« Se le dire enfin »
Résumé (432 pages)
De retour de vacances, sur le parvis d'une gare, Édouard laisse derrière lui sa femme et sa valise. Un départ sans préméditation. Une vieille romancière anglaise en est le déclic, la forêt de Brocéliande le refuge. Là, dans une chambre d'hôtes environnée d'arbres centenaires.
il va rencontrer Gaëlle la douce, son fils Gauvain, enfermé dans le silence d'un terrible secret, Raymond et ses mots anciens, Adèle, jeune femme aussi mystérieuse qu'une légende. Et
Platon, un chat philosophe.
Qui sont ces êtres curieux et attachants ?
Résumé (96 pages)
Deux voix, deux visages, deux récits. À travers la lumière de leurs journaux intimes, Édouard et Élise se racontent et se répondent. Ils avaient le même âge quand ils se sont rencontrés, quand ils se sont aimés. Ils se retrouvent trente-trois ans plus tard. Quel est cet amour si fort, si puissant qu'il peut renaître de la déchirure ?
Mon Avis
La plume d'
Agnés Ledig m'a transportée, plein de poésie tout en délicatesse. Les descriptions sont très imagées, très douces, juste sublimes.
J'ai trouvé les personnages très vrais, touchants dans leurs réflexions. Leurs émotions prennent aux tripes, nous soulèvent et nous emportent comme une lame de fond.
Le fond du roman est aussi très intéressant, car la ligne conductrice est en fait très simple : un homme, la cinquantaine, arrive à un tournant de sa vie et se rend compte qu'il s'est laissé porter par celle-ci, par la routine, par les habitudes, et qu'il en a oublié ce qui le faisait vibrer quand il était jeune. C'est un problème auquel beaucoup de gens peuvent s'identifier, la perte de sens dans sa vie, bien réglée et bien comme il faut de beaux sentiments, met l'accent sur l'hypersensibilité. comme personne. Sans que ça dégouline, sans l'indigestion du trop sucré.