Fondée en 1780 par Donat Casterman, la maison Casterman débute avec des publications religieuses et des ouvrages destinés à la jeunesse, puis intègre le monde de la bande dessinée dans les années 1930 en éditant les albums de Tintin. La production est sélective (moins de 100 nouveautés par an) mais fait office de référence dans le monde de la BD. Aujourd`hui, près d’une bande dessinée sur 7 vendues dans la francophonie est un album Casterman.
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Pleyers a cédé sa place ici à Thierry Cayman pour cette nouvelle aventure en pays de Sion.
Jhen est toujours en mission pour le sinistre Gilles de Rais et tombe dans les rets d’un inquisiteur particulièrement retors.
C’est l’occasion d’aborder ici les chasses aux sorcières, conduites par l’église et qui condamnèrent aux bras séculiers des milliers de femmes, le plus souvent.
A ce titre, l’album a valeur de traité d’Histoire car il est parfaitement documenté sur les procédures vicieuses et cruelles utilisées par les inquisiteurs.
Scène de tortures et fantaisies dénudées auraient dû largement réserver cet opus à un public adulte. On l’a vu les aventures de Jhen semblent avoir échappées à toute réserve d’usage.
Jhen est toujours en mission pour le sinistre Gilles de Rais et tombe dans les rets d’un inquisiteur particulièrement retors.
C’est l’occasion d’aborder ici les chasses aux sorcières, conduites par l’église et qui condamnèrent aux bras séculiers des milliers de femmes, le plus souvent.
A ce titre, l’album a valeur de traité d’Histoire car il est parfaitement documenté sur les procédures vicieuses et cruelles utilisées par les inquisiteurs.
Scène de tortures et fantaisies dénudées auraient dû largement réserver cet opus à un public adulte. On l’a vu les aventures de Jhen semblent avoir échappées à toute réserve d’usage.
Un premier tome qui tient ses promesses
Nous voici dans un bon petit manga dans lequel on melange une touche du film Les Goonies, de la série de manga 20th Century Boys et de fantastique nippon macabre.
L’histoire se met en place, la tension monte. On fait ici connaissance avec les protagonistes de l’histoire, une bande d’ados, qui vont partir à l’aventure et commencer leur enquête. Le lecteur prend plaisir à suivre leurs peripeties. Le danger rôde, le thriller est à l’oeuvre. Yamazaki nous fait rentrer facilement dans son univers.
Graphiquement, un trait, des effets visuels et des cadrages efficaces.
Une série à suivre !
Nous voici dans un bon petit manga dans lequel on melange une touche du film Les Goonies, de la série de manga 20th Century Boys et de fantastique nippon macabre.
L’histoire se met en place, la tension monte. On fait ici connaissance avec les protagonistes de l’histoire, une bande d’ados, qui vont partir à l’aventure et commencer leur enquête. Le lecteur prend plaisir à suivre leurs peripeties. Le danger rôde, le thriller est à l’oeuvre. Yamazaki nous fait rentrer facilement dans son univers.
Graphiquement, un trait, des effets visuels et des cadrages efficaces.
Une série à suivre !
C'est avec gourmandise que j'ai commencé cette lecture, de par la beauté des dessins, la vie et le mouvement qui s'en dégagent, les expressions faciales, les couleurs quand il y en a.
Le long chapitre consacré aux cuisines du restaurant de Pierre Gagnaire avec lequel débute pour ainsi dire le livre (après quelques pages relatives à la disparition de la grand-mère de l'autrice) m'a cependant dérouté et ennuyé, ne sachant trop où la bd allait nous mener, à tel point que j'ai failli ne pas poursuivre la lecture.
J'ai aussi été gênée par les allusions sexuelles, qui pour moi tombaient un peu comme un cheveux sur la soupe. Et puis finalement, au fur et à mesure de la lecture, on se rend compte que cela fait partie du personnage.
En feuilletant la suite, j'ai vu qu'il allait s'agir d'autre chose et j'ai continué, grand bien m'en fasse!
Il y a de très beaux passages, notamment la description de son quartier d'habitation au Japon, ses rencontres amicales, décrites avec spontanéité comme s'il s'agissait de coups de foudre, avec des personnes de notoriété publique (Jeanne Cherhal, Annie Ernaux, Mona Chollet...). J'ai très rafraîchissant de découvrir leur visage à travers le dessin et la relation entretenue avec Aurélia Aurita.
J'ai trouvé passionnant le récit de sa maladie: les différents angles pour en parler, le choix des images, la relation aux autres dans ce contexte.
Je relirai cette bd autobiographique avec grand plaisir.
Le long chapitre consacré aux cuisines du restaurant de Pierre Gagnaire avec lequel débute pour ainsi dire le livre (après quelques pages relatives à la disparition de la grand-mère de l'autrice) m'a cependant dérouté et ennuyé, ne sachant trop où la bd allait nous mener, à tel point que j'ai failli ne pas poursuivre la lecture.
J'ai aussi été gênée par les allusions sexuelles, qui pour moi tombaient un peu comme un cheveux sur la soupe. Et puis finalement, au fur et à mesure de la lecture, on se rend compte que cela fait partie du personnage.
En feuilletant la suite, j'ai vu qu'il allait s'agir d'autre chose et j'ai continué, grand bien m'en fasse!
Il y a de très beaux passages, notamment la description de son quartier d'habitation au Japon, ses rencontres amicales, décrites avec spontanéité comme s'il s'agissait de coups de foudre, avec des personnes de notoriété publique (Jeanne Cherhal, Annie Ernaux, Mona Chollet...). J'ai très rafraîchissant de découvrir leur visage à travers le dessin et la relation entretenue avec Aurélia Aurita.
J'ai trouvé passionnant le récit de sa maladie: les différents angles pour en parler, le choix des images, la relation aux autres dans ce contexte.
Je relirai cette bd autobiographique avec grand plaisir.
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