Comme une ombre

Si je commence à bien connaître Gilles Legardinier, je ne connaissais pas encore sa femme, Pascale, avec qui il a écrit "Comme une ombre". Une fois n'est pas coutume, le livre démarre avec les remerciements, dans lesquels nous sont expliquées les circonstances qui les ont menés tous les deux à travailler ensemble. Publié une première fois en 2001, "Comme une ombre" a été remis au goût du jour dans une version un peu plus moderne en 2018. C'est dans cette dernière version que je viens de le lire. Je découvre par la même occasion une nouvelle facette de Gilles Legardinier, à savoir la romance pure et dure.

Alexandra a 25 ans et est anthropologue. Elle voyage beaucoup, ne tient pas à se "stabiliser" pour le moment. Elle ressent pourtant la solitude, aimerait trouver un homme avec qui partager son quotidien, mais trouve du réconfort dans ses nombreuses escapades en attendant. Elle est la fille d'un riche et célèbre industriel, et c'est pour cette raison que son père lui assigne un garde du corps H24. À force de se jouer d'eux, elle en a écumé un certain nombre. Son père, qui ne sait plus vers qui se tourner, va avoir une idée lumineuse : il contacte son ami général, et lui demande de lui prêter l'un de ses corps d'élite. le seul qui correspond à ses attentes est le meilleur mais le plus rebelle d'entre eux. C'est ainsi que Tom deviendra l'insupportable garde du corps de l'insupportable Alexandra...

D'abord, je tiens à préciser que si j'avais lu ce roman à sa sortie, soit en 2001, il va sans dire que j'aurais adoré. C'est tout à fait le genre d'histoire d'amour qui me faisait rêver à cette époque. Aujourd'hui, bah... le temps a passé tout simplement. Non pas que le genre romance m'attire moins, bien que j'en lise très peu désormais, j'en attends tout autre chose : plus d'imprévisibilité, moins de clichés, moins d'évidences, plus de temps, plus d'étapes dans la relation des deux protagonistes, etc. J'attends tout simplement une réelle construction dans les sentiments et leur prise de conscience, une relation qui s'installe petit à petit et qui ne saute pas d'étapes, des protagonistes qui savent nous surprendre. Bref, ce n'est pas ce que j'ai trouvé ici. À savoir que je ne lis pas les quatrièmes de couverture et que je ne m'attendais pas du tout à un roman d'amour, du même style que la collection Harlequin. Peut-être que si j'y avais été préparée, la pilule serait mieux passée ?

Une nana, super mignonne et à forte personnalité, qui tombe amoureuse de son garde du corps, beau gosse, bien bâti et bad boy qui plus est... C'est d'un cliché et d'un prévisible... Non vraiment, ce n'est plus pour moi. Et comme dirait l'autre (à vous de deviner qui) : j'suis trop vieille pour ces conneries...

En revanche, je reconnais que c'est bien écrit, dans un style simple mais très plaisant. Il y a également beaucoup d'action, on n'a pas le temps de s'ennuyer. Toute la partie "kidnapping" est plutôt happante. Certains personnages ne servent à rien, tous les autres sont en plein dans le cliché et peu aboutis, mais aucun n'est irritant pour la continuité de la lecture. Les lieux et décors sont bien implantés, et notamment pour tout ce qui se déroule au Maroc. La fin est tout de même précipitée et manque un peu d'explications, mais est au final dans la même lignée que le reste.

En résumé, la lecture est facile et pleine d'entrain. Mais tout est précipité, rien n'est vraiment approfondi, c'est bien trop prévisible, peu crédible également. Il est clair que j'aurais vite fait de l'oublier. Ce livre, qui dormait dans ma pal depuis trop longtemps, n'aurait jamais dû en sortir. Il ne correspond plus du tout à mes attentes (et à mes exigences).

Un petit mot pour la nouvelle en fin d'ouvrage, que je connaissais déjà pour l'avoir lue dans un des recueils de "13 à table !" : ça a été un plaisir que de relire cette nouvelle à la fois drôle et pleine d'élégance.

Zut alors ! J'avais presque terminé ma chronique, très fière de moi, et un redémarrage intempestif a tout effacé, ordinateur de m... !
Bon, je recommence.
Je n'ai vraiment pas de chance avec mes dernières lectures, les déceptions s'enchaînent. Pourtant j'étais si contente quand j'ai repéré ce Legardinier pas encore lu à la bibliothèque, en plus un double Legardinier puisque co-écrit avec son épouse. Mais si, au lieu de me précipiter comme une furie dessus, j'avais pris le temps de lire la 4ème de couverture ou la préface de l'auteur, je me serais sans doute épargné cette déconvenue. En effet, il prévient : cette bluette a été écrite en 2001, suite à un pari (stupide) avec une éditrice peu après la mort de Barbara Cartland, cette grande dame du roman sentimental. Persuadé d'en maîtriser les codes (dont il donne une description qui vaut son pesant d'arachides), il lance : « Et si je t'écris une romance, et qu'elle est bien, est-ce que tu la publieras ?
L'éditrice, qui se croit à l'abri parce qu'elle n'imagine pas que je passerai à l'acte, répond : « Bien sûr, avec plaisir' ! » ...il faut savoir que je passe toujours à l'acte. »
Heureusement que son épouse lui a donné un coup de main, car sinon le roman eut été encore plus mauvais, sans doute !
L'histoire : Alexandra, 25 ans, fille de magnat, « se cherche », en voyageant tout autour du monde (c'est cool, avec la fortune de papounet). Mais le papounet en question, inquiet pour la sécurité de fifille, la fait surveiller par des gorilles, ce qui l'énerve au plus au point. Et elle parvient à les faire craquer les uns après les autres, jusqu'à ce que, après la démission du dernier en date, papa va recruter dans le haut du pavé, c'est à dire un militaire formé à protéger les grands de ce monde. C'est Drake qui va hériter du job de rêve. Il est grand, beau et il sent bon le sable chaud, ce qui tombe bien puisqu'il vont aller se promener dans le désert où il leur arrivera plein de trucs pas sympas. Bien sûr Alexandra, en plus d'être riche et érudite est aussi magnifique, et le fait d'être une chieuse impénitente ajoute encore à son charme, c'est certain ! Et Drake, au lieu de lui coller une bonne fessée quand elle dépasse les bornes va se faire découper en morceaux pour lui sauver la mise.
Finalement, j'ai bien rigolé en lisant cet ovni dans la carrière de Gilles Legardinier, même si ce n'était sans doute pas le but recherché. Et il paraît que c'est une version « retravaillée », ben dis donc, ça devait être quelque chose la version d'origine ! On ne peut même pas dire que ce soit mal écrit, mais franchement Gilles, conseil d'amie fidèle lectrice : ne recommence pas, la romance ce n'est pas pour toi, même si ta femme a tenté de t'éviter le naufrage total. D'ailleurs tu t'en es rendu compte toi-même, à lire ta préface, qui entre nous soit dit, est bien meilleure que le bouquin. Bouquin qui lors de sa première édition est sorti dans la collection « Amour et Passion », tout un programme...
Il faut le lire je pense plus comme une parodie (pardon Gilles!) et en sourire, plutôt que de grincer des dents face aux stéréotypes et à la vacuité de l'intrigue. C'est dans cette optique-là que je mets quand même une généreuse moyenne !

Pour ce roman, j'avoue que je m'attendais a autre chose, enfin quelque chose plus digne de cet auteur.

Pas d'humour, une histoire plate, très terre à terre, des personnages qui ont plus tendance à nous agacer qu'à les chouchouter, un style littéraire loin de celui de l'auteur, pour avoir lu ses autres livres.

Par contre il se lit très facilement.

J'ai lu beaucoup de livres de Gilles Legardinier. A chaque fois, j'ai adoré sa plume humoristique et les personnages bienveillants ainsi que la trame feel good de ses romans.

Ici, j'ai tout de suite senti que ce serait différent car le livre a été co-écrit avec sa femme et en plus au début de sa carrière d'écrivain.

Mais finalement, c'est le début, on sent des prémices de feel good (il dit que c'est un roman romantique, c'est déjà feel good ça! et la fin, j'ai trop aimé!) et les personnages bienveillants. Tom est le garde du corps rêvé et Alexandra a un très bond fond. Même le père est attachant.

Ce que je retiens surtout ce sont les descriptions qui au départ m'ont fait souffler d'agacement car je voulais l'action rapidement mais qui au final étaient bien utiles car elles m'ont permis de m'installer face à un film d'action et de suspens (jusqu'au bout!!!). Je me suis réellement cru dans un scénario.

À la base le bouquin est né d'un pari un peu fou de Gilles Legardinier à son éditeur : l'auteur s'est en effet engagé à écrire une romance à la sauce Barbara Cartland ; un défi pas aussi simple qu'il n'y paraît. Heureusement, Gilles pourra compter sur l'aide de sa femme qui apportera la touche féminine nécessaire à la réussite d'une telle entreprise.

Initialement paru en 2001 chez J'Ai Lu, dans la collection Amour et Destin, avec une couverture dégoulinante de mièvrerie (la preuve en image ci-dessous). Gilles et Pascale ont décidé de lui offrir une seconde jeunesse en l'actualisant pour l'occasion.

Comme Une Ombre (2001)

Bref, Gilles vous expliquera (bien mieux que moi) toute la genèse de ce bouquin dans son introduction. le fait est que je suis clairement hors de ma zone de confort avec ce genre de bouquin ; pire même, c'est un genre que j'exècre au plus haut point.

Rien à redire le défi a été remporté haut la main. On retrouve tous les ingrédients qui font mouiller les midinettes adeptes de romance sauce guimauve ; les héros sont des archétypes du genre, bourrés de clichés faciles, l'intrigue est d'une platitude absolue et manque totalement de crédibilité, les dialogues sonnent faux. Encéphalogramme plat, bref, c'est creux et vide, deux qualités qui font le succès des collections Harlequin et consorts…

Il faut quasiment attendre la moitié du bouquin pour que la véritable intrigue démarre enfin, et encore, même dans le feu de l'action la sauce ne prend pas, on voit venir de loin les quelques revirements de situation censés surprendre la greluche en mal de sensations fortes.

Le roman n'est pas bien long, mais je dois avouer que j'ai eu du mal à le terminer, seule la qualité de l'écriture m'a permis d'aller jusqu'au bout du supplice (bon OK le mot est peut-être une peu fort), entre ronchonnements et soupirs de désespoir.

Pari gagné pour Pascale et Gilles Legardinier, quant à moi il est évident que je reste totalement hermétique au genre. J'aurai largement préféré que les auteurs forcent le trait et jouent la carte de la parodie, mais tel n'était pas l'enjeu de leur défi. Dommage…

J'aurai peut-être pu me montrer plus indulgent dans ma chronique si je n'avais pas lu le Premier Miracle de Gilles Legardinier ; sachant ce qu'il est capable de produire en matière de récit d'aventures, je ne peux que trouver le présent bouquin bien fade en comparaison.

Ma note prend en compte le pari initial de l'auteur, Gilles et son épouse ne sont pas à blâmer, ils ont fait exactement ce qu'ils s'étaient engagés à faire…
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Eh bien ce n'est pas avec ce titre que j'aurais misé sur Gilles Legardinier 😄
Ce n'est pas du tout crédible, les personnages sont superficiels et stéréotypés... Bref, ça se laisse lire mais c'est tout. On est loin, très loin, de la qualité et de la finesse des Legardinier actuels.

Je ne savais pas que Gilles Legardinier , auteur que j'adore particulièrement , avait écrit un roman avec sa femme. Ce fut donc une surprise en découvrant le programme de sortie d'avril de prendre connaissance de l'existence de ce roman qui avait été publié il y a quelques années ( en 2001 exactement) dans la collection Amour et Passion. J'ai adoré lire la préface car l'auteur nous apprend plein de choses sur la démarche concernant ce livre. Lui qui avait des idées pré conçues sur la romance a proposé sa version de la romance.

Alexandra Dickinson a une très forte personnalité à 25 ans et les bodyguards engagés par son père Richard n'ont qu'à bien se tenir car ils ne sauront pas résister au mauvais caractère mais aussi aux mauvais plans de la jeune femme. Alexandra est une jeune femme passionnée qui n'entend pas se laisser dicter sa conduite par les autres. Elle n'en fait qu'à sa tête et ne semble pas se rendre compte des enjeux l'entourant. Elle voyage à travers le pays pour exercer sa passion et ne souhaite personne pour la suivre mais c'est sans compter l'obstination de son père. Il lui faudra engager le plus robuste, le plus têtu et aguerri des soldats afin de tempérer la jeune impétueuse. J'ai aimé le caractère de cette jeune femme car il ne s'agit pas simplement de caprice ou d'un manque de lucidité mais d'une envie de vivre sa vie comme elle l'entend. Elle va nous faire rire , nous faire vivre ses aventures et nous allons les suivre pas à pas pour savoir quelle en sera la finalité.

Thomas Drake est un soldat de 28 ans qui lui aussi a son petit caractère. Il tient tête à ses supérieurs et semble être armé pour surmonter la mission impossible que représente Alexandra. Il n'est pas au bout de ses surprises et nous non plus car malgré ses ressources , il pourrait bien rencontrer son premier échec. J'ai également apprécié ce personnage car il ne renoncera jamais devant l'adversité et mettra tout en oeuvre pour mener à bien la mission qu'on lui a confié : à savoir garder en sécurité Alexandra de tout danger. Cependant , il devra s'armer de patience et de courage pour survivre à cette mission pas comme les autres. On parvient à s'attacher à ce personnage même si nous ne connaissons pas en profondeur sa pensée.

Bref, j'ai passé un bon moment de lecture avec Comme une ombre. Je préfère vous prévenir que ce n'est pas dans le style habituel de Gilles Legardinier et que c'est parfois moins approfondi que dans d'autres romances. La lecture est sympathique et ce roman nous permet de passer un joli moment de détente en nous attachant aux aventures rocambolesques de nos deux héros.
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J'adore les romans de Gilles Legardinier. C'est pourquoi le fait que je n'ai pas aimé ce livre me confirme que les romances, ce n'est définitivement pas pour moi. le résumé me plaisait bien. Je m'attendais à une histoire légère entre l'héroïne et son garde du corps. Mais quand dans la seconde partie du roman, la situation des héros devient désespérée et de plus en plus glauque... À aucun moment je ne me suis inquiétée pour les personnages, parce que c'est une romance! le seul but de ce livre est que les héros finissent ensemble. Quelque soit les gravité des événements, je n'y ai jamais cru, et j'ai trouvé leurs débordements d'affections et leur façon de se jurer l'amour éternel (alors qu'ils se connaissent depuis dix jours) au milieu du désastre, complétement déplacés et gnangnan. Bonne lecture à ceux qui aiment les histoires d'amants torturés. Pour ma part, je continuerai à lire des romans de Gilles Legardinier. Mais les romances, je vais les fuir.

J'avais besoin d'une lecture distrayante, qui ne prenne pas la tête et qui soit facile à lire.
Je ne me suis pas trompée en choisissant ce livre lu d'une traite lors d'un long trajet en voiture.
Les petits chapitres s'enchaînent et se lisent bien. Les points de vue des personnages se succèdent de façon fluide.
Malheureusement, ce fut une déception au final. le concept d'une jeune femme issue d'une riche famille devant supporter la présence d'un garde du corps est sympathique. Mais l'histoire est vraiment cousue de fil blanc. Il n'y a aucun rebondissement. Les dialogues et les sentiments qui émergent sont écrits et décrits de manière assez caricaturale.
Et la fin paraît très bâclée... C'est à peine si on comprend les enjeux du ravisseur. Et quelle déception aussi de ne pas finir sur le père de la victime qui a commandité cette surveillance... Il manque quelques chapitres je trouve. Ça n'arrangerait pas le scénario d'ensemble, mais cela permettrait un meilleur aboutissement de ce projet à quatre mains un peu facile...

Alexandra parcourt le monde, tout en poussant ses différents gardes du corps à bout, ne voulant pas de cette protection que lui impose son richissime père. Jusqu'à ce que cette mission soit confiée à Tom Drake, qui ne va pas se laisser intimider.

C'est un roman assez court, qui se lit très facilement, en quelques heures. Cependant, malgré un résumé qui m'a tentée, ce n'est pas le genre de roman fait pour moi.
Je n'ai pas accroché avec le personnage d'Alexandra. Elle n'est pas antipathique, mais elle ne m'a pas touchée. Pendant la première partie du roman, je ne l'ai pas apprécié plus que ça, et par la suite, c'est l'intrigue qui ne m'a pas convaincue. Il manque des développements, des explications, pour apporter de la crédibilité.

C'est un roman léger, tout public. L'écriture est fluide, mais ce n'est pas pour moi.