Je dois avouer que, de moi-même, je n'aurais jamais acheté ni emprunté ce livre. Mais comme il traînait dans mon salon, j'y ai jeté un oeil. Au vu de la quatrième de couverture, je me suis dit que ce n'était pas vraiment mon style - et après lecture, je n'avais pas tort. Cela dit, le nom de l'auteur ne m'étant pas inconnu, je me suis lancée : j'avais déjà lu et apprécié ça peut pas rater.
Le livre commence par une sorte de préface où
Gilles Legardinier explique les circonstances dans lesquelles
Comme une ombre est né. Fidèle à lui-même, (enfin, au peu de lui que j'ai déjà lu, soyons franche), il est drôle ! Et ce complément d'information n'est pas dénué d'intérêt, loin de là. Somme toute, c'est ce que j'ai préféré du livre, sûrement parce qu'il met au clair toutes les ficelles des romans à l'eau de rose, de ce genre qu'il croyait simple comme bonjour et qui lui a finalement donné du fil à retordre. Par ailleurs, quelle complicité entre les deux auteurs, Pascale et
Gilles Legardinier ! Ils ont l'air de s'être bien amusés à écrire ensemble.
Cette préface m'a donné envie de continuer - ou commencer. Tout ceci m'aura donné à voir
Comme une ombre pour ce qu'il est, un challenge personnel. Challenge intéressant, dont l'aboutissement ne correspond pas vraiment à ce que j'aime lire. Je le savais : je ne suis pas déçue, c'est exactement ce à quoi je m'attendais. Mais je ne regrette pas !
Par ailleurs, j'apprécie les deux courts récits placés à la fin. Petit carpe diem personnel qui nous rappelle la brièveté du temps qui passe, entrelacs d'humour et de tristesse, hommage au père qui m'a profondément touchée.