J'aime beaucoup ce livre qui se passe avant la saga « la petite maison dans la prairie », quand la famille habitait encore au fin fond d'une forêt du Wisconsin.
On y découvre une vie rude mais heureuse, rythmée par les saisons et les opportunités : chasse à l'ours, moisson, mais aussi récolte du miel ou du sirop d'érable.
Ce tome-là est très intéressant pour en savoir plus sur la vie des pionniers car, n'étant pas sur les routes, on découvre le quotidien d'une famille. On va voir, à travers les yeux de Laura, alors toute petite, comment on charge un fusil (et on comprend pourquoi le père le charge avant de partir en forêt, vu le temps que ça prend), comment on fait le beurre, comment se récolte le sirop d'érable, le travail que demande l'abatage du cochon, une fois par an et qui ne s'arrête pas avec la mise à mort de la bête mais requiert la participation de toute la famille…
Le livre se déroule sur une année, ce qui nous permet de voir que celle-ci est vraiment rythmée par des tâches ne pouvant pas se faire à d'autres périodes.
On découvre le vrai visage de Charles Ingalls, barbu, moustachu et bien plus sévère que le personnage joué par Michael Landon !
La famille vit presque en autarcie et Laura, à 5 ans, si elle sait qu'il existe des villes où son père va échanger des fourrures contre des articles qu'il ne peut pas produire lui-même, n'a jamais vu de ses yeux cet endroit où, parait-il, les maisons sont toutes les unes à côté des autres ! Pour elle qui vit dans une petite maison depuis laquelle on ne distingue que les arbres de la forêt, la ville l'intrigue au plus haut point.
L'entente entre Laura et Marie n'est pas non plus toujours au beau fixe et elles se chamaillent assez souvent.
Le livre reste relativement court et sert avant tout à présenter la famille Ingalls et à mettre en place l'époque dans laquelle ils vivent.
Même si la vie est rude, et manque du confort auquel nous sommes habitués à notre époque, on peut voir qu'il y a une très forte cohésion familiale assortie d'une foi profonde qui fait qu'ils supportent sans mal les petits inconvénients de leur vie, un peu sauvage.
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Marie était plus grande que Laura et elle avait une poupée de chiffon appelée Nettie. Laura n'avait qu'un épi de maïs enveloppé dans un mouchoir, mais c'était une bonne poupée. Elle s'appelait Suzanne.
Livre de Bord N°98 du 30 novembre 2010Livre de bord, une émission présentée par Nicky & Brice DepasseInvités : Lorant Deutsch, Didier Vandermeulen et François SionnièreAu programme : Metronome illustré de Lorant Deutsch (Michel Lafon), Thomas Drimm 2 La guerre des arbres commence le 13 de Didier van Cauwelaert (Albin Michel), La mini bibliothèque de Maurice Sendak (L'Ecole des loisirs), La petite maison dans la prairie de Laura Ingalls Wilder (Flammarion), Fritz Haber (Un vautour c'est déjà un aigle) de Didier Vandermeulen (Delcourt), Blake & Mortimer : La malédiction des trente deniers de Jean van Hamme (Blake & Mortimer), Wayne Shelton : Son altesse Honesty de van Hamme et de Nayer (Dargaud), 1001 conseils pour écrivains en herbe (Casterman), La maison de Lulu (Père Castor), Où est monsieur Sommeil ? (Casterman), Je ne sais pas maigrir du Dr du kan (J'ai lu) et Psychedelic vynils (1965 - 1973) de Philippe Thièyre (Editions Stéphane Bachès).
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