Comme sur un nuage, tome 3

Comme je le craignais depuis le début, cette série est et restera une jolie bluette adolescente mais rien de plus pour moi. Elle est pourtant porteuse de jolies valeurs et de beaux messages mais il me manque quelque chose dans son écriture pour être marquante et percutante.

Lors de la lecture de ce dernier tome, j'ai vraiment trouvé le temps long. Les chapitres se sont fait répétitifs, les discussions un peu lourdes et vides de sens. J'avais l'impression d'un auteur écrivant ce qui allait nous faire plaisir sans qu'il le pense vraiment au fond de lui, sans qu'il s'implique vraiment, sans qu'il y mette ses tripes. Bref, une lecture sympa mais fade.

Pourtant le sujet est important, intéressant et pas forcément mal mis en scène. Les héros s'interrogent énormément sur leurs sentiments amicaux ou romantiques. L'un découvre l'amour, l'autre doit apprendre à assumer ce que ses sentiments peuvent signifier. Ils hésitent beaucoup, expérimentent, font des erreurs, mais sont toujours guidé et aidé par leurs amis, ce qui fait chaud au coeur. C'est mignon tout plein.

Mais à nouveau il manque quelque chose. Je n'ai pas trouvé la naïveté de Noshiro crédible, c'était beaucoup trop extrême. J'ai trouvé les rebondissements à n'en plus finir lassant et on tournait vite en rond. J'aime mon ami mais c'est mon ami, c'est pas possible, je ne veux pas le perdre, alors je ne dis rien, je souffre en silence. Ah tiens, je suis jaloux, c'est de l'amour, j'en peux plus, je vais le perdre, je dois lui dire... Tout ça faisait beaucoup trop léger, classique pour ne pas dire gamin parfois, je n'ai pas réussi à apprécier à l'inverse d'un Blue Flag qui m'avait pris aux tripes avec les mêmes thèmes. C'est bien la preuve qu'il y a quelque chose qui cloche dans l'écriture. Est-ce parce que les personnages sont trop lisses, trop gamins, trop peu expressifs pour certains ? Je ne sais pas. Pourtant, je les ai aussi paradoxalement trouvés mignons et gentils.

Bref, je me perds en tentant d'expliquer pourquoi j'ai aimé et en même temps pas trop aimé cette saga. Elle avait de bonnes intentions et le message final sur le plaisir qu'on doit prendre à  être avec l'être aimé sans étiquette, que ce soit de l'amour ou de l'amitié, m'a plu. C'est le cheminement pour en arriver là qui m'a semblé lourd, redondant, léger et fade à la fois ^^!
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(Critique de la trilogie)

Désolée, mais j'ai du mal à comprendre pourquoi l'ex d'un des lycéens devait être majeur et bien installé dans sa vie et un bear et … Bref, ça m'a tellement mise mal à l'aise que j'ai eu du mal à m'ôter cette image de prédateur des yeux alors que le tout était censé être wholesome. Tout est incroyablement exagéré dans ce manga, que ce soit les relations, les caractères, les tailles, les âges, les sentiments, que j'ai au final passé mon temps à grincer des dents. J'admets qu'avoir une représentation pour des jeunes queer est important, mais pourquoi y a-t-il constamment des relations avec grande différence d'âge (surtout quand un des persos est mineur), les personnages avoir l'air constamment gênés par la situation (ok pour genre : je (me) découvre et co, mais vraiment chaque instant a l'air d'être une souffrance) et avec des personnages flamboyants dans le rôle de queer assumés ? Il y a d'autres mangas / oeuvres dessinées qui abordent mieux ce genre de thème (genre Eclat(s) d'âme ou Blue Flag).

Un troisième tome dans la droite lignée des deux tomes précédent, un titre mignon et gentil sur la découverte des sentiments amoureux. Je pourrais faire un copié collé de ma chronique du premier tome sur les deux suivants. Tout est beaucoup trop solaire, et au final ça manque un peu d'enjeu. Noshiro évolue finalement assez peu au contraire de Sanada, 3 tomes pour arriver à découvrir ce que c'est que d'aimer quelqu'un, sans être bien sûr que cela soit un sentiment amoureux ou juste une très forte amitié. C'est un peu long et un peu répétitif dans les schémas utilisés. le personnage de Sanada est plus intéressant et évolue beaucoup plus, ils se remet en question, il s'ouvre plus et semble plus mature. le personnage de Makoto est quand à lui tellement jovial et caricatural qu'il m'a assez vite fatigué. Il m'a manqué un peu plus de profondeur à la fois chez les personnages et dans l'histoire.
Bref un titre sympathique sans plus qui fait un peu trop de surplace à mon goût.

Cette fin reste sur la lignée des précédents: drôle, mignon, sympathique mais un peu long.
Certes les personnages grandissent et évoluent au fil des tomes mais Noshiro prend sont temps, on va dire qu'il fait beaucoup de surplace et l'évolution est assez longue.
En un sens ses réflexions sont légitimes et réalistes, il est vrai qu'une personne qui se pose des questions sur ses sentiments ne réglera pas la question en deux secondes, de ce côté-là c'est un pari réussi. D'ailleurs j'ai adoré la fin que j'ai trouvée intelligente.
En revanche le problème qui se pose avec Noshiro c'est que la plupart du temps il est complètement à côté de la plaque, c'est amusant un moment mais parfois ça rend la lecture un peu longue. J'ai eu plusieurs fois envie de le secouer.

Au final il s'agit pour moi d'une belle série qui porte son message à merveille, de façon réaliste jusqu'au bout avec des personnages attachants. J'aurais juste apprécié que la personnalité de Noshiro soit un peu différente, moins à l'ouest. Je pense que c'est ce qui rend la série un peu ennuyeuse par moments.

J'ai trouvé que ce tome était une belle conclusion. J'aurai aimé une fin différente mais en même temps, je ne suis pas déçue.

Globalement, j'ai aimé cette série. Elle est assez courte mais je l'ai trouvé plutôt bien développé. Tout repose sur nos personnages et sur leur évolution. Ils ont chacun appris à se connaitre un peu plus et ont développé leur identité. Les dessins sont sympa, même si je trouve qu'on ne diraient pas que l'histoire se passe au lycée, j'aurai plutôt dit collège.

Je recommande à tous ceux qui aiment bien les manga sur la découverte de soi-même.

3.5/5