Les chevaliers d'Emeraude, tome 1 : Le feu dans le ciel

Cela faisait un moment que plusieurs de mes amis, autant fans de fantasy que moi, me disaient qu'il fallait absolument que je lise Les chevaliers d'Emeraude.
Je me suis donc lancée.
Or j'ai été déçue, très déçue. Ce livre, considéré comme un classique de la littérature fantastique n'a pour moi rien d'extraordinaire. J'avoue avoir eu du mal à finir ce premier tome, malheureusement.
Un des problèmes par exemple, est la description initiale des chevaliers:
ils sont présentés les uns après les autres, chacun pendant un paragraphe. Ils sont sept mais ne semblent pas du tout différents les uns des autres et leurs caractères s'avèrent plutôt plats, ils manquent de substance.
De plus, malgré de bonnes idées, l'histoire est beaucoup trop prévisible par moments.
Ce livre est simple à lire mais l'aventure manque de piquant.
J'espère que le tome 2, que je vais tout de même lire, sera mieux.

L'une de mes sagas préférées. Je vais expliquer pourquoi dans cette chronique. C'est un bon premier roman de saga dans le sens où l'auteur prend son temps pour nous présenter son monde, le fonctionnement de celui-ci et ses protagonistes sans toutefois oublier l'action.

Le style est simple et cherché. Je n'ai pas noté de répétitions, pas de descriptions trop longues ou de répliques peu constructives. Les mots sont employés avec justesse, on se plonge dès les premières lignes dans le monde d'Enkidiev tant les descriptions sont réellement bien faites. Les châteaux, les paysages, les objets, nous sommes en présence de toute une ambiance très médiévale, classique et déjà vue dans un monde de fantasy, mais qui pour moi, marche toujours. Chaque royaume et chaque peuple a ses caractéristiques, son mode de fonctionnement, ses surprises et ses défauts, ce qui rend l'aventure très prenante et très riche. le fait que l'on se serve de la quête pour découvrir ces différents lieux est une bonne idée, car on se familiarise très vite avec l'univers de l'auteur.

La présence des Elfes et des Fées, deux peuples de créatures magiques ne m'a pas posé problème. Je sais que l'on va juger leur présence classique en ce qui concerne la fantasy, mais une fois de plus, l'auteur sait nous surprendre et réinventer à sa manière ces deux peuples. L'exercice est réussi et le résultat est sympathique, preuve que l'on peut employer les clichés sans pour autant être dénué d'originalité.

L'action n'est pas oubliée pour autant, nous sommes face à des chevaliers qui vont devoir comprendre le massacre de Shola et repousser des dragons de l'Empereur Noir. Cet ennemi est un insecte qui cherche à s'emparer de la petite Kira envahissant de ce fait Enkidiev, le fait qu'on en sache si peu sur lui est une bonne idée également. Cela nous permet d'apprendre des choses au fur et à mesure qu'on progresse dans l'histoire. L'action, dans le sens de « bataille » survient qu'à la fin, néanmoins, je n'ai pas vraiment eu le temps de m'ennuyer tant j'ai adoré redécouvrir le monde d'Enkidiev. On est tellement absorbé dans ce continent, à retenir le maximum d'informations que l'on oublie que la bataille est très loin du début.

J'ai bien aimé le fait que chaque Chevalier soit présenté à tour de rôle, que l'auteur prenne le temps de nous les montrer selon les chapitres où ils apparaissent et le rôle qui leur est confié par leur chef. de ce fait, on s'attache facilement à eux, on se sent près d'eux et de leurs pensées. Dès la fin de ce premier tome, j'avais mes chouchous et ceux que j'aimais moins, mais je sais (pour avoir déjà lu la saga) que les personnages évoluent, donc notre opinion sur eux également. Impossible de se tromper parmi nos sept premiers Chevaliers, ils sont tous bien différents, ils ont leurs défauts tout comme leurs qualités. Ils sont pourtant humains, ce ne sont pas des supers héros du fait qu'ils appartiennent à un Ordre de chevalerie top prestige et qu'ils font des tours de magie extraordinaire. L'auteur insiste sur les faiblesses de certains d'entre eux dans ce premier opus et ça fait du bien de lire des héros presque normaux. Presque, parce qu'ils font parti d'un Ordre de chevalerie top prestige et qu'ils font des tours de magie extraordinaires.

Sérieusement, Wellan et ses compagnons sont de très bons chevaliers avec des valeurs qu'ils tendent à suivre quel que soit l'évènement qui les bouscule. Sauf Wellan, mais lui, c'est un chef tête de mule, donc on ne lui en veut pas une seule seconde, car il est sympathique malgré ses humeurs. Ce qui est beau, parce qu'il faut l'applaudir, c'est le pied d'égalité existant entre les hommes et les femmes dans cet Ordre, ça c'est une réelle bonne idée.

Ensuite, les autres personnages, Kira est une petite fille mauve très attachante, j'aime rire quand je lis ses passages, parce qu'elle est tellement sympathique. Étrange, mais elle est extraordinaire. le magicien Elund est un cas plus complexe, le grand magicien de cristal, Abnar entre en scène discrètement, le roi Émeraude Ier est sympathique, Armène, la gouvernante est adorable, Hawke, l'enfant elfe est gentil et les écuyers sont eux très intéressants, en particulier Bridgess. En somme, chaque personnage a son moment d'importance, son passé, ça peut faire beaucoup de protagonistes, mais sincèrement, il y a peu de chance de se tromper dès le premier tome. Après, j'avoue qu'un carnet et un arbre généalogique est nécessaire.

J'ai tellement de choses à dire sur ce premier opus... J'ai évoqué les personnages, les lieux, l'action et l'histoire, les préceptes des chevaliers. Nous avons là un univers de fantasy bien construit et qui amorce une belle entrée en matière grâce à ce tome 1. Si le couac de la longueur de la mise en place de l'univers peut être relevé, il faut avouer que cette mise en place est logique pour que tout le monde puisse s'y retrouver.

En conclusion, je suis enthousiaste de relire la saga, ce premier tome me fait toujours ce même effet : celui d'un bon départ, d'une bonne introduction a un univers riche et intéressant. Les personnages sont attachants, la magie d'Enkidiev nous propulse dans un premier opus dont la fin présage de grandes aventures et tout un mélange d'émotions sont dépeint : amour, amitié, action, quête, découverte, loyauté...

Trois mots pour conclure : Courage, Honneur, Justice.
Lien : http://la-citadelle-des-livr..

L'histoire est fluide à la portée de la jeunesse ou des néophytes en matière de Fantasy avide de mondes alternatifs. Cela manque cruellement de maturité à tous les niveaux pour en faire une référence et dégouline parfois de mièvrerie à la limite du tolérable.
L'histoire naïve et manichéenne reste cependant dans le schème consensuel de la fantasy classique, bien sécurisante pour certains, lassante pour les plus chevronnés.

Néanmoins, cela reste plaisant à lire et c'est cela l'essentiel n'est ce pas ?
A suivre.

Difficile de rentrer dedans, non ? Mais, allez-y, accrochez vous ! Et, vous verrez, vous ne décrocherez plus de toute la série ! Allez, bonne lecture !

A conseiller à nos jeunes têtes blondes ! Anne Robillard sert agréablement la langue française, cette langue reçue en héritage que d'aucuns, du journaliste sportif au prof de CM² en passant par nos édiles, massacrent trop souvent allégrement.
Parents, soyez confiants. Anne Robillard en tient pour les valeurs universelles de la lutte du Bien et du Mal, des vertus théologales, de l'amour courtois…
Le roman reprend les grands thèmes de la littérature fantastique, crée un monde, Enkidiev, des gentils, l'Ordre des Chevaliers de l'Emeraude, des méchants conduits par Amacareth, et bien sur la magie, les elfes, les fées…
L'ouvrage avec son écriture vive, son vocabulaire choisi et son histoire joliment contée se distingue par une belle sensibilité et quelques longueurs. Cela le rend accessible, a contrario d'un Seigneur des Anneaux, aux jeunes filles éprises d'aventures.
Remercions Anne Robillard servante de la langue française et promoteur de la lecture à la jeunesse.

Lectori salutem, Nathan

Lien : http://www.quidhodieagisti.fr

la reine est morte mais les chevaliers garde espoire. wellan un chevalier peu ordinaire. pleur la reine.les avanture des chevaliers commencer maitenent. dans un monde tres diversifier lempreur noir seme la terreur parmis les differrent pays

C'est un livre formidable qui nous plonge dans une aventure des plus incroyables. le premier tome d'une saga fantastique! C'est sur que c'est le premier, ce n'est pas dans lui qu'il y a le plus d'action, mais on découvre peu à peu l'univers et vraiment, c'est incroyable.

Un ami m'a (aban)donné ce livre.
Je l'avais déjà remarqué en librairie et le quatrième de couverture avait attisé ma curiosité, mais je n'avais pas franchi le pas.
On compare l'auteure à J.K.Rowling, ce qui est plutôt vendeur. Pourtant, on se rend rapidement compte que cette comparaison est usurpée. le style est fluide, facile à lire, mais il n'a pas le charme de sa référence ni sa qualité.
On retrouve trop souvent les mêmes expressions, comme « vague d'apaisement » ou frères d'armes ».
L'histoire n'est pas très originale et les chevaliers visitent le royaume en un temps record. Et que dire de leurs montures qui parcourent ces terres sans avoir besoin de repos (hormis la nuit) ?
Malgré tout, l'histoire n'est pas désagréable et se laisse lire.
L'auteure a parfaitement su trouver son lectorat, qui, à mon avis, est plutôt adolescent et féminin.
Il pourra également divertir d'autres lecteurs entre deux livres plus « cérébraux ».

C'est une série mondialement connue que je n'avais jamais eu l'occasion de lire. La voyant à la bibliothèque, j'ai sauté sur l'occasion.
Et bien je me suis un peu ennuyée. Alors certes, c'est pour un public de 13 ans mais en général j'apprécie assez les livres jeunesse.
L'intrigue ici est assez simpliste, ce qui n'est pas forcément un handicap. Mais quand on y ajoute des personnages à la psychologie limitée et sans nuance et des péripéties se limitant pour ce premier tome à la visite (éclair) de toutes les cours du monde créé où chaque roi accepte bien gentiment d'obéir au héros, ça a fortement limité mon intérêt. Ne parlons même pas de la pseudo histoire de coeur totalement invraisemblable (et je ne parle pas du côté fantastique de la chose).
Dommage, car il y a aussi de bons éléments. J'ai bien aimé le personnage de Kira, qui malgré ses deux ans, est probablement la plus aboutie de tous. Et l'arrivée des écuyers avait du potentiel, mais les interactions entre les personnages restent désespérement superficielles.
Ca ne soutient vraiment pas la comparaison avec Harry Potter ou La passe-miroir qui sont conseillés au même public.
Je lis de la fantasy depuis plus de 20 ans, je suis probablement devenue une lectrice trop exigeante, mais je ne pense pas continuer à lire cette série, même empruntée à bibliothèque.

histoire de chevalier assez original, pas dans mes habitudes littéraire, mais j'ai toute la collection chez moi, j'aime beaucoup cet univers.