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EAN : 9782824607375
416 pages
City Editions (30/03/2016)
3.95/5   11 notes
Résumé :
Amélie et Marion sont soeurs. Un jour, elles font un pari fou : relier, pratiquement sans aucun budget, la Patagonie en Amérique du Sud et l’Alaska en Amérique du Nord. Entre les deux, 80 000 kilomètres où tout n’est qu’improvisation. Elles doivent se débrouiller, faire du stop pour avancer et frapper aux portes pour trouver où dormir. Au cours de ces 646 jours ensemble, leur vision du monde va changer et les stéréotypes tomber. Du pauvre paysan au riche pilote d’av... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
En 2006, en plein coeur du désert australien, Amélie et Marion décident de mettre sur pied un pari fou : relier Rio de Janeiro à Prudhoe Bay, ville industrielle située sur les côtes arctiques de l'Alaska.

C'est 4 ans plus tard, fin septembre 2010, que les deux soeurs débutent leur voyage avec 6000 Euros en poche.
Elles le disent elles-mêmes, elles ont une destination à atteindre mais pas d'itinéraire précis ni de calendrier à respecter. le cadre est posé : la liberté de mouvements prime avant tout !

Ce qui fait réellement vibrer les deux soeurs, c'est l'imprévu, l'aventure du voyage et l'adrénaline qui l'accompagne.
Adepte de la débrouille, elles sont en mode impro et c'est véritablement ça qui donne du piment à leur voyage.
Pour ça, elles acquièrent rapidement les codes propres à l'auto-stop et s'adonnent à la pratique du couchsurfing. Elles passeront également une centaine de nuits sous leur tente plantée tour à tour dans le jardin des gens, devant les postes de police, près des stations services ou en pleine nature.

La route est jalonnée de spots magnifiques et insolites, d'échanges enrichissants et de centaines de rencontres tour à tour étonnantes, touchantes, loufoques, drôles, atypiques, parfois malheureusement risquées (toujours aussi navrant et désespérant de constater, ici comme ailleurs, la lourdeur et le manque d'éducation de certains hommes qui ne peuvent s'empêcher de considérer les femmes comme des proies potentiellement mises à leur disposition).

A mon sens, l'un des attraits de ce témoignage hyper vivant et bourré d'humour caustique, c'est que les deux soeurs sont parvenues, sans pour autant tomber dans la narration mièvre ou caricaturale, à mettre en lumière une philosophie profondément humaniste : les personnes croisées sur la route ont pour la plupart accepté avec un plaisir sincère et une bienveillance merveilleuse de partager leur toit, leurs repas, leurs fêtes de famille, leur temps, leur énergie, parfois leur maigres ressources.

Souvent, ce sont de véritables chaînes d'entraide et de solidarité qui se mettent en place pour aider et accompagner Marion et Amélie dans leur périple. Tout au long du parcours, les personnes rencontrées font spontanément appel à leur réseau personnel pour offrir aux soeurs une nuit au chaud ou un trajet en voiture.

Marion et Amélie terminent leur périple le 4 juillet 2012, après avoir parcouru 80 160 km et vécu 646 jours d'aventures juste incroyables. Un voyage qui, malgré certaines galères et petites baisses de moral (toujours passagères chez les deux jeunes femmes), restera pour elles sans aucun doute inoubliable.

Je me suis régalée à les suivre avec un réel coup de coeur pour les étapes en Amérique Latine et en Alaska. N'hésitez pas à aller jeter un coup d'oeil sur leur blog : on y découvre d'autres magnifiques photos qui donne juste envie de prendre son sac à dos et de partir découvrir ce qui se passe Ailleurs !
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Un formidable témoignage d'un grand voyage, bravo à ces deux soeurs.
Le point de départ de leur aventure : lors d'un séjour dans le désert australien, elles décident de traverser les Amériques, de Rio de Janeiro jusqu'en Alaska, avec un budget de 6000 euros seulement pour deux ans, d'où la nécessité de faire preuve d'ingéniosité.
Le voyage démarre à Rio de Janeiro, ville où elles sont accueillies par Rodrigo, un jeune carioca, contacté via le site « Couchsurfing », un premier contact festif dans une ville merveilleuse, dixit les deux soeurs, colorée et vivante. Nous y découvrons aussi une favela dans laquelle des milliers d'individus ont ancré leur vie, vivant dans la rue et sur les toits transformés en terrasse avec vue.
Les pays défilent ensuite avec le Brésil, Uruguay, Argentine, Chili, Bolivie. Ouf, petite pause en Bolivie : un pays très dépaysant, isolé, pauvre, dangereux. Première étape à quatre mille mètres d'altitude, où on leur apprend que des mineurs vivent encore dans des conditions déplorables. Puis direction Sucre, la capitale de ce pays, à plus de de 3000 mètres d'altitude, la vie est rude aussi.
Pérou, Equateur, Colombie, Panama, Costa-Rica …. Bon je ne vais pas tout vous décrire car leur voyage est encore long, surtout je vous encourage à vous plonger dans ce récit riche et enthousiasmant.
L'attrait de la liberté les tire vers le but, une citation : « plus on avance, plus on se dit que ça va être dur de rentrer. On aime cette vie nomade sur la route. »
Les deux soeurs intrépides déclarent préférer le stop au bus pour les rencontres et l'imprévu.
Dépaysant et enrichissant, une belle aventure que l'on suit avec grand plaisir.
Beaucoup d'humanité, cela rassure, notre monde est beau et beaucoup d'humains sont charitables. On ressort dynamisé et optimiste ! Une belle vision de notre planète : à mettre dans toutes les mains et à conseiller aux jeunes.

J'ai aimé aussi le livre en lui-même : son découpage, les cartes, et les deux carnets de photos insérés. de belles photos qui illustrent bien leurs aventures et qui donnent envie.
Lien : http://www.despagesetdesiles..
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Quelle belle surprise ce récit!! Etant habituée à ne pas lire ce genre de roman, je me suis laissée prendre par l'histoire de deux aventurières parcourant pendant deux ans les terres américaines et ne faisant que du stop.




De la Patagonie à l' Alaska, Amélie et Marion vont faire confiance à chaque personne qu'elles croisent.






Dans "Jusqu'au bout de la terre", les deux soeurs vont nous faire partager leurs rêves qui est avant tout conquérir l' Alaska en auto-stop et c'est chose faite.

Sacs sur le dos et ne disposant qu'un minimum de budget, les aventurières cherchent l'hospitalité auprès des gens même si le danger est proche car il faut se méfier malgré tout de l'entourage.


" Mais vu la tournure que prend le voyage, nous allons parler de stop dans notre blog. Alors autant prévenir tout de suite papa et maman qu'on se déplace tous les jours avec de parfaits inconnus. "



Il faut avant tout une belle complicité entre les deux soeurs et Marion et Amélie le font savoir à travers ce témoignage palpitant et enrichissant.



Elles vont nous faire découvrir de merveilleux endroits; chaque pays est décrit avec beaucoup de simplicité et les habitants sont tellement charitables. Que l'univers est splendide!







Les aventurières ont préféré " lever le pouce" car les rencontres sont plus humaines et instructives. L' auto-stop permet aussi de voir un nombre inconsidérable de personnes de toute nationalité passant du pauvre au riche.




" Jusqu'au bout de la terre" est aussi un périple où les émotions ressenties sont très fortes.



J'ai aimé l'enthousiasme et le courage de ces filles; elles ont su frapper à la bonne porte des habitants; c'est vrai qu'être une femme présente des avantages, les personnes font plus confiance et deviennent plus accessibles.



" Jusqu'au bout de la terre" est un voyage mythique et en traversant 19 pays de l' Amérique du Sud au Nord, les deux soeurs ont su relever un défi; faire des concessions, ne jamais baisser les bras et s'entendre toutes les deux plus que jamais .





C'est un très bon témoignage où le lecteur pourra trouver également à l'intérieur de celui-ci quelques photos de leurs parcours.

Lien : http://delphlabibliovore.blo..
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j'ai pas décroché une seconde! ce récit est clair et hyper rythmé! Petit coup de coeur pour leur périple au Honduras. Lesdescriptions m'ont vraiment donné envie de partir explorer cette partie du monde! Vous avez changé ma vision peut être trop européenne des Etats-Unis! Merci beaucoup! Vous allez finir par me convaincre de partir en stop avec mon frère jumeau dans les prochaines années! C'est un livre que je souhaite faire circuler au maximum, car vraiment c'est bourré de messages positifs! Je n'ai jamais eu de doute sur la solidarité des autres mais là, vraiment c'est une belle leçon! J'avais durant certaines pages l'odeur des fleurs, le gout du ressac sur les lèvres. Dur de décrocher et surtout de revenir bien souvent dans le métro parisien!
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Bien sympathiques ces deux filles. Et elles n'ont pas froid aux yeux ... Un livre un peu épais, mais qui fait passer un bon moment
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Au cours de ces 646 jours ensemble, nos visions du monde ont changé. Les stéréotypes ont été balayés. (...) Le jeu en valait la chandelle. Ce voyage n'a pas été uniquement un voyage d'endurance relevé pour tester nos propres limites physiques et psychologiques. Il a aussi répondu à un besoin de connaissance du monde, d'autrui et de nous-mêmes. Cette grande aventure a été une succession de challenges que nous avons relevés ensemble.
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Ce soir là, nous nous écroulons de sommeil, l'une sur le canapé, l'autre sur un matelas par terre, l'esprit curieux et le cœur heureux. A partir de maintenant, chaque moment sera un choix, une coïncidence, une chance, une galère, une occasion à saisir. Nous n'avons ni obligation ni timing. Pas besoin de courir, pas de rendez-vous, pas de clés. Nous pouvons décider de partir, d'aller à gauche ou à droite, nous choisissons notre chemin.
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Nous découvrons beaucoup sur nous-mêmes et commençons à nous poser des questions. Notre voyage a-t-il du sens ? Qu'avons-nous à apporter aux autres ? Nous avons essuyé des reproches sur notre mode de voyage et sur notre objectif. Nous ne sommes pas en mission humanitaire ou écologique. Nous ne sommes ni journalistes ni exploratrices. Voyager nous passionne. Pourquoi devoir justifier un rêve ?
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Cette fois-ci, il est vraiment temps de partir. Nous pourrions rester plus longtemps, mais, à ce rythme, nous n'atteindrons jamais notre but. Si par moments nous nous sentons reposées, en sécurité et en agréable compagnie, nous ne perdons jamais de vue où nous allons. Ce n'est ni un devoir, ni une obligation, juste l'envie d'avancer.
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Nous continuons sur le sentier et atteignons le point qui marque la fin de la route. Un panneau indique : ALASKA, 17 848 KM ! Nous en parcourrons certainement beaucoup plus pour y arriver. Atteindre un objectif est un moment de satisfaction d'autant plus intense que l'ambition est grande.
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Vidéo de Amélie Laurin
Deuxième partie de notre rencontre avec Amélie et Marion Laurin pour la sortie de "Jusqu'au bout de la terre" (City)
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