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A la recherche d'un Masterton ET d'une lecture hivernale.

Cela peut vous paraître bizarre, mais j'aime avoir de temps en temps des lectures de saison. Prenez par exemple le dernier Drizzt, une bonne partie se déroulait en plein tempête de neige. Hier, j'ai lu un passage de l'apprenti Mage de Feist en hiver. On est en hiver, Yumiko voulait un Graham Masterton, j'ai évidemment pris le Wendigo pas parce que cela se déroulait en hiver, mais parce que la plupart des personnes le confondent régulièrement avec le Yéti. Et moi, j'avais regardé un épisode de Supernatural donc forcément, je savais que c'était juste un monstre qui bouffait des gens.

J'ai encore quelqu'un dans la salle pour comprendre mon raisonnement où vous avez tous défailli ? Bon, en tous cas, on était dans une forêt avec des indiens et une américaine genre un peu WASP à qui il arrive quelque chose. Elle arrive à se prendre au service du Wendigo et comme toujours avec Masterton, elle réalise qu'elle a fait une belle bêtise et c'est en gros le fonctionnement du roman !


Une morale ?

Je ne sais pas. Je pense juste que le message du livre est qu'il faut aussi savoir faire attention à ce que l'on souhaite. Car si on veut une vengeance et qu'en fait, tout ce qu'on veut, ce n'est pas un démembrement et du sang partout, quitte à se retrouver avec un esprit de la forêt qui vous poursuit, il ne faut pas appeler des Sioux. Ni leur promettre de leur rendre des terres qu'on ne peut leur apporter. Voyons !

En bref, même si ce livre est mal noté, j'ai passé un super moment avec ma partner in livres digoulasses : alias Yumiko qui me fait lire régulièrement du gore. Et on aime ça, d'ailleurs, de lire des choses sanglantes par des esprits indiens ou pas.
Lien : http://labibliodekoko.blogsp..
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Graham Masterton, friand de la vengeance exercée par les Indiens envers ceux qui leur ont volé leurs terres ou ont construit sur leurs cimetières, nous entraîne dans ce domaine.
Les deux enfants de Lilly sont enlevés en pleine nuit par des hommes masqués. Les enfants demeurent introuvables, malgré tous les efforts du FBI, cette fois. On croit que le traditionnel duo d'enquêteurs est un peu relégué, mais non. Bien entendu, la mère désespérée fait appel à un détective privé d'origine indienne, lequel demandera l'aide d'un chaman Sioux qui lui-même invoquera le Wendigo, esprit de la forêt particulièrement sanguinaire.
On ne sort pas trop des sentiers battus et rebattus par l'auteur, mais il sait se renouveller dans la narration, bien que toujours aussi incisive, ce qui nous donne toujours des récits qui gardent leur originalité.
Excellent livre de Graham Masterton, encore une fois, excepté que celui-ci également doit vraiment être lu dans sa version d'origine pour ceux qui le peuvent.
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Une fois de plus, Graham Masterton s'intéresse à la mythologie indienne qu'il a déjà abondamment illustrée. Bien sûr, on citera son « grand oeuvre », à savoir la saga du Manitou qui comporte six romans (dont les cinq premiers furent traduits en français) mais également LA MAISON DE CHAIR dans lequel on croise le terrible Coyote ou encore CORBEAU. Ici, l'écrivain britannique s'intéresse au Wendigo, créature surnaturelle déjà abordée par Algernon Blackwood dans une longue nouvelle (« The Wendigo ») à laquelle Mastertion fait régulièrement référence.
L'intrigue se montre assez classique et typique de l'écrivain : Lily, mère divorcée de deux enfants travaillant dans une agence immobilière, est agressée chez elle par deux hommes masqués qui enlèvent sa progéniture, l'attachent à une chaise, la traitent de sorcière et tentent de la bruler vive. Heureusement, Lily réussit à s'en sortir et apprend qu'elle n'est pas la première victime : en effet une bande de machos fanatiques décidés à « punir » les mauvaises mères, « Flamme », sévit depuis quelques temps. Lily soupçonne immédiatement son ancien mari, dont elle est divorcée et avec lequel elle est brouillée. Deux agents fédéraux mènent l'enquête mais, malheureusement, sans succès. le FBI étant dans l'incapacité de retrouver les enfants, Lily finit par demander à un sorcier indien, George Iron Walker, d'invoquer le légendaire Wendigo, un chasseur cannibale aux talents de pisteur sans égaux. George accepte en échange d'un terrain sacré pour son peuple. Lorsque Lily se révèle incapable d'éponger sa dette et de remplir sa part du contrat, George Iron Walker lâche le monstre sur la jeune femme.
Si le roman s'avère plaisant et rondement mené, dans la tradition des précédents bouquins de Masterton, difficile de ne pas en pointer les nombreux défauts et facilités. Tout d'abord, la personnalité de l'héroïne, Lily, reste assez clichée et il parait difficile de ne pas s'offusquer devant la bêtise de certaines de ses réactions. Ainsi, alors qu'on lui a expliqué la nature démoniaque et cannibale du Wendigo, la jeune femme pousse des cris d'orfraie lorsque le monstre commence à tuer ses agresseurs. Les relations de l'héroïne avec son patron manquent aussi de crédibilité : le boss la met sur la touche car ses cheveux brûlés et rasés mettent les clients mal à l'aise (puisqu'ils la soupçonnent de subir une chimiothérapie !) mais il ne perd jamais une occasion d'essayer de la draguer. Les agents fédéraux paraissent eux aussi peu professionnels, appelant régulièrement la jeune femme à la moindre fausse alerte tout en étant incapables de trouver le moindre indice. Bien sûr, au cours du récit, notre héroïne combative finira par trouver une oreille attentive qui croira en l'existence du Wendigo et recueillera ses confidences sur l'oreiller. du déjà vu et revu.
Néanmoins, en dépit de ses bémols, d'une écriture quelque peu fade et d'un manque d'audaces certains (Masterton semble avoir délaissé la surenchère érotico-gore de ses premières oeuvres pour un style passe partout et « grand public »), WENDIGO se lit sans déplaisir. le roman, en effet, s'avère rythmé, court (330 pages) et globalement efficace en dépit de sa linéarité et d'un troisième acte à la fois longuet et prévisible. Difficile néanmoins de considérer ce bouquin comme une réussite tant l'écrivain, que l'on a connu autrement plus inspiré et innovant, apparait ici en pilotage automatique.

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Je poursuis ma découverte de Graham Masterton avec Wendigo, une très bonne découverte pour ma part malgré des avis mitigés/négatifs.

Alors oui il y a quelques points notamment au niveau du personnage principal très naïve et qui n'a pas vraiment tout compris alors qu'on lui a clairement expliqué les choses dès le départ et j'avoue que cela peut être lassant son comportement.

Pour le 2 ème point noir, j'ai trouvé qu'il y avait trop de personnages masculins insistant pour faire comprendre à notre héroïne qu'ils voulaient plus que de l'amitié en cette période difficile pour elle et ça en devient franchement lourd et malaisant à force.

J'ai adoré la façon dont l'auteur nous décrit le Wendigo et le mythe qui l'entoure mais également les personnages indiens, ils me fascinent toujours autant avec leurs légendes.

Le roman se lit très vite, il est addictif au possible et j'ai pris un réel plaisir à suivre cette dangereuse aventure.

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Encore un excellent moment de lecture grâce à une plume belle, fluide et simple.
Graham Masterton a su encore une fois, me transporter dans son histoire.
De l'angoisse, de l'épouvante, de la terreur sont au Rendez-Vous tout au long de cette lecture.
Pas le temps de souffler qu'une nouvelle catastrophe arrive.
Je vous le conseille vivement.
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Ce n'est pas ma première rencontre avec Masterton, j'ai toujours un peu de mal avec ses livres, mais une fois bien dedans, cela va toujours mieux. Pour Wendigo, je suis rentrée très rapidement dans cette histoire, malgré un début et une bonne première moitié assez lente et où il ne se passe pas grand chose. J'ai rapidement aimé le personnage de Lily, qui est décrit comme une mère forte et courageuse, prête à tout pour ses enfants. Malheureusement, mon avis sur ce personnage va changer avec la suite de l'histoire.

J'ai beaucoup apprécié le côté culturel de ce roman. On en apprend plus sur la culture amérindienne et c'est des choses que je ne connaissais pas vraiment. Des événements qui vont avoir une forte importance dans cette histoire. le personnage du Wendigo est aussi une grosse découverte pour moi, je n'en avais jamais entendu parler (alors que depuis j'en entends de partout !).

Une fois la moitié de l'histoire bien passé, les actions se mettent en place et c'est la partie que j'ai le moins apprécié. Il y a des choses un peu incohérentes, dont la façon de réagir de Lily. J'ai vraiment eu le sentiment qu'on lui avait lavé le cerveau. Qui dit Masterton, dit du gore, on ne peux pas passer à côté et même si, ici, cela est moindre, on retrouve certaines scènes assez crues. Mais on ne part pas dans l'horreur pour autant, c'est surtout un thriller, ce qui m'a assez déçue durant ma lecture.

En conclusion, c'est une histoire sympa, assez basique mais qui propose un esprit un peu différent et surtout intéressant. Je ne pense pas que ce soit le meilleur livre pour découvrir cet auteur, car il ne reflète pas ce qu'il fait dans le domaine de l'horreur. Mais pour une lecture d'hiver, sous un bon plaid, il remplit tout à fait le rôle.
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Face à l'incapacité du FBI à retrouver ses enfants kidnappés, Lily pactise avec des forces terrifiantes. le Wendigo, ou l'esprit de la forêt réussira à retrouver ces derniers mais à quel prix ??? Les mythes indiens et leur folklore (Particulièrement chers au coeur de l'auteur) s'insèrent à merveille dans ce thriller haletant et diablement efficace. du grand Masterton !!!
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En pleine nuit, Lily Blake est agressée et manque de mourir brûlée vive. Un crime commandité par son ex-mari qui s'est assuré le soutien de la FLAMME (la Ligue des Pères Contre les Mères Diaboliques) pour récupérer ses enfants. Alors que le FBI échoue à localiser les petits, la mère désespérée lie un pacte avec un chaman sioux qui s'engage à les retrouver, en échange d'un terre sacrée ayant autrefois appartenu à sa tribu. Il invoque alors pour Lily un esprit de la forêt, le Wendigo, créature cruelle et cannibale, qui a tôt fait de ramener les enfants au bercail, sans épargner pour cela toutes les personnes qui se trouvent sur son chemin. Quand Lily réalise qu'elle ne peut honorer sa part du contrat, elle se rend à l'évidence : il lui faut détruire le Wendigo, avant qu'il ne décime ses proches et ne la tue elle-même.

Sans en être coutumière, j'apprécie la littérature dite “d'horreur”, moins pour ce qu'elle aurait de gore, que pour son atmosphère si particulière, sa dimension psychologiquement angoissante, sa capacité à nous faire frissonner en jouant avec des peurs universelles.

C'est en cela que le Wendigo de Masterton me semble plus proche du thriller que du véritable roman d'horreur (ce qui n'est pas le cas d'autres de ses romans). Malgré une ambiance fantastique et souvent glaciale, ce roman ne fait pas vraiment peur. J'ai néanmoins apprécié la lecture et tout particulièrement la légende amérindienne qui sert de toile de fond, intriguée par ce personnage surnaturel mythique que j'ai découvert et qui a sensiblement largement inspiré art et littérature. A creuser !
Lien : https://figuresdestyle2017.c..
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Quand j'ai lu ce livre, je n'avais qu'une hâte : qu'il se termine enfin. Heureusement d'ailleurs qu'il se lit très vite grâce à l'écriture d'une platitude et d'un simplisme aberrants.

L'histoire est creuse, sans la moindre originalité, à l'image des personnages qui (n')y évoluent (pas). le personnage principal est en prime carrément horripilant, aussi inconsistant que stupide.
On voit arriver la fin à des kilomètres à la ronde, pas le moindre suspens.

Bien loin en tout cas de l'horreur glaçant à la Stephen King. Dommage car le thème aurait pu être intéressant.
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Pour résumer.... "Même pas peur!".

Une adaptation "téléfilm" pourrait sans doute permettre, via quelques effets spéciaux et une musique d'ambiance, de faire sursauter voire fermer les yeux mais à la lecture c'est "gentil" et il ne faut pas attendre la fin pour savoir ce que sont les loups, que ça va mal tourner, ....

Je ne connaissais pas ce "maître de 'horreur" et je suis assez déçu.

Je vais essayer un autre titre.

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