Citations sur Twilight, tome 4 : Révélation (179)
- Espèce de fichu cabot! Comment as-tu pu? Mon bébé.
- Je n'y suis pour rien, Bella!
- Je viens à peine de la mettre au monde et tu te crois déjà en droit d'avoir des visées sur elle, sous prétexte de je ne sais quelle imbécillité de loup? Elle est à moi!
La gravité terrestre ne me retenait plus à l’endroit où j’étais. À la place, c’était cette petite fille dans les bras de Rosalie.
Renesmée.
Tous mes instincts me dictaient de ne jamais tourner le dos à un buveur de sang. Toutefois, si le concept de gentil vampire existait, c’était Carlisle qui aurait joué ce rôle.
Tout avait été beaucoup plus simple que ce que j’avais imaginé ; nous allions bien ensemble, comme des pièces se correspondant, conçues pour s’emboîter. Cette constatation m’avait procuré une secrète satisfaction – nous étions physiquement compatibles, comme nous l’étions pour le reste. Le feu et la glace, qui arrivaient à coexister sans se détruire mutuellement. Une preuve de plus que je lui appartenais corps et âme.
Pour dormir, j’avais pris l’habitude de porter certains effets tirés de la collection de lingerie rassemblée par Alice. Ils n’étaient pas très osés, comparés aux bikinis scandaleux qu’elle avait également empaquetés. Je me demandai si ma belle-sœur avait eu une vision prémonitoire lui indiquant que j’aurais besoin de pareilles tenues, puis frissonnai, embarrassée par cette idée.
Je saisis un éclat de son image sur le carreau – double parfait d’un être parfait – en compagnie d’une beauté brune. La peau de cette dernière était de crème et de roses, ses yeux agrandis par le plaisir et encadrés par des cils épais. Le fourreau de sa robe blanche miroitante s’épanouissait de manière subtile au niveau de la traîne, comme un arum à l’envers, et la coupe en était si habile que le corps de cette inconnue paraissait élégant et gracieux – du moins quand elle ne bougeait pas.
L’échange des vœux fut simple, mots traditionnels qui avaient été répétés des millions de fois, même si notre couple était unique en son genre. Nous avions juste demandé à M. Weber d’effectuer un infime changement et, au lieu de l’ancestral « jusqu’à ce que la mort nous sépare », il dit : « tant que nous vivrons tous deux ».
— Ils étaient magnifiques, s’était empressé de poursuivre Carlisle en voyant ma réaction. Tellement attachants, tellement charmants, c’était inimaginable. Il n’était même pas utile de les côtoyer pour les aimer, c’était automatique. » Hélas, ils étaient rétifs à toute éducation. Ils étaient coincés à l’âge qu’ils avaient au moment d’être mordus. D’adorables gamins de deux ans avec des fossettes et des zozotements, capables de détruire la moitié d’un village par caprice. Il suffisait qu’ils aient faim pour qu’ils décident de se nourrir, et aucune mise en garde ne réussissait à les influencer.
- On aurait pu s'attendre à ce que je me sois habitué à te dire au revoir, à présent, chuchota-t-il.
J'avais eu plus que mon compte d'expériences mortifères, phénomène auquel on ne s'habitue pas.Il semblai cependant inévitable que j'affronte de nouveau la mort. A croire que j'étais marquée du sceau de la catastrophe. J'avais beau y avoir échappé à maintes reprises, elle ne cessait de revenir à moi.