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sur 3665 notes
Voici un roman époustouflant que tous les élèves doivent avoir lu avant le baccalauréat pour se remémorer les horreurs de la première guerre mondiale. Mais aussi pour rendre hommage aux victimes, morts pour sauver leur patrie, morts pour une idée : la guerre ; mort pour rien quand on sait ce qui se passera de nouveau en 1939-1945.

Nous plongeons dans la pensée d'un jeune soldat allemand, Paul Baümer, parti au front à 17 ans, en compagnie de son infanterie. Avec ses camarades de même âge, Tjaden, Muller, Kemerich, Haie et Kat, Paul Bäumer raconte tous les épisodes meurtriers de la guerre, à la fois physique et morale.
Car oui, au-delà des tanks, des gaz, des obus, des mines, des lances-flammes, des baïonnettes, des fusils, des avions de tirs, il y a aussi la vie tout aussi répugnante avec les poux, les rats, la boue, les excréments, les bouts de chairs explosés dans les abris.
C'est aussi la façon de survivre à ces morts au-hasard frappés par les bombes, de gérer le stress, de canaliser sa peur et son angoisse, d'accepter l'impossibilité de sauver ses camarades quand le danger est trop grand et que le cas est désespéré. C'est aussi la manière de vivre dans le dénuement le plus complet, la faim est omniprésente, les corps sont décharnés.
Le roman est percutant, dur et sanglant. Les émotions sont intenses, la peur nous envahit, les bruits nous terrifient, les morts se multiplient.

L'écriture est à la fois dramatique et poétique, l'auteur nous invite à repenser cette guerre, et à y voir une génération perdue, une jeunesse qui n'a appris qu'à tuer, ne sachant rien de la paix et du progrès.
Le conditionnement des soldats aboutit à faire de Paul Baümer un être à la fois solidaire envers ses coéquipiers et asocial envers l'ennemi. Tuer est sa raison de vivre.
Sa permission lui permettra de se repentir, de prendre conscience de la barbarie et de tenter de sauver un officier français qui se meurt lors d'un corps à corps.

Le roman est aussi l'occasion de voir comment sont traités les soldats dans les hôpitaux : à la chaine, sans vergogne et sans humanité. Les derniers instants de vie sont souvent cruels.

Le traumatisme est important : en 2 ans de combat, Paul Baümer est profondément changé, il perd l'illusion de la liberté, il perd tout espoir de trouver la paix dans ce monde, il est inutile à lui-même après que tous ses camarades soient partis.
C'est un roman dur, triste, et émouvant qu'il faut avoir lu au moins une fois, pour prendre conscience des dangers de l'humanité, pour prendre conscience de la manipulation des soldats par un gouvernement qui ne doit pas laisser mourir ces hommes au combat mais trouver le salut dans la diplomatie et la paix fraternelle. Que le dévouement de ces soldats ne soit jamais oublié.

A toutes les victimes courageuses de la guerre de 1914-1918, je vous souhaite de reposer en paix.


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Je l'avais choisi comme thème pour un exposé en classe de troisième.
J'avais récupéré des informations externe provenant des almanach Hachette (?) de cette époque.
Ce qui m'a le plus marqué, c'est la pub sur les appareils destinés aux handicapés.
Horrible !
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Un classique, et pour cause ce livre touche toutes les générations, le monde connaît sans cesse des tensions politiques qui font tomber des gens qui ne comprennent pas le pourquoi de leur peine. La guerre est ramenée à une labeure quotidienne si insignifiante qu'on douterait de sa gravité. Mais voilà, les scènes d'ultra violence nous ramène à la réalité, la guerre est une concentration de souffrance dont la banalisation ne nous fait pas ressentir le devoir qui devrait nous incomber à tous, l'éviter à tout prix.
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Jean Norton Cru : « Roman pacifiste ayant tous les défauts du genre représenté par Barbusse et Latzko : outrance du macabre, meurtre à l'arme blanche, ignorance de ce que tout fantassin combattant doit savoir. L'auteur, volontaire à dix-huit ans en 1915, devrait connaître les choses du front ; mais il les déforme et accumule les invraisemblances : effet des obus, usage de la baïonnette, aspect du poilu français de 1917, type de mitrailleuse française, etc. La psychologie est aussi fausse, aussi traditionnelle que les faits : la peur terrasse les recrues (cas de folie furieuse), mais les vétérans sont indemnes. Topographie et chronologie nulles. Un non-combattant ne commettrait pas plus d'erreurs. Mais aux yeux de la critique la thèse pacifiste et le sensationnel purement littéraire excusent toutes les inventions gratuites et saugrenues : la fin justifie les moyens. le ton dithyrambique des éloges publiés dans la grande presse allemande, anglaise, française, nous fait d'autant plus désirer la naissance d'une critique sérieuse, toute nouvelle dans ses moyens, adaptée à la littérature du front. » (Critique de Jean Norton Cru, "Témoins", 1930)
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Un livre à lire et à relire !
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A lire absolument pour comprendre de l'intérieur un soldat de la guerre de 14-18 .
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VRAIMENT ANTI-GUERRE
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Attention chef d'oeuvre !!!
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Un récit portant sur la première guerre mondiale, dont on fête les 100 ans cette année (2014). Je n'avais jamais lu par moi-même des témoignage ayant ce sujet et je suis très contente d'avoir pu trouver celui-ci qui est en plus raconter sous le point de vu d'un jeune soldat allemand.

Paul Baümer n'a que 18 ans lorsqu'il est envoyé sur le front. Avec ses camarades, ils passent des journées difficiles à survivre contre les bombardements et tous les obus qui explosent de toute part. Paul nous raconte comment se passe la vie en générale, mais aussi les moments intimes qu'ils ont entre chacun des membres de leur troupe.

Bien évidemment ce n'est pas une histoire toute charmante, car il nous décrit pleinement les moments très forts et durs qu'ils ont vécu, notamment la mort de leur camarades ou bien même les blessures qu'ils subissent. Chacun à sa façon de voir les choses mais aussi de penser à l'avenir après la guerre, lorsque la paix sera revenue. Ils essayent tant bien que mal de ne pas trop y penser, car ils n'ont aucune idée de comment l'avenir sera faite. Car pour le moment ils sont « devenus des hommes bêtes » à cause de cette guerre.

On ne peut que s'attacher à Paul par tout ce qui nous dit. Et le plus traumatisant pour moi à été les moments tueries. Ce sont des moments hyper lourds et dur à supporter, car on s'imagine comment ils ont pu s'en sortir, pour certains… Toutes les atrocités qu'ils ont vu également. Mais la fin reste vraiment très surprenante, surtout quand on voit l'année de la fin de la guerre. Toutes ces années à faire la guerre, et à attendre la paix qui n'aura servit à rien. Un témoignage que je conseil à ceux qui sont intéressés par cette époque.
Lien : http://www.snowwhiteofmoon.f..
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Indispensable.
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