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4,17

sur 5674 notes
Le Monde selon Garp est le seul livre que j'ai emprunté à la bibliothèque pour mes challenges (ABC 2015 et Challenge Variétés - livre paru l'année de ma naissance).
Je regrette de l'avoir emprunté car je le relirai volontiers et je vais de toute façon l'acheter. Et je vais ajouter au moins deux autres livres de John Irving dans ma PAL!
J'ai vraiment adoré ce livre et j'étais triste d'arriver à la fin.
Les personnages sont attachants, humains et les thèmes abordés sont variés. Je ne me suis pas ennuyée entre les situations abracadabrantes, loufoques et les drames, l'auteur m'a emportée, conquise.
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Un sacré livre , qui date tout en restant bien d'actualité car évidemment , le féminisme n'est pas mort et les combats à mener n'ont pas baissé en intensité.
John Irving trame une histoire complexe , linéaire dans laquelle le héros et ses proches s'ébattent ....C'est long mais cela se lit bien...les rebondissements nombreux . A lire ou relire!
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J'ai adoré le Monde selon Garp. Enfin, j'ai surtout adoré le finir !!!

Les deux cents premières pages ont été une torture, après, je me suis prise au jeu et le reste a été un plaisir.
J'ai fait la connaissance de John Irving l'an dernier, je crois, avec Une Prière pour Owen. Que j'ai adoré, sans restriction, ni bémol. le Monde selon Garp ressemble un peu à Une Prière pour Owen, dans la mesure où on suit le « héros » depuis sa conception jusqu'après son décès et que la vie de Garp tout comme celle d'Owen, sont d'une improbabilité et d'une loufoquerie rares !
Peut-être que ma difficulté à « entrer » dans le monde de Garp tient au fait qu'il a été écrit bien avant l'histoire d'Owen, en tous cas je l'ai trouvé moins bien, moins amusant, moins bien ficelé.

Alors le Monde selon Garp, au final, c'est un très bon roman et je suis contente de m'y être accrochée. John Irving y « dénonce », non, y dépeint, plutôt, certains travers de la société américaine : la pudibonderie, le poids de l'opinion publique, la violence et l'extrémisme, toujours, hélas, d'actualité aujourd'hui. Difficile de donner des détails sans spolier, ce qui serait dans le cas de ce roman, très ennuyeux, puisque la majeure partie de son intérêt tient aux effets de surprise.

Coup de coeur pour ma part à Roberta Muldoon. J'ai adoré ce personnage au coeur aussi grand que sa carrure d'épaules. J'ai bien aimé Jenny Fields aussi, la mère de Garp. Par contre, je n'ai pas accroché plus que ça avec Garp lui-même. Ni avec Helen, d'ailleurs.

Une chose est sûre, c'est avec plaisir que je retournerai dans le monde de John Irving !
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Lu pour un challenge, j'avais un peu peur de me lancer dans un livre qui n'est pas du tout mon style de lecture.
Finalement j'ai adoré la plume de l'écrivain, j'ai dévoré la vie de Jenny et de son fils ST Garp.
Ce roman traite de beaucoup de sujets comme le féminisme mais aussi la famille et la sexualité, parfois de manière satirique mais j'ai trouvé également drôle

Ce roman a été publié dans les années 70 mais reste pour moi d'actualité.
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Même après avoir lu plusieurs romans de John Irving, je suis toujours autant étonnée de la richesse des thèmes abordés : la sexualité, le féminisme, les rapports familiaux, le deuil, la transexualité, ... Ses romans fourmillent de personnages, de thèmes, d'émotions,...Alors oui, certaines réflexions ont un peu mal vieilli mais comme avec "l'oeuvre de Dieu, la part du diable" John Irving ne prend pas parti et laisse à chacun la possibilité de se faire son propre avis notamment sur le féminisme où chaque extrême est représenté.
Le point négatif de ce roman est peut être "le roman dans le roman".John Irving intègre à son récit des courtes histoires écrites par Garp, le personnage principal. Si ces histoires participent à la construction de Garp, elles perturbent le rythme du récit.(comme l'épilogue de fin un peu trop long à mon goût). Même si j'ai préféré "l'oeuvre de Dieu, la part du diable", " le monde selon Garp" Est définitivement un bon roman riche, loufoque et engagé.
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Le monde selon Garp est le monde du point de vue d'un écrivain dont le meilleur texte reste sa toute première nouvelle, fils de la première figure de proue - malgré elle - du féminisme, père anxieux et mari pas toujours fidèle, ennemi déclaré des ellenjamesiennes, ces femmes qui se sont volontairement coupé la langue en soutien à une jeune fille violée et mutilée. Ce qui m'a le plus impressionnée dans ce roman, c'est la façon dont l'auteur mêle burlesque et tragédie, parfois dans une même scène. Bien écrit, étonnant, invite à la réflexion, à la fois drôle et émouvant, le monde selon Garp se lit avec plaisir et ne laisse pas indifférent.
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C'est le premier roman de John Irving que j'ai lu, et qui m'a donné envie de lire les autres.
Même si j'y ai trouvé quelques longueurs, on ne peut pas rester insensible à sa vision du monde, de la place et de l'importance des femmes, c'est malgré tout une vision un peu désespérée.
Et surtout chaque lecteur va certainement garder à jamais le souvenir de quelques scènes inoubliables. C'est caustique, réaliste, froid parfois, humain aussi. Mon préféré c'est sûr.
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Durant la Deuxième Guerre mondiale, Jenny, la mère du héros désire un enfant sans s'encombrer du géniteur à plein temps. Infirmière dans un hôpital, elle "sollicite" donc un grand blessé pour concevoir Garp.

Puis Jenny devient auteure à succès et une voix respectée du féminisme grâce à son livre "Sexuellement suspecte", dont le fondement consiste à affirmer qu'une femme n'a pas d'alternative, sinon celle d'être épouse ou prostituée d'un homme.

Aspirant écrivain, Garp ne connaît pas le même succès littéraire que sa mère, mais fonde une famille.

Un roman désopilant et triste. Une double satire d'une Amérique à la fois puritaine et progressiste : critique au vitriol des extrémistes féministes, lesbiennes et transsexuelles, dur quotidien des mères célibataires, démon de midi touchant les personnes mariées, brutalité des hommes envers les femmes, vicissitudes du marketing éditorial...

Bref, un must.









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J'ai enfin lu le monde selon Garp que j'avais étudié à l'université en version film, mais je n'en avais lu que des extraits, en VO !
Le livre a la particularité d'être un roman féministe, écrit par un homme, et dont le personnage central est un homme, ce qui en fait un livre remarquable !
La place du père dans la famille est prépondérante, on découvre des personnages originaux, et attachants.
J'ai moins aimé les parties de "fiction dans la fiction" ce sont les romans écrits par Garp l'écrivain, qui sont inclus dans le livre, ça provoque un décrochage dans l'histoire.
Lecture à recommander !
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Soyons honnête, dans ce monde selon Garp, je n'en ai pas eu grand chose à faire de Garp. Non, le personnage qui m'a intéressé, c'est sa mère, Jenny, son refus des conventions et de l'existence toute tracée que sa naissance aurait tendance à lui infliger. Jenny choisira sa profession, son avenir, choisira sa vie, et de faire un enfant toute seule, utilisant un soldat blessé comme elle utiliserait une pipette de sperme, et elle refuse de s'en laisser conter! A la sortie du roman, dans les années 70, ce devait être tout à fait sulfureux comme thème.
Bon, c'est vrai, après un certain nombre de chapitres, j'ai fini par m'attacher un peu à Garp, mais j'ai eu du mal: les hommes adultes qui trompent leur femme avec l'étudiante/baby sitter, ça me donne plutôt envie de voir le personnage mourir de la syphilis, et j'ai besoin d'un minimum d'affection pour les personnages pour apprécier un roman!
Il n'en reste pas moins que cette écriture, basculant parfois du réalisme au grand-guignolesque, avec des portraits incisifs de personnages, est vraiment la preuve qu'Irving est un très grand écrivain.
Mon préféré reste L'oeuvre de Dieu, la part du diable, mais le monde selon Garp est aussi un bon roman.
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