis pas très fortuit).
Après un tour de chauffe contre le lieutenant Gris, Goku part vers le Grand Nord et la Tour du Muscle dirigée par la Lieutenant Blanc. C'est l'occasion pour Akira Toriyama de rendre un chouette hommage au "Terminator" de James Cameron dans un combat assez sérieux entre Goku et le Sergent Métallique.
Ensuite il brocarde tous les clichés des récits de ninjas à travers un combat très cartoonesque entre Goku et le Ninja Violet : plus Looney Tunes que ce passage, tu meurs ! Akira Toriyama va même plus loin, en se foutant carrément des nanars ninjas qui pullulaient à son époque avec le Ninja Violet qui se cache derrière la bannière étoilée américaine en pleine verdure… mégalol (remember les "American Ninja" de Michael Dudikoff.)
Vu ce que pense le mangaka des ninjas, il est assez amusant de voir que Masashi Kishimoto a transposé bon nombre des éléments de "Dragon Ball" dans son "Naruto" consacré à la culture ninja… Et si l'élève est parvenu à égaler le maître avec "Naruto", il s'est bien foiré avec "Naruto Shippuden" qui devait être le pendant de "Dragon Ball Z"… Mais ceci est une autre histoire !

J'aime pas les ninjas et Toriyama non plus, il en ridiculise donc un dans les premiers chapitres. Malheureusement, ce n'est pas drôle et c'est le plus mauvais passage de tout le manga pour l'instant. La moitié du tome est dédié à la fermeture de l'arc de la Muscle Tower et c'est plutôt moyen.
Puis, devant retrouver Bulma pour réparer son radar, le tome s'améliore drastiquement. Déjà, on a un environnement inédit: une grande ville. le mangaka aimant tout ce qui est mécanique, c'est très réussit. L'humour est plus réussi aussi et on en apprend plus sur Bulma, spécifiquement sur sa famille. Puis on retrouve Krilin, Lunch et Kamé Sennin (j'ai adoré la réaction de Bulma lorsque Goku lui dit qu'il faut aller le voir) pour continuer à chercher les Dragon Balls.
L'armée du Red Ribon est toujours présente et peine encore à être un adversaire à la taille des héros, d'autant plus que l'armée n'a aucune idée de leurs puissances. Elle apporte un peu de péripétie et d'humour mais elle est peu palpitante.
Avec plus de machines, le dessin s'en trouve encore amélioré et c'est vraiment joli à regarder.

Je ne pouvais pas passer à côté de cette série qui a bercé mon enfance.
C'est l'un des premiers mangas que j'ai regardé et que j'ai lu.
J'ai d'abord lu les premières version éditées par Glénat, qui étaient plutôt affligeant esquand on pense à la nouvelle édition qu'ils nous ont sorti depuis peu qui rend un peu plus justice à l'oeuvre d'Akira Toriyama.
Dragon Ball, c'est culte, c'est du shonen pur et dur, du combat, de l'action.
C'est à ne pas rater quand on est fan de manga.

Le volume débute avec un léger ventre mou du fait que le passage dans la tour semble trainer en longueur. Mais l'impression ne demeure pas puisque le suite de l'histoire repart avec humour toujours sur les chapeaux de roues. Toriyama nous surprend par son univers dense et cohérent malgré l'impression de fourre-tout. Mais c'est aussi ça qui fait que l'on ne s'ennuie pas.

Jacky Choun VS Goku. Un combat d'anthologie où l'expérience du premier rivalise avec la fougue du second...