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EAN : 9782070765447
640 pages
Gallimard (18/09/2003)
4.38/5   38 notes
Résumé :
Le narrateur est originaire de Siom, dans le haut Limousin. Des années soixante au début du nouveau millénaire, il assiste à la fin du monde rural dans lequel il est né, à la disparition des tournures et expressions qui sont le vêtement d'apparat des langues, à la mort des grandes familles, à commencer par le clan Bugeaud. Lui-même finit par perdre l'accent limousin, ne parlant plus patois que dans ses songes ou pour jurer. Un monde ancien s'est éteint, monde de rit... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Il m'est difficile de parler de Ma vie parmi les ombres sans le mettre en parallèle avec l'oeuvre de deux autres auteurs limousins.
Il s'agit de "Miette", par Pierre Bergounioux, corrèzien lui aussi, comme Bergounioux, et de "Vies minuscules", par Pierre Michon, qui est creusois.
Apparemment les trois écrivains se connaissent, mais n'appartiennent pas à une "école" ou à un mouvement littéraire plus ou moins provincial, comme l'école dite "de Brive". En tout cas, leur écriture n'a rien de "provincialiste" au sens péjoratif où ce courant est parfois considéré -à tort - en France. En tout cas, si l'on entend par provincialiste une littérature exhaltant le terroir, une France profonde dans laquelle il faudrait chercher des modèles de comportements vertueux, on est loin de ce tableau idyllique dans les trois livres en question. Non que les personnages d'origine paysanne aient des comportements amoraux ou soient corrompus, bien au contraire parfois. Mais il semblerait que le terroir, enferme plus qu'il ne libère, empêche les êtres de se réaliser, de s'épanouir. Il y a bien chez certains, une noblesse de comportement à l'intérieur de leur communauté, mais il y a aussi une résignation à être enchaîné par le lieu où ils sont nés et ont vécu.
Bergounioux est né à Brive. Comme Millet, il est rapidement monté à Paris. Il est prof de lettres modernes en banlieue et sculpteur... Sa pratique professionnelle et ses prises de position le situent à gauche.
Millet gagne sa vie de ses romans et de son travail chez Gallimard. C'est lui qui a conseillé à l'éditeur de publier les Bienveillantes, après avoir lu les 300 premières pages seulement et alors que le futur Goncourt avait été refusé par plusieurs maisons d'édition. Quelqu'un qui a un tel flair de lecteur ne peut pas être totalement nul...... Il est plutôt conservateur, passéiste, voire carrément réac diront certains. Il énerve en effet beaucoup de gens par sa posture de dandy, de dernier Mohican de la belle langue française.
Michon est originaire de la Creuse. Il fut Mao en 68. Il a fait des études à Clermont, a appartenu à une communauté qui rêvait de changer le monde en inventant un théâtre révolutionnaire, avant de sombrer dans l'alcoolisme, puis de se quasi clochardiser, selon ses propres dires. L'une de mes amies l'a connu lorsqu'elle était étudiante à Clermont......... Elle s'en souvient comme d'un garçon torturé, complexé, conscient du manque d'attraction qu'il exerçait sur les femmes......
En tout cas, les trois compères nous parlent d'une d'une époque pas si lointaine et pourtant à jamais révolue, d'un monde paysan ayant subi une rupture qualitative dans ses modes de vie , comme s'il s'agissait d'une "civilisation" disparue en moins de trente ans, englouti par les vagues modernistes des trente glorieuses.. Bergounioux fait remonter ce début de la fin à plus tôt, et le dit admirablement à propos des bouleversements sociaux et économiques qui allaient causer la première guerre mondiale: "C'est 1910. le temps monte des plaines. Il s'insinue dans les vallons, gravit les pentes comme un ruisseau remontant à la source, l'éveillant. Il infiltre l'arène pâle, esquisse les lointains. La guerre précipite son cours...."
Ce qui m'interpelle à la lecture des ces trois écrivains, c'est :
- La proximité du style. La phrase se fait (se veut diront ceux qui n'apprécient pas..) Proustienne. Par ces détours et circonvolutions, cette syntaxe tente de rendre, je crois, l'immobilité ou plutôt le caractère cyclique du temps dans lequel évoluent les personnages, avant que leur société rurale ne soit emportée par le maelstrom linéaire de l'Histoire.
- le fait que les trois auteurs s'intéressent à la vie des petites gens des hauteurs de la Marche et du plateau de Millevaches, scandée par des événements, gestes et attitudes immémoriaux, se dupliquant à l'identique, depuis toujours. Chez bergounioux, pourtant non soupçonnable de sympathie pour des thèses neo-racistes, ls types humains et les faciès semblent être façonnés par le paysage et le climat, dans le granit qui brise le soc des charrues et condamne les êtres à un sort de serf sur leur propre sol.
- le fait que les trois écrivains tentent, à leur manière, de rendre compte de la difficulté qu'ont les êtres nés dans ces "hauts" inhospitaliers, mêmes ceux qui ont fait des études, à s'arracher à la tourbe, au milieu confiné de leur naissance, qui condamne les hommes (et surtout les femmes...) à inscrire leur vie dans le rayon limité du hameau qui les a vus naître, ou à y retourner inexorablement, après leurs aventures, leurs études ou à la fin de leur vie, comme la plupart des personnages principaux, qui ne peuvent s'arracher à leur terre, ne serait-ce que par la pensée. On peut avoir l'impression, en lisant ces oeuvres parallèles, que ces contrées austères, influencent le style de ceux qui les décrivent. Pas d'envolées lyriques à la Pourrat sur les monts du Forez ou la chaîne des Puy ici. Ces sommets lumineux et majestueux , que les protagonistes aperçoivent parfois au loin, sont porteurs, eux, d'un espoir d'échapper au cercle étroit dans lequel s'inscrit leur petite vie. Les plateaux limousins ou creusois, plantés d'alignements sombres et réguliers de résineux destinés à la coupe, semblent induire une vision pessimiste du monde chez les êtres peuplant leurs écrits. (il faudrait dire les ombres, à l'instar de Millet) C'est un peu comme si le même regret nostalgique de huis-clos culturel, de cloaque familial et social étouffant, qui a pourtant opprimé les enfants et adolescents, les jeunes hommes et femmes qu'ils furent, hantait leurs souvenirs, suintait dans les détours méandreux de l'écriture..
Certains personnages arrivent bien à fuir définitvement, mais cette extraction est toujours douloureuse, jamais vraiment bénéfique, ni pour eux, ni pour leur entourage. C'est le caspour la mère du narrateur de Millet, qui fait le malheur de son fils en allant vivre à la ville, en quittant le père et en abandonnant son petit à ses tantes, le lais sant pour toujours ressasser, sa rancoeur d'enfant mal aimé. C'est aussi le cas d' Adrien dans "Miette", qui va travailler à la RATP à Paris pendant quarante ans, mais qui revient finir ses jours au village, abandonné de sa femme, sans enfants. C'est enfin le sort du personnage de la première des nouvelles du recueil de Michon (André Dufourneau), qui part en Afrique, pour devenir quelqu'un, ne plus être un paysan, une ombre parmi d'autres ombres, ou faire fortune (comme Rimbaud, le modèle inaccessible de Michon. Pour l'auteur de Vies minuscules, l'exil n'et pas géographique. Il réside dans l'écriture. de Dufourneau, qui est une sorte de Rimbaud presque illettré, on dit au village qu'il a pu être tué par les noirs dont il exploitait la sueur pour devenir un monsieur. On dirait que les autochtones, en en faisant un bouc émissaire sacrifié symboliquement par la rumeur, est coupable d'avoir déserté le village, d'avoir trahi la communauté en s'éloignant. Il en va de même parfois, pour les écrivains, qui osent partir pour mieux parler ensuite de leur terre natale, pour la peindre sans concession. Comme Rimbaud de sa ville et de son square et de ses bourgeois. On pense aussi à Pierre Jourde qui fut agressé, physiquement lui, et pas seulement symboliquement, caillassé par les gens du village du Puy de Dôme dont il est question dans son livre pays perdu, pour avoir eu la plume trop cruelle à l'égard des habitants du plateau du Cézalier..
- On retrouve la même vision tragique de la destinée chez ces trois romanciers, la même que chez un Duneton, lui aussi corrézien (tiens tiens, un autre !!). Dans ses romans (Le monument par exemple, sur la grande guerre..) et dans des écrits plus biographiques ou pédagogiques, il parle aussi très bien de sa condition d'enfant de paysan qui ne peut, malgré ses succès scolaires, se sentir en harmonie avec les citadins et les bourgeois, tous ceux qui parlaient le français à la maison, qu'il coitoiera ensuite dans sa vie d'adulte, de prof, d'écrivain...
Je me dis d'ailleurs qu'il serait peut-être intéressant d'aller voir du côté de Giraudoux (autre limousin...) pour vérifier si ces thèmes apparaissent chez lui.
Je ne me souviens pas avoir rencontré de telles problématiques chez l'auteur de Siegfried et le limousin, mais il y a si longtemps, et à l'époque, j'étais bête et peu préoccupé de la disparition des modes de vie ruraux.............et de la nostalgie qui pouvait étreindre les "croûlants" à l'idée que leur monde disparaissait........
Enfin et surtout, ces trois auteurs m'émeuvent car j'ai des aïeux creusois, j'ai vécu ces atmosphères d'après-guerre dans la campagne du centre de la France, je connais ces paysages pour les avoir parcouru avec ma famille en allant rendre visite à des parents proches ou éloignés. Quand on a passé ses vacances de toussaint dans la Creuse, dans un hameau perdu du côté d'auzances, dans une ferme glaciale habitée par un oncle veuf et sa soeur aveugle, bigote et radoteuse, on s'identifie facilement aux narrateurs des trois romans qui décrivent ce monde déclinant, en train de disparaître.


Lien : http://jcfvc.over-blog.com
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Richard Millet fait partie de ces écrivains capables de créer non seulement une atmosphère, mais aussi un univers qui leur est propre. À nouveau, nous nous retrouvons sur les hautes terres limousines, dans le village de Siom. L'écrivain nous ramène avec la même inspiration hantée vers le lieu de son enfance. le prétexte est cette fois le récit que déroule un homme mûr à sa jeune amante, Marina, elle aussi née en terre limousine, mais d'une génération qui n'a pas vu – et surtout senti – la disparition, le lent enfouissement d'un monde révolu dans le passé.
Quelles sont ces « ombres » qui veillent sur le narrateur, Pascal. Tout d'abord, Marie, l'aînée des filles Bugeaud, qui tient l'Hôtel du Lac à Siom. Fidèle à la mémoire de son mari, mort dans les tranchées de la Grande Guerre, elle gère son affaire avec la détermination têtue des femmes habituées dès leur jeune âge à faire face aux coups du sort et à la dureté de la vie. Sa réserve, sa fierté et la conscience aiguë de sa place dans le monde siomois n'ont cependant pas entamé une empathie profonde à l'égard des créatures de Dieu. Pascal lui a été confié tout bébé, comme lui avait été confiée Solange, la mère de celui-ci. Cette femme privée de maternité a donc eu la tâche d'élever certains de ses frères et soeurs plus jeunes, mais aussi sa nièce et son petit-neveu. Elle s'en est acquittée avec non pas l'idée d'un devoir à accomplir, mais d'une mission à remplir du mieux possible. À ses côtés, sa soeur Jeanne et l'époux de celle-ci, Etienne Berthe-Dieu. Hôtel, restaurant, commerce de bois, les Bugeaud tiennent leur rang dans le petit monde de Siom, ni notables ni paysans, seulement les dignes représentants d'une lignée.
À la mort de Marie, Pascal est confié à sa grand-mère maternelle, Louise. Il quitte les ombres de Siom pour celles de Villevaleix. Là, Louise Sarroux tient un commerce qui, de florissant dans l'entre-deux-guerres, est en déclin depuis la fin de la seconde guerre. Pillée par les maquisards, concurrencée par les nouvelles formes de commerce, menacée par la lente désertification du monde rural, la vaste épicerie-quincaillerie-mercerie-nouveautés périclite depuis des années. Si la même force habite Marie et Louise, cette dernière n'a pas la douceur, l'humanité de sa soeur. La solitude qui gouvernait l'existence de Pascal devient encore plus forte au contact de sa grand-mère qui remâche sans fin l'échec de son existence de femme, de mère et de commerçante.
Mais la grande ombre qui plane sur Pascal est celle de sa mère. Une mère qui n'a jamais pris soin de son enfant, embrassé et câliné, veillé son petit. Une mère qui a prétexté de son métier de professeur, du hasard des mutations de poste pour ne jamais prendre auprès d'elle son fils. Une mère dont les apparitions à Siom ou à Villevaleix sont plus douloureuses que les absences tant elle met de distance et de méfiance entre son fils et elle. L'ombre de la mère dissimule presque celle du père, un père inconnu, fantasmé, qui a reconnu son enfant, mais dont les femmes Bugeaud ont effacé toute trace dans la mémoire familiale et même collective de leur lieu.
L'écrivain qu'est devenu Pascal est un homme de l'ombre lui aussi. L'héritage familial pèse sur ses épaules le rattachant inéluctablement à la terre de son enfance, aux secrets enfouis, aux existences ressassées et à la lente et prévisible disparition d'un univers condamné par la modernité.
L'écriture de Richard Millet a une somptueuse morbidité, un repli dans la souffrance qui ne se traduit pas par une précision dessiccative, mais par des filaments tentaculaires qui irradient un désespoir empoisonné. Pour certains lecteurs, la phrase est un peu lourde, un peu longue, un peu précieuse. Pour d'autres, elle est chargée de mille incises qui en font la richesse, la couleur et le sens. L'écriture est une voie de l'introspection, mais c'est aussi, et au-delà de l'individu, une création, un tout irréductible à la personnalité d'un homme.
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Ce livre s'apprécie à la fois par l'intérêt de sa description de la vie rurale, ici en Creuse et en Corrèze, tout au long du XXème siècle, et par la qualité de son écriture.
Bien qu'il s'agisse d'un roman, nous ne sommes pas loin d'un témoignage. Si la chronologie de la vie de l'auteur n'est pas respectée, ce récit reprend bien les visions et impressions de son enfance et de son adolescence: celle d'un enfant dont le père est inconnu, et la mère absente. Il est confié d'abord à sa grand-tante, puis à sa grand-mère, femmes douces et précieuses, mais vieillissantes, dans un monde rural lui-même finissant.
On est surpris que l'auteur se livre autant, nous en dise tant sur sa famille, et aussi sur la relation qu'il a, alors qu'il est quinquagénaire, avec une jeune fille plus jeune que lui de 30 ans. Mais où est la vérité, où est la fiction, le roman?
Ce livre, écrit par un homme - aigri par la modernité et le progressisme, leurs travers, leurs obsessions, leurs tics -, est un grand livre: parmi ce qui a été publié de plus solide en France depuis le début des années 2000.
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C'est un livre que j'ai adoré! Un grand auteur!Beaucoup de sensibilité et de nostalgie. Et quelle belle écriture!
Un roman à lire et relire...
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Et je veux croire que sans le sentiment d'étrangeté suscité par ce que, évident ou crypté, tout nom propre contient de fatal ou de favorable, sans cette relation rêveuse que j'ai très tôt entretenue avec eux, je n'aurais sans doute pas noué avec les deux langues dans lesquelles j'ai vu le jour, le français et ce dialecte qu'on appelait patois et qui était un des ultimes rameaux de la langue limousine, le rapport de consanguinité à la fois impossible et heureux par quoi, dépassant tout conflit linguistique, je sortirais de ma condition et du drame dans lequel je ne voyais pas que je m'enfonçais, pour devenir un jour écrivain et tenter, à ma façon, d'empêcher tout un monde de sombrer dans l'oubli ou d'en accompagner la fin, aujourd'hui que le patois est mort et le français à l'agonie - du moins le français savoureux, truffé de régionalismes alertes, arc-bouté sur une syntaxe forte et parfois non dénuée d'élégance, que parlaient les gens des hautes terres et qui leur venait autant des instituteurs et des prêtres que de leur mère et de leur père et du sentiment qu'une langue possède un corps et que ce corps, comme celui des humains, est un objet d'amour et de souffrance, de respect et de haine, la condition du salut et aussi de la perte.
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... comme aujourd'hui les livres, la musique, quelques tableaux, certains films, et bien sûr la présence, même lointaine des femmes, me consolent de ne pas avoir rencontré les merveilles que j'attendais de l'âge adulte, même si j'ai compris que la merveille réside surtout dans notre capacité à n'attendre rien de ce qu'on appelle l'existence pour mieux accueillir ce qui vient.
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[...] de sorte que l'histoire d'un homme serait, outre le tissu d'anecdotes constituant sa vie (ou plutôt cette succession d'existences qu'on appelle une vie), l'ensemble des couches laissées en lui par ses lectures dont l'accumulation finit par produire non pas des vies parallèles ou imaginaires mais le coeur même de sa véritable existence, l'histoire d'un tel homme n'étant que celle d'un lecteur, cet homme, comme lecteur, demandant pour finir justice non pas à la vraisemblance psychologique mais au Livre des Livres.
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Les mères, les écrivains et les fossoyeurs savent où gisent les morts, comment les retrouver, les évoquer, les faire revenir, les apaiser. Ils descendent dans les tombeaux. Ils inventent ce que les autres ont banni, même quand ils viennent se recueillir sur leurs tombes, une fois par an, le jour des Morts, au milieu des chrysanthèmes et des brouillards d'automne. Les écrivains sont, comme les fossoyeurs, capables d'ouvrir des cercueils, de réduire des corps, de les dépouiller de leurs habits ou de leurs linceuls, de regarder en face ce qu'on n'imagine pas de voir.
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On a tendance à simplifier le caractère et l'existence de ceux qui sont plus jeunes que soi ; le temps instaurant un défaut de perspective qui, sur le plan moral, se situerait du côté de l'égoïsme et d'une extrême assurance.
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Voyage au bout de l'enfer du RER avec Richard Millet. Il présente son dernier ouvrage, "Paris bas-ventre. le RER comme principe évacuateur du peuple français", aux éditions de la Nouvelle Librairie sur notre site le 27 mai 2021 https://nouvelle-librairie.com/boutique/politique/actualite/paris-bas-ventre-le-rer-comme-principe-evacuateur-du-peuple-francais/
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