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Le fléau (roman) tome 1 sur 3

Jean-Pierre Quijano (Traducteur)
EAN : 9782253151418
764 pages
Le Livre de Poche (04/06/2003)
  Existe en édition audio
4.17/5   2123 notes
Résumé :
Éditions J'Ai Lu - n°2326 - Dépôt légal janvier 1988
Quatrième de couverture (édition complète)

On avait cru d'abord à une banale épidémie de grippe. Mais quand les cadavres se comptèrent par milliers, quand les villes se transformèrent en charniers infâmes, il fallut bien se rendre à l'évidence : le Fléau n'épargnerait personne.

Hagards, terrorisés, les rares survivants tentent de se regrouper. Tout est horrible, désorgani... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (185) Voir plus Ajouter une critique
4,17

sur 2123 notes
Le fléau a été pour moi une expérience paradoxale ..
J'ai été subjugué par cet univers qui sombre en un rien de temps dans une sorte de néant de civilisation aussi enfuie que disparue .
Le style fluide et cette peinture de ce monde est détaillée au point que je dirais qu'elle est ciselée , avec une caractérisation du tonnerre .
Le lecteur mesure l'étendue du désastre à chaque seconde , par le compte rendu de l'expérience des personnages qu'il croise et par leurs observations , souvent perplexes et désorientées aussi , et principalement .
Le texte est méticuleux et j'ai beaucoup apprécié cette ballade dans ce monde angoissant parce que vide .
Un vide qui interpelle de façons passionnantes des personnages de tous âges , de tous horizons sociaux-culturels , des gens aux problématiques psychologiques plus ou moins saines et plus ou moins opportunistes ainsi que plus ou moins adaptées à la nouvelle situation post-apocalyptique.
Cependant dès ce premier tome , et plutôt à la fin , il y a comme sorte de rendez-vous ultime qui se dessine , un topo du genre , Gog et Magog .
J'ai trouvé un peu trop irrationnel pour moi cet aspect du texte , et trop pour poursuivre le cycle au-delà de ce premier tome .
Dans le premier tome cependant , cela reste comme une sourde inquiétude qui se précise progressivement et qui n'est pas désagréable .
C'est un excellent roman post-apocalyptique à mon humble avis , et cela que l'on poursuive ou non la lecture , après ce premier tome .
Ce monde et ces personnages sont en effet tellement réels !
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Une erreur s'est produite dans un laboratoire ultrasecret, et la personne chargée de la surveillance prend la fuite avec sa famille, et le virus va se répandre sur la planète, en l'occurrence les USA, du moins pour le premier tome, déclenchant la panique, les morts à la pelle.
On fait la connaissance, peu à peu, des personnages et au début on ne sait pas trop à qui s'attacher car on se demande s'ils vont survivre ou non. On découvre aisni, Larry Underwood, un jeune chanteur qui vient de sortir son premier disque, Franny jeune femme enceinte, qui va voir disparaître des proches en faisant preuve de beaucoup de courage et de tendresse et qui décide d'écrire ce qui arrive au jour le jour dans son journal, Harrold, personnage bizarre dont on se méfie assez vite, Stu avec ses allures de cow-boy, qui sert de cobaye car il a été en contact avec le virus et en a guéri, Lucy et d'autres que l'on rencontre au fur et à mesure du périple.
Pour survivre, ils mettent leurs expériences et leurs connaissances en commun, ils partagent la nourriture qu'ils trouvent dans les supermarchés désertés, « empruntent des motos ou des vélos de la même manière et la plupart fait un cauchemar récurent où un personnage inquiétant les terrorise et ils comprennent que leur salut se trouve en la personne de mère Abigaël, âgée de 108 ans qui va les guider.
On comprend assez vite qu'il va y avoir parmi les survivants de cette apocalypse les bons et les mauvais…

Ce que j'en pense :

Cette édition du roman a été remaniée et Stephen King a consacré une large part à la description de la personnalité de chacun des protagonistes ; ce qui explique les 764 pages de ce tome 1. Ceci le rend très intéressant mais parfois, c'est long, on aimerait que cela avance plus vite.
Les scènes décrivant les morts atroces dues à cette maladie regorgent de détails, (cf. la scène du tunnel) de même que la violence avec laquelle certains personnages s'entretuent pour survivre, laissant apparaître leurs défauts profonds, leurs lâchetés, tous les moyens sont bons pour survivre et asservir l'autre pour certaines personnes. On se demande pourquoi certains survivent et d'autres pas, et sous entendu, pour ceux qui survivent, ont-ils une mission ?
Pour les vrais héros, ceux qui mettent tout en commun pour arriver jusqu'à mère Abigaël, ils ont aussi leurs forces et leurs faiblesses et on s'attache assez vite à la plupart, quand on a compris qu'ils allaient survivre et on se sent happé vraiment par l'histoire au bout de 200 pages environ.
Le mensonge d'état est bien mis en scène aussi : « de plus, certains groupes extrémistes ont fait courir le bruit que cette grippe était causée par un virus et que le virus aurait été mis au point par le gouvernement à des fins militaires. Américains, Américaines, il s'agit d'un mensonge inqualifiable. Notre pays a signé de bonne foi les accords de Genève sur les gaz de combat et sur la guerre bactériologique. Nous n'avons jamais… »
Malgré les longueurs, j'ai eu envie de continuer mais à petites doses, j'ai lu d'autres romans en même temps car je me sentais dans une atmosphère angoissante, et étant d'un naturel pessimiste vis à vis des humains et de la façon dont ils peuvent agir dans ce genre de circonstances, je redoutais des pensées du genre : « je savais bien qu'ils sont tous tarés, égocentriques, incapables du moindre geste altruiste… », car on n'échappe pas au cliché du délinquant raciste et imbécile, qui malgré la catastrophe, pense que tout est toujours de la faute des autres et tue pour le plaisir de tuer ou d'avoir le dernier mot.
J'ai très envie de continuer car je pense que si l'auteur a pris tant de peine à nous décrire la vie et la psychologie des personnages (il a, pour cela, étoffé ce roman, rajoutant beaucoup de pages) c'est pour qu'on comprenne mieux ce qui va se passer dans le tome 2.
Bonne expérience malgré les longueurs pour mon 3e roman de Stephen King

Note : 8/10

Lien : http://eveyeshe.canalblog.co..
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Le Fléau, un de mes King préférés, un long roman avec catastrophe et post-apocalypse.

Parce que la catastrophe n'est pas d'origine surnaturelle ou extra-terrestre, mais une erreur humaine et parce que des virus terribles existent réellement : plus de 25 ans après la publication de ce roman, le virus Ebola est toujours mortel, sans remède ni vaccin.

Parce que ce sont les États-Unis d'Amérique de bout en bout, d'Ogunquit dans le Maine (destination estivale de nombreux Québécois), jusqu'en Californie et au désert du Nevada, en passant par les champs de maïs du Nebraska et les Rocheuses. Un périple qui évoque pour moi de nombreux souvenirs.

Parce que les personnages sont variés, parfois typiques ou caricaturaux, mais surtout humains, et qu'ils formeront une nouvelle communauté…

Parce qu'on y trouve juste un soupçon de fantastique pour illustrer la lutte entre le bien et le mal, la noirceur et la lumière…

Parce que j'aime les histoires bien menées, avec beaucoup d'imagination, mais dans lesquelles on peut se demander : et si c'était vrai? Si la terre devenait une île déserte...
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Le Fléau, tome 1.
Une très belle édition au Livre de Poche, deux tomes dans un coffret cartonné joliment illustré avec étonnamment deux préfaces du King: une à lire avant de commencer, une autre destinée à l'après lecture. Une postface donc? Et placée avant mais pourquoi? Parce que lors de la première édition l'éditeur trouvant l'ouvrage trop long et trop cher à imprimer demanda à l'auteur d'en supprimer pas moins de … 400 pages! C'était en 1981. Courageusement Stephen pris lui même le scalpel pour disséquer son propre enfant! Dix ans plus tard SK pu facilement imposer une seconde édition intégrale cette fois! Bien sûr la notoriété et même la gloire étaient passées par là. C'est de ce texte intégral et définitif qu'il s'agit ici: un livre fascinant, un texte prolifique et foisonnant, des personnages nombreux, touchants et attachants, émouvants ou pathétiques, réels ou cauchemardesques, et terriblement vrais. le Bien et le Mal s'affrontent toujours devant des humains fragiles, perdus et -apparemment- sans défense… En effet l'apocalypse à eu lieu et leur nombre se réduit comme peau de chagrin dans une Amérique dévastée et dépeuplée.
Il semble que ce livre soit le préféré des grands lecteurs (ceux et celles qui ont tout lu) de Stephen King -écrivain hautement humaniste- et que les séances de dédicaces soient souvent le lieu de questions sur l'avenir de ses personnages comme si ces derniers étaient des êtres réellement vivants.
En tout cas une lecture incroyable, indispensable et inoubliable. (764 pages)
Vite je pars en plongée dans le tome2! Stephen King en immersion (790 pages) !!!
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Je relis pour la troisième fois ce roman fleuve. Malgré tout, je suis à chaque fois repris par l'ambiance qui règne dans ces pages.

Charles D. Campion est militaire. Il travaille comme gardien sur la base d'Atlanta, base qui abrite un laboratoire de recherches.
Il fuit en emmenant avec sa femme et sa fille…

Un accident est survenu au labo. Un virus excessivement contagieux a été libéré.

Campion arrive à Arnett en Oklahoma. Il percute les pompes de la Station-Service. Stuart Redman et ses copains approchent du véhicule et s'aperçoivent que les trois occupants sont morts. Ambulances, policiers et rapidement militaires sont prévenus. Arnett est mis en quarantaine…

Le cauchemar commence…
Comment empêcher l'extension de l'épidémie ?
Pourquoi Stuart Redman n'est pas contaminé ?
Comment tenir la presse à distance ?

Grand maître incontesté de l'horreur et du fantastique, Stephen King nous décrit avec moult détails les dégâts causés par le virus.

Le langage, souvent très cru, apporte une grande réalité aux descriptions qui jalonnent les étapes de la contamination.

Et puis avec l'horreur s'ajoute le fantastique. le cheval de bataille de l'auteur : la lutte du Mal contre le Bien.

Les différents protagonistes partagent le même rêve de l'homme noir qui les amènera à tous ce retrouver pour l'ultime bataille.

Je n'ai pas pu m'empêcher de relire ce texte avec le vécu de la période Covid que nous avons traversée. Même si le désastre humain n'a pas été aussi radical que décrit dans le roman, si les exactions de l'armée décrites dans le livre ne sont pas arrivées chez nous (peut-être ailleurs quand même), les déclarations « hasardeuses » des « grands pontes » de la médecine qui découvraient le virus au fil des jours ne sont pas loin des rumeurs que l'auteur fait courir dans son livre.

A lire et à relire.
Si vous ne connaissez pas S. King, voilà pour vous un bon roman
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Citations et extraits (107) Voir plus Ajouter une citation
- En réalité, je n'aimais pas tellement mes semblables, je le reconnais volontiers. Le dernier quart du vingtième siècle avait à peu près tout le charme, pour du moins, d'un vieillard de quatre-vingts ans qui se meurt d'un cancer du côlon. On dit que c'est un mal qui frappe tous les peuples occidentaux quand le siècle n'importe quel siècle tire à sa fin. Nous n'avons cessé de nous draper dans nos voiles de deuil et de crier partout : Malheur à toi, Jérusalem... ou Cleveland, selon le cas. A la fin du quinzième siècle, nous avons eu la danse de Saint- Guy. A la fin du quatorzième, la peste bubonique la peste noire a décimé l'Europe. A la fin du dix-septiême, ce fut le tour de la coqueluche, et à la fin du dix-neuvième, les premières épidémies connues d'influenza. Nous nous sommes tellement habitués à l'idée de la grippe - elle ne nous paraît guère plus méchante qu'un mauvais rhume, n'est-ce pas ? - que personne, sauf les historiens, ne semble savoir qu'elle n'existait pas il y a cent ans.
P463
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On voit des chats partout, une infestation de chats, et d'après ce que j'ai pu observer, les insectes continuent à vivre comme si de rien n'était. Bien sûr, les petits faux pas que l'humanité commet ne semblent que rarement les déranger - et I'idée d'un moustique qui attraperait la grippe est tout simplement trop ridicule pour qu'on puisse la retenir. A première vue, tout cela n'a aucun sens. C'est complètement fou.
P465
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- Ce qui m'intéresse dans ces rêves, c'est qu'ils paraissent annoncer une lutte. Nous semblons nous faire une image brumeuse d'un protagoniste... et d'un antagoniste. D'un adversaire, si vous préférez. Et s'il en est ainsi, peut-être sommes-nous comme ces gens qui vont prendre l'avion... et qui tout à coup ont mal au ventre. Peut-être nous donne-t-on le moyen d'orienter notre avenir. Une sorte de libre arbitre dans la quatrième dimension : la possibilité de choisir, avant les événements.
P732
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Si vous revenez par ici et si votre invitation tient toujours, j'accepterai sans doute de partir avec vous. Voilà le fléau de la race humaine. La sociabilité. Et le Christ aurait dû dire : « En vérité je vous le dis, lorsque deux ou trois d'entre vous se réunissent, un autre pauvre type va se faire casser la gueule dans pas longtemps. » Dois-je vous dire ce que la sociologie nous enseigne sur la race humaine ? En deux mots, ceci : Montrez-moi un homme seul, et je vous montrerai un saint. Donnez-moi un homme et une femme, et ils vont tomber amoureux. Donnez-moi trois êtres humains, et ils vont inventer cette chose charmante que nous appelons la « société ». Donnez-m 'en quatre, et ils vont construire une pyramide. Donnez-m'en cinq, et ils vont décider que l'un d'entre eux est un paria. Donnez-m'en six, et ils vont réinventer les préjugés. Donnez-m 'en sept, et dans sept ans ils vont réinventer la guerre. L'homme a peut-être été créé a l'image de Dieu, mais la société humaine a été créée l'image de Son grand ennemi.
P524
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« Abby, dit le Seigneur, tu as du travail à faire. Alors, je vais te laisser vivre, et vivre encore, jusqu'à ce que ta peau colle sur tes os. Tu vas voir tous tes enfants mourir devant toi, et tu continueras ta route. Je vais te laisser voir partir la terre de ton père, petit bout par petit bout. Et finalement, ta récompense sera de t'en aller avec des étrangers, de quitter tout ce que tu aimes pour mourir en terre étrangère, sans même terminer ton travail. Telle est Ma volonté, Abby », dit le Seigneur. Et moi, je réponds:«Oui, mon Dieu. Que Ta volonté soit faite. » Et, dans le fond de mon cœur, je Le maudis et je demande : « Pourquoi, pourquoi, pourquoi ? » Et la seule réponse que je reçois, c'est celle-ci: « Où étais-tu quand J'ai fait le monde ? »
P696
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« Holly » de Stephen King, traduit par Jean Esch, lu par Colette Sodoyez l Livre audio
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