AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Taraxacum


Soyons honnête, dans ce monde selon Garp, je n'en ai pas eu grand chose à faire de Garp. Non, le personnage qui m'a intéressé, c'est sa mère, Jenny, son refus des conventions et de l'existence toute tracée que sa naissance aurait tendance à lui infliger. Jenny choisira sa profession, son avenir, choisira sa vie, et de faire un enfant toute seule, utilisant un soldat blessé comme elle utiliserait une pipette de sperme, et elle refuse de s'en laisser conter! A la sortie du roman, dans les années 70, ce devait être tout à fait sulfureux comme thème.
Bon, c'est vrai, après un certain nombre de chapitres, j'ai fini par m'attacher un peu à Garp, mais j'ai eu du mal: les hommes adultes qui trompent leur femme avec l'étudiante/baby sitter, ça me donne plutôt envie de voir le personnage mourir de la syphilis, et j'ai besoin d'un minimum d'affection pour les personnages pour apprécier un roman!
Il n'en reste pas moins que cette écriture, basculant parfois du réalisme au grand-guignolesque, avec des portraits incisifs de personnages, est vraiment la preuve qu'Irving est un très grand écrivain.
Mon préféré reste L'oeuvre de Dieu, la part du diable, mais le monde selon Garp est aussi un bon roman.
Commenter  J’apprécie          140



Ont apprécié cette critique (14)voir plus




{* *}