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EAN : 9782714311221
111 pages
José Corti (02/01/2014)
4.2/5   5 notes
Résumé :
Après nous avoir, dans son premier récit, Rengaine, fait partager l’expérience d’une chute verticale, Julien Maret, ici, tente de nous faire remonter le temps.

Ce livre invite le lecteur à suivre le déroulement d’une mémoire qui ne se résumerait sûrement pas à des souvenirs d’enfance ni à un portrait de village.

Cette mémoire en train de se faire, de prendre forme et de s’inventer à chaque instant est restituée par une écriture qui rass... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
François Bon en fait un thème pour son atelier d'écriture d'hiver 2016. Cela donne un exercice très inspirant à la manière des "Je me souviens" de Georges Perec.
A-t-on pour autant envie de lire tout un livre sur ce modèle et où manque l'universalité des souvenirs de Perec ?
Lien : http://www.lesmotsjustes.org
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
"plus bas après le jardin de la mère Soret ; il y avait la menuiserie aux grandes portes ; parfois laissées ouvertes ; avec le vacarme des scies circulaires ; le fatras des bois coupés ; des plots à joncher le sol des restes de papier de verre ; avec l'insistance des ponceuses dans la poussière ; dans le brouillard dans la montagne ; avec l'éreintement des rabots des coups de varlope ; des entailles des encoches ; au milieu des copeaux balayés dans le coin ; et puis aussi ce long tube en toile de jute ; qui aspirait la sciure ; et dans lequel on voulait sauter dedans à pieds joints ; ça avait l'air doux et cotonneux c'était attirant ; il y avait encore les crayons rouges aplatis à courir en long en large ; à prendre les mesures pour les découpes ; avec le double-mètre qui perdait le vernis par endroits les chiffres effacés ; mais il y avait toujours quelqu'un à venir dehors ; le casque sur les oreilles pour venir fumer une cigarette ; qu'on avait rien à faire ici ; que ce n'était pas un lieu pour les enfants ; qu'il fallait loin de par là ; et c'était à s'enfiler entre les planches empilées ; en enfilade sur la place ; recouvertes de plaques de tôle ondulée ; écornées dans les coins des bouts déchirés ; à travers les couloirs en se frottant au bois ; en se prenant des échardes au passage le doigt dans la bouche ; jusqu'au fond dans les replis ; dans les cachettes assis sur de la vieille sciure empâtée ; à trafiquer en sourdine ; à tripoter une capsule de bière ; à rattacher les lacets de ses chaussures ; et puis à graver ses initiales sur les planches ; avec le petit couteau porte-clés ; celui avec le cure-dent et la pince à épiler sur les côtés ; le dos contre le mur loin des regards et loin du monde ;"
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la nausée au départ au retour des vacances le mal au cœur ; le coude à la portière à fumer vaille que vaille en racontant des blagues ; avec les cendres partout dedans dehors sans atteindre le cendrier ;
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avec la mère Soret l’autre côté de la grille ; accroupie près d’une tombe l’arrosoir à la main ; pour donner à boire aux fleurs de grand-père ;
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