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EAN : 9782841868919
299 pages
Michalon Editions (07/06/2018)
4.37/5   15 notes
Résumé :
Il manquait quelque chose en moi. Je ne savais pas où chercher, alors j'ai commencé par le frigo.

10. C'est le nombre de messages que lui et moi avons échangés en quelques jours.
7. C'est le nombre de kilos que j'ai perdus, quelque part dans cet espace-temps.
J'ai perdu le sommeil tout juste après l'appétit. Le premier me fatigue, le second m'arrange. Plus besoin de lutter contre quoi que ce soit, rien à vomir, ça rend la vie tellement p... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Par où commencer ? J'ai emprunté ce livre à la médiathèque, attirée par la couverture, mais aussi intriguée par le titre du roman, ayant moi-même des problèmes avec la nourriture...
J'ai mis deux mois à le lire, afin de le savourer et de me remettre à chaque fois de mes émotions.
Avez-vous déjà eu le sentiment que vous auriez pu être auteur des mots que vous êtes en train de lire ? J'ai été touchée, transportée, frappée par ceux de Mélina Hoffmann. Je me suis retrouvée dans tellement de situations similaires ; et là ne sont pas uniquement abordés les troubles alimentaires de la narratrice, mais également sa vie de jeune femme, son coeur qui balance, ses difficultés au niveau de ses études, mais surtout son envie de vivre et de ne pas rester ancrée dans la routine de son quotidien. Un tourbillon de sentiments incroyablement bien décrits et exploités en profondeur !
5 étoiles ne sont pas suffisantes afin de noter ce roman. Si l'auteure passe un jour sur cette page, je souhaite simplement la remercier pour le poids qu'ont eu ses mots, pour la manière dont ils ont touché mon âme !
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Magnifique, puissant et troublant.
L'enfer que vit le personnage est décrit avec force et énergie. C'est très subtil d'avoir su également raconter les autres parties du quotidien, différentes et pourtant intimement liées à la maladie. le besoin de plein pour combler le vide, et le besoin de vide pour se soulager du trop-plein; puis l'abstinence trop stricte face aux addictions et l'addiction au sport. Et tous les domaines autres de la vie qui dansent autour de ça.
J'ai été bouleversée à en avoir la tête qui tourne et les larmes aux yeux pendant et encore après la lecture.
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le livre de #melinahoffmann qui nous plonge dans l'univers de cette jeune fille rongée par la maladie. #faimdevie nous entraîne dans l'enfer de la #boulimie et de l'#anorexie qui n'aura de cesse de détruire la vie de cette jeune fille d'à peine 16 ans et ce durant 8 longues années. Entre culpabilité après chaque repas, dégoût de soi, pseudo maitrise de son poids, dépression, perte de son identité, manger sans cesse ou plutôt bouffer comme le dit si bien Mélina, vomir encore et encore, mentir à son entourage et surtout à soi même en se persuadant que l'on est pas malade, ce livre m'aura marqué et parlé personnellement. On ne peux réellement comprendre ce que c'est de vivre ça à moins de l'avoir vécu
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C'est un livre en demi-teinte, mi sucré mi amer. Un livre qui glace par sa véracité terrible dessinée par une plume légère. Un livre où l'on fréquente, main dans la main, la détresse et la joie de vivre. Un livre au coeur lourd soulevé par des élans d'espoir. Faim de vie, trois mots pour quinze ans de cauchemar.

Mélina Hoffmann revient sur ses quinze ans de descente aux enfers, quinze ans que l'on résume froidement sous les trois lettres de TCA (Troubles du Comportement Alimentaire). Sans pudeur, toujours avec les mots justes, Mélina Hoffmann nous entraîne dans cette spirale infernale que constituent l'anorexie et la boulimie. Loin des récits enjolivés et des tournures enchantées, Faim de Vie pousse son lecteur dans la réalité brute de cette maladie encore trop méconnue. Les crises de boulimie, les vomissements de plus en plus fréquents, les chutes de tension, le mensonge. Et puis la guérison qui n'apparaît que comme un mot vague et lointain, un monde en arrière-plan qui semble ne pas, ou peu, percevoir cette terrible réalité. du bout de son écriture douce et de phrases souriantes, la jeune femme nous emmène dans ce passé douloureux, mais traversé de rayons de lumière. Avec toujours le même message : la vie, cette chose merveilleuse.
Lien : https://combat-jeune.com/201..
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un livre dont la lecture m'a beaucoup bouleversé.
Pour moi, le livre reçu était un livre sur les troubles alimentaires, je m'attendais à avoir une descriptions des TCA et d'avoir des témoignages.

Alors que, j'ai vécu l'histoire de Melina, bouleversante dans le récit de son histoire personnelle, des années mise de côtés, avec l'espoir d'être entendue, avec les lecteurs de son livre.
Et oui, Melina je te comprend tellement.
D'éprouver ces difficultés de ne pas être entendue, comprise, de voir la vie défiler sans avoir le panneau stop, le panneau urgence et d'être à l'extérieur de ce corps qu'on voit souffrir.
J'ai apprécié les mots employés, elle ne parle jamais de nourriture mais de '' bouffe''pour exprimer son problème, de se remplir quand on est pas rempli d'amour ni d'affections. ♥️
Ce livre fabuleux est à gagner, mais je vous préviens que ce livre est le résultat de la souffrance de Melina et qu'il n' est pas à prendre à la légère !! Ce livre m'a ému car étant dans le sens inverse de boulimie, grignotage, et de manger mes émotions, j'ai découvert l'autre sens, de l'anorexie, se faire vomir, vomir sa vie et ses souvenirs.
Lien : https://www.instagram.com/ma..
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Aujourd'hui, j'ai promené mon sourire dans les rues de Paris et j'ai dessiné des soleils avec mes yeux au-dessus des gens qui avaient le regard pluvieux. J'ai souri aux âmes perdues qui semblaient guetter dans le ciel gris un éclat de lumière improbable. J'aurais aimé leur dire de chercher en eux plutôt, c'est souvent là que se cache le soleil. Personne n'y pense.
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Je suis malade. Aujourd’hui je le sais. Mais un jour je l’espère, j’écrirai cette phrase au passé. Ce ne sera pas un passé simple, non. Plutôt composé de souffrances, de mal-être, de désillusions. Mais d’espoir aussi. Infime lueur, presque invisible, presque éteinte, que je sens malgré tout, que je devine, que j’invente s’il le faut. Parce que je ne me laisse pas le choix.
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Je voulais réussir à toucher mon père en faisant quelque chose d'incroyable pour lui, j'avais réussi à le bouleverser en l'aimant, tout simplement. C'était d'amour dont mon père avait toujours eu cruellement besoin. C'est de ça dont nous avons tous besoin.
Mais j'ai beau chercher, dans les placards, il n'y a rien qui ressemble à ça.
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C'est ça, le problème quand on aime une personne pour ce qu'elle nous apporte plutôt que pour ce qu'elle est. Un jour, on finit par trouver en nous ce qui nous manquait, parce que c'est toujours là que ça se trouve en fait, et alors on n'a plus besoin d'elle. C'est juste de l'amour propre, au fond.
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Pour me libérer un peu, j'écris de plus en plus. J'écris pour respirer, pour soupirer, pour vomir les restes. J'écris pour mettre des mots sur ces maux indigestes, pour en faire quelque chose.
J'écris pour rester en vie.
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