Citations sur Respire... (95)
Pourtant, tu ne l’aurais pas imaginé : ton mari ne porterait plus jamais ses propres vêtements.
Tu ne l’aurais pas imaginé : ton mari ne t’appellerait plus jamais de son portable.
Tu ne l’aurais pas imaginé : ton mari ne reverrait jamais ses enfants (adultes).
Amenée à t'interroger - sommes-nous des enfants au plus profond de nous-mêmes, dans nos souvenirs les plus profonds, unis par notre terreur de la perte absolue ?
Et donc maintenant dans ton lit tu essaies de trouver la force de te lever, ce qui est toujours le plus gros effort de la journée, comme si Sisyphe ne poussait pas au sommet de la montagne un rocher, mais son être même.
Tout amour est trahison dans des conditions extrêmes. Car l'amour n'est pas assez fort pour supporter des conditions extrêmes.
Sapez la fierté d'un homme, vous risquez de blesser sa vanité. Et un homme est sa vanité.
La vie de veuve est celle d’une pénitente portant son cœur (grotesque, sanguinolent) à l’extérieur de son corps. Ne dormir que deux ou trois heures par nuit a aiguisé ses sens, pense-t-elle. Acérés comme un rasoir. D’après ses calculs, elle est veuve depuis à peu près sept cent cinquante heures.
Sapez la fierté d’un homme, vous risquez de blesser sa vanité. Et un homme est sa vanité.
plusieurs sont des mères de famille, accoutumées à passer derrière tout le monde.
Ce n’est pas notre souffrance, mais la souffrance des autres qui nous détruit. Pas notre mort que nous redoutons, mais la mort de ceux à qui nous ne souhaitons pas survivre.
Michaela rassemble ses forces qui la fuient pourtant comme une eau de pluie entre les doigts d’une main.