Diantre, quel ennui ! Je l'ai terminé uniquement parce que ce recueil ne comportait que 246 pages. S'il avait été un pavé, je l'aurais sans nul doute abandonné en route. Et je reconnais que, sur le dernier quart, j'ai lu de nombreuses pages en diagonale.
Le style de narration est alambiqué, pas très clair ; ça saute du coq à l'âne, ça ouvre des parenthèses interminables... J'ai eu le sentiment que
Nabokov "s'écoutait" écrire ; se voulait avant tout stylé. Et cela m'a surprise car ce n'était pas le
Nabokov que je connaissais.
J'ai donc fait quelques recherches et j'ai mieux saisi le pourquoi de la chose :
.
Une Beauté Russe, commencé en 1923 alors qu'il n'avait que 24 ans, est l'un de ses premiers écrits.
. Son
Lolita, que j'ai tant aimé, a été rédigé en 1955 alors qu'il était âgé de 56 ans.
Nabokov ne se cherchait donc plus, n'avait plus à prouver sa qualité d'écrivain. Il avait trouvé son style ; un style qui lui est propre.