Un conte fantastique qui nous parle du secret du bonheur.
Amasser de l'or ne rend pas heureux.
Aimer et se faire aimer, partager, apporte la joie.
Un conte naïf.
Un monde de méchants génies cupides et avares, face à un monde de bons génies, rieurs, danseurs, chanteurs.
Gribouille est un gentil génie. Il se jette dans la rivière par crainte de se mouiller. Il se jette dans le feu par crainte d'être brûlé.Il est prêt à se sacrifier pour le bonheur de tous.
Il passe pour quelqu'un de simple et naïf. Et oui, il faut être rusé et savant pour survivre dans ce monde de brutes.
Heureusement il apprend dans un autre monde le secret du bonheur, et il part sur les chemins, armé d'un seul bouquet magique, semer la joie, la paix et la tendresse.
Un monde de fleurs et d'insectes, personnages soient bons, soient méchants.
Un conte chaleureux et enfantin, sans nuances, qui ne reflète pas vraiment la réalité, mais qui fera rêver les plus jeunes.
Commenter  J’apprécie         340
Un petit plaisir de temps en temps : celui de retrouver un écrivain de terroir qui est aussi une voisine et amie (Nohant est proche de Châteauroux) en redécouvrant ses contes. Grande connaisseuse de la campagne et de la nature George nous plonge dans un univers à la fois fantasmagorique et hyper réaliste où la morale imprégnée de christianisme, de socialisme se teinte d'un certain paganisme propre à ceux qui vivent proche de la nature. Ah pauvre Gribouille ! Quelle idée de se jeter dans l'eau pour échapper a la pluie et dans le feu pour échapper à l'incendie.... de son écriture subtile Sand nous décrit les malheurs d'un jeune garçon qui, pour être aimer de parents qui le méprisent fait presque malgré lui alliance avec une sorte de démon représenté par le roi des bourdons. Heureusement sa marraine la fée reine des fleurs viendra à son secours, mais.... Je ne vous en dis pas plus, ce texte émouvant quelquefois drôle plonge le lecteur dans la réalité d'un monde fort dur où le bien vaincra le mal dans un assez curieux happy end.
Commenter  J’apprécie         120
Gribouille septième enfant de Brigoule (sa mère) et Bredouille (son père).
Adorable enfant ayant de belles qualités de coeur n'est pas aimé de ses parents et chahuté par ses frères et soeurs.
S'endormant au pied d'un gros chêne il va lui arrivé des tas d'aventures extraordinaires.
De vilaines choses comme des choses merveilleuses.
Des bons ou des méchants, qui l'emportera ?
C'est de là que vient la légende des fleurs et notamment le " souvenez-vous de moi" (le myosotis).
Belle chute, étonnante en vérité.
Commenter  J’apprécie         100
- ...Je ne suis pas aimé de mes parents et je voudrais l'être.
- Il est vrai que la chose n'est pas facile, répondit le monsieur habillé de noir ; mais je ferai toujours quelque chose pour toi. Tu as beaucoup de bonté, je le sais, je veux que tu aies beaucoup d'esprit.
- Ah ! monsieur, s'écria Gribouille, si, pour avoir de l'esprit, il faut que je devienne méchant, ne m'en donnez point, j'aime mieux rester bête et conserver ma bonté.
Vous voyez donc bien que, dans ce monde, il faut être voleur ou volé, meurtrier ou meurtri, tyran ou esclave. C'est à vous de choisir; voulez-vous conserver comme les abeilles, amasser comme les fourmis, ou piller comme les frelons? Le plus sûr, selon moi, est de laisser travailler les autres, et de prendre, prendre prendre ! Mon garçon, par force ou par adresse, c'est le seul moyen d'être toujours heureux.
-Pourquoi me fais-tu du mal, à moi qui ne t'en faisais point? lui dit-il. Les bêtes sont donc aussi méchantes que les hommes? Au reste, c'est tout naturel, puisqu'elles sont bêtes, et ce serait aux hommes de leur donner un meilleur exemple. Allons, va-t'en (...) Ta mort ne guérirait pas la piqûre que tu m'as faite.
Les avares amassent lentement et jouissent peu de ce qu'ils possèdent ; les pillards sont toujours riches quand même ils dépensent, car, quand ils ont mangé, ils recommencent à prendre, et comme il y a toujours des travailleurs économes, il y a toujours moyen de s'enrichir à leurs dépens.
On se disputait, on se haïssait. Les parents reprochaient aux enfants de ne mas grandir assez vite pour en gagner ; les enfants reprochaient aux parents de ne pas mourir assez tôt pour leur en laisser.
Des lettres inédites de la célèbre écrivaine, révélant des échanges inconnus avec de grandes personnalités du XIXe siècle. Un livre exceptionnel !
Lettres réunies et présentées par Thierry Bodin.
Ces 406 nouvelles lettres retrouvées couvrent presque toute la vie de
George Sand, depuis ses quinze ans jusqu'à ses derniers jours. La plupart,
du court billet à la longue missive, sont entièrement inédites et viennent
s'ajouter au corpus de sa volumineuse correspondance. D'autres, dont on
ne connaissait que des extraits, sont ici publiées intégralement pour la
première fois.
Plus de 260 correspondants — dont une cinquantaine de nouveaux — sont
représentés, des moins connus aux plus illustres, comme Barbey d'Aurevilly,
Hector Berlioz, Henri Heine, Nadar, Armand Barbès, Eugène Sue, Victor
Hugo, Louis Blanc, Eugène Fromentin, Jules Favre, Pauline Viardot, la
Taglioni, ainsi que les plus divers : parents, familiers, éditeurs, journalistes
et patrons de presse, acteurs et directeurs de théâtre, écrivains, artistes,
hommes politiques, domestiques, fonctionnaires, commerçants, hommes
d'affaires...
On retrouve dans ces pages toute l'humanité et l'insatiable curiosité de
l'écrivain, que l'on suit jusqu'à ses toutes dernières lettres, en mai 1876,
quelques jours avant sa mort.
Les auteurs :
George Sand (1804-1876) est une romancière, dramaturge et critique littéraire française. Auteure de plus de 70 romans, on lui doit également quelque 25 000 lettres échangées avec toutes les célébrités artistiques de son temps.
Thierry Bodin est libraire-expert en lettres et manuscrits autographes. Ses
travaux sont consacrés au romantisme français, en particulier Honoré de Balzac, Alfred de Vigny et George Sand.
+ Lire la suite