D'entrée de jeu, on est ébahi par la beauté des dessins et de la palette graphique des premières planches que nous offre She wasn't a guy. Par la suite,
Sumiko Arai nous propose des planches en noir et blanc avec une seule couleur apparente : le vert. le résultat est juste incroyable : cette particularité confère un vrai charme au récit, déjà bien mis en valeur par le style graphique, un des meilleurs que j'ai eu l'occasion de découvrir dans un manga. La qualité de She wasn't a guy ne s'arrête pas là : l'histoire qui nous est proposée est absolument charmante, cette histoire d'une jeune lycéenne fan de musique qui tombe amoureuse d'un mystérieux disquaire masqué... qui n'est autre que sa camarade de classe ! Chaque scène est un plaisir à découvrir, un condensé de douceur, les personnages se révèlent vite adorables et la relation qui se créé est très belle. En effet, les deux jeunes femmes sont unies par une même passion et le lien qui s'installe entre elles est très touchant. On suit l'évolution de leurs échanges avec un plaisir grandissant et on fonds pour elles. Plus les pages défilent, plus notre amour pour l'histoire et la romance grandit. On termine ce premier tome avec le coeur gonflé de bons sentiments, après avoir passé un délicieux moment. En un seul volume, She wasn't a guy est devenu un de mes mangas favoris ! Je ne suis qu'impatience à l'idée de découvrir la suite de yuri haut en couleurs.