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EAN : 9782811200732
288 pages
Milady (09/01/2009)
3.44/5   234 notes
Résumé :
Cela commença par un tremblement de terre. Dans la confusion, au milieu des cris des victimes, personne ne prêta vraiment attention à ce brouillard jaunâtre qui, s'échappait de la terre éventrée et que le vent eut tôt fait d'emporter vers la campagne anglaise. Puis des massacres inexplicables, déments, furent signalés sur le passage de la nappe de brouillard. Elle se mit à croître, progressant inexorablement vers les zones les plus peuplées de l'Angleterre.
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Critiques, Analyses et Avis (50) Voir plus Ajouter une critique
3,44

sur 234 notes
Gare au brouillard!

Car....:

.... si de hasard, vous deveniez une menace?
Qui protégerait vos proches de.... vous-même?

Je découvre James Herbert, à travers Fog. Quel plaisirs ! Quelle surprise ! Je friserais presque la déraison, si je devais m'aventurer à trop vous en dire. Pardonnez-moi, j'ai l'esprit « embrumé ».

Si son histoire de rongeur, est aussi palpitante que Fog,
Je n'ai que plus de curiosité à découvrir la trilogie qui l'a propulsée au sommet.

Stephen King aime prendre son temps pour la mise en place. Mais Herbert nous attrape par le col, et nous jettes à la flotte ! Pas même passé le chapitre 1, que le ton est donné ! Mieux encore, il poursuit ce rythme, nous tenant en haleine. Pas de passage creux ! A peine a-t-on le temps de se faire la réflexion que BOUM, il nous en remet une couche.

Fog, est l'histoire d'un brouillard échappé du sol, lors d'un tremblement de terre. Celui-ci rend "démentes" toutes personne entrant à son contact, avec un effet immédiat, ou à retardement. Selon l'organisme de tout à chacun. Les morts se suivent et se succèdent, prenant plus d'ampleur. Il décrit les faits d'un franc « écrire » électrisant. Je pense au passage d'un révérend qui urine sur sa congrégation, D'un ancien militaire (aux tendances pédophile) qui ne demande qu'à avoir son sexe cisaillé, (pourvu qu'on lui touche!), des animaux effarouchés... etc.

C'est qu'il a de la suite dans les idées !

Il est capable d'émouvoir également.

Du reste, Herbert maintient beaucoup de cohérence. J'aime ça !

Des défauts ?

Oh, peut-être simplement le premier passage chez la flicaille, aux niveaux des dialogues et réaction. Mais rapidement repris en main, et soigneusement poursuivi. MERCI ! Globalement les personnages sont bien décris, et leurs histoires suffisamment établie. Petit +, pour sa manière brève mais combien plaisante, de nous en dire sur qui étaient les victimes avant que drame vienne.

Merci à Greg, mon tendre à moi, de m'avoir fait découvrir ce livre.


L.G ....
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«Fog», je le défini comme un livre divertissant, suffocant et déstabilisant !

Il y a une citation qui le représente bien : «Ce brouillard, c’est quoi ? Je n’en sais fichtre rien. Mais je te parie une chose, c’est l’homme qui l’a fabriqué. Affaire de pollution, à mon avis. Comme les rivières où on trouve des milliers de poissons morts, à cause de ces saloperies d’usines qui déversent leurs cochonneries. Cette fois-ci, quelqu’un a déversé quelque chose dans l’air, du gaz ou des trucs chimiques, je ne sais pas moi, et on ne le contrôle plus. Comme dans les films d’horreurs.»

«Fog» est mon deuxième livre de James Herbert. J’ai choisi celui-là à cause des belles critiques sur Babelio. «Fog» est un roman fantastique britannique, paru en 1975. Il est traduit par Anne Crichton, édité par l’édition J’ai lu. Il contient 314 pages et lorsque je regarde la page couverture, on devine bien que c’est mystérieux et ténébreux. Je me sens envahie par un sentiment de peur et d’inconnu…

L'histoire:
Quand tu ouvres le roman, tu ressens dès le début, une ambiance étrange. Tu te sens happée par un brouillard et c’est comme si partout autour de toi, ta vison est embrouillée. James Herbert t’amène dans une atmosphère sombre et in-quiétante. Tu te demandes : «Où est-ce que l’auteur veut te diriger ?» Tout de suite, tu fais la connaissance de Holman. C’est le héros du livre. Il est fonctionnaire au ministère de l’environnement. On le voit revenir de mission. En parcourant un village, il devine qu’il se passe quelque chose d’anormal. Tout à coup, la terre tremble et il s’aperçoit qu’il y a de la fissure qui file vers un nuage orage. C’est la catastrophe. Il se rend compte, que c’est nuisible, et ça peut avoir des conséquences graves. Holman fait une découverte par la suite et soudain il a peur. Il se demande ce qui va arriver si les gens hauts placés n’agissent pas.

Quelques petites précisions:
L’histoire se passe à Londres. C’est là qu’on voit l’étendue du désastre. Les habitants ne s’imaginent pas qu’ils sont touchés par une toxine. On voit qu’il a des événements inattendus qui se passent. Les gens changent et ce n’est pas en s’améliorant. On constate au fil des pages l’inconcevable.

Les personnages:
À mes yeux, les personnages importants de l’histoire sont Holman, Casey et Barrow. Je me suis beaucoup attachée à Holman. C’est un homme droit, loyal et déterminé. Il est un peu comme un superman. Il y a cette citation qui l'identifie bien : C’est lui qui fait le charme de l’histoire. J’admets que les autres personnages, il y en a beaucoup trop. Je me suis sentie comme perdue et désintéressée. Mon attention se porte plus sur Holmes et sur son entourage.

Mes impressions:
Dans ce livre, j’aime beaucoup l’environnement : je trouve qu’être engloutie par un brouillard amène en partant un malaise. Dès le départ, tu te poses des questions : «Si ma ville serait engloutie et si elle serait exposée à un poison, comment je réagirais ? Est-ce que je ferais tout pour me sauver, est-ce que je serais tenté d’aider les autres ? » On ne peut pas le savoir sans y avoir été exposé. L’auteur James Herbert parle ici de la fraternité entre les personnages. On voit différents lieux que le brouillard contamine. En l’espace d’une seconde, tout peut changer. Si des fous décident de faire le mal, comment un simple citoyen peut l’en empêcher ? Il y a des thèmes qu’ils y abordent : la pollution, la prise de solutions et la survie. On réagit tous différemment et je mets ici une citation qui le résume bien :

La finale:
J’avoue que la finale m’a amenée beaucoup d’émotions : qu’est-ce qui va arriver à Holman et qu’est-ce qui va arriver à la population ? Il y a trois mots qui me viennent à l’esprit : angoissant, émouvant et prenant.

La conclusion:
C’est un livre pour passer un bon moment de détente : il y a de l’action, des scènes sanglantes et des moments émouvants. On y retrouve de tout. Il y a aussi des longueurs, que j'ai trouvées longs. Je n'ai pas lâché mon livre car le sujet est bien exploité. C’est un miracle car souvent mon esprit vagabonde et je lâche mon livre. Je suis trop curieuse, je voulais toujours savoir ce qu'il était pour arriver à Holman. C'est un peu mon superman, mon héros.
Pour finir, je peux dire que j'ai relevé un défi : ma critique est rendue. Il n’est pas un coup de cœur mais je crois que la thématique amenée peut toucher le cœur des gens.

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J'avais ce livre dans mes pense-bêtes depuis fort longtemps… J'ai fouiné, recherché sur mes sites d'achat et je l'ai enfin trouvé accompagné de plein d'autres amis…
C'est grâce à @nicolak (et je t'en remercie), qui avait fait une critique sur un coffret « fin de siècle » que j'ai eue envie de lire cet ouvrage. C'est même grâce à cette critique que nous nous sommes rencontrés… Arrêtons là mon histoire personnelle et parlons du livre…

Un récit qui m'a tenu en haleine tout le long du recueil, j'adore James Herbert que j'ai découvert avec le roman « les autres » que je vous conseille vivement.
Une fin évidente, mais bienvenue, des enchaînements d'événements inattendus entrecoupés de terreur, d'humour, de rage et de course-poursuite… Tout ce qu'il faut pour passer un très bon moment de détente et d'angoisse :-).

Bonne lecture !
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Dans la nuit du 25 au 26 septembre 2013, l'usine Lubrizol de Rouen laisse échapper un nuage de gaz "faiblement toxique" (sic!)

Ce nuage se déplaça à l'est jusqu'en région parisienne, à l'ouest jusqu'au sud de l'Angleterre.

Nous nous trouvions sur le passage du nuage, et je me suis souvent demandé ce qui serait arrivé si il avait été plus que "faiblement" toxique...

Une réponse possible -quoique qu'assez peu probable !-se trouve dans ce roman de James Herbert.

A la suite d'un séisme dans un village anglais, un nuage de brume jaune apparait et se déplace et là où il passe intoxique les gens.

Mais d'une façon plus grave et plus insidieuse que de provoquer des crises d'asthme ou des nausées ( Lubrizol )
Les intoxiqués deviennent tout simplement des fous dangereux !

Bon, le livre écrit en 1975 a un peu vieilli et il faut bien sûr le recontextualiser.
Pas d'internet ni de portable en 1975 par exemple.

Il faut en revanche se souvenir que dans les années 70 le genre "catastrophe" était assez prisé, notamment au cinéma, et "Fog" entre à mon humble avis plus dans cette catégorie que dans celle du fantastique.

Un bon moment de lecture au final, un récit bien mené sans temps mort.

PS : Presque six ans jour pour jour après la fuite, le 26 septembre 2019, l'usine Lubrizol prenait feu, occasionnant de lourdes pollutions, voilà...
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Un tremblement de terre inattendu dans la plaine Salisbury fait apparaître une gigantesque faille au milieu d'un village et engloutit maisons et habitants. John Holman, employé par le ministère de l'Environnement était dans les environs pour enquêter sur les agissements du ministère de la Défense. Sa voiture tombe dans la faille mais il réussit à s'en extraire avant qu'elle n'achève sa chute. Pendant son escalade jusqu'à la route un brouillard jaune et épais remonte le long des parois et le submerge. Il en sort violent et avec le vif désir de se suicider.

Le brouillard s'épaissit de plus en plus et se déplace dans la campagne au gré des vents. Quelques minutes ou quelques heures après avoir été engloutis par cette masse, les êtres deviennent fous, suicidaires ou meurtriers ! Des événements dramatiques se succèdent sur le trajet du nuage et le gouvernement met en place une commission pour comprendre ce phénomène et le combattre.

Ecrit au milieu des années 70 ce roman n'a pas vraiment souffert des avancées technologiques et peut encore s'adapter à notre époque. le côté thriller n'est pas très fort et l'angoisse monte peu alors qu'il y a des monstruosités qui se déroulent. Mais je me demande pourquoi des scènes d'amour aussi détaillées au milieu de cette histoire ! D'autant plus qu'elles n'apportent rien au drame.

Lecture agréable, fantastique certes mais gentillette et non pas horrifique !

CHALLENGE MAUVAIS GENRE 2020
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critiques presse (1)
eMaginarock
20 août 2019
Ce roman part d’un point de départ intéressant et se déroule avec un certain sens du suspense ; cependant j’ai trouvé que cette idée de départ [...] n’était pas assez exploitée et que le scénario souffrait de plusieurs longueurs. L’ensemble est sous-tendu par une moralité dépassée.
Lire la critique sur le site : eMaginarock
Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
" C'était une façon de se protéger, il le savait; il avait toujours eu la capacité, ou peut-être l'infortune, d'établir une distance sur le plan émotionnel, et ce chaque fois que la situation devenait intolérable : soit qu'il se jetât dans l'action, soit qu'il se retranchât dans une froide logique. Ce n'était pas sécheresse de coeur, car l'émotion affluait en lui après l'événement. Non c'était aptitude naturelle à survivre."
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Cette fois, il remonta un homme.
Un homme recouvert des pieds à la tête de boue et de poussière, qui grommelait en poussant des cris et voulait retourner se jeter dans l'abîme, au point qu'il fallut cinq personnes pour le retenir.
Un homme qui avait perdu la raison.
La brume qui montait du précipice ne s'étala pas en surface, mais s'éleva en une colonne dense, régulière, dont le centre paraissait luire faiblement - à cause simplement des rayons du soleil qui la traversaient ?
Les villageois observèrent son ascension dans le ciel, où elle forma un volumineux nuage jaunâtre comparable au champignon que dessine l'explosion d'une bombe à hydrogène, même s'il était de taille beaucoup plus réduite. Puis le bas de la colonne se détacha du sol et se fondit dans le nuage.
On eut tôt fait de l'oublier quand les vents le chassèrent, sans le disperser, en le poussant telle une énorme masse solide, loin du village en ruine...
(extrait du premier chapitre du volume paru aux éditions "Presses Pocket" en 1975)
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Chapitre 2 :
C'était le moment : Holman entreprit de la tirer à lui. Bien qu'elle fut très légère, c'était difficile à cause de sa position incommode. Mais peu à peu, il la hissa complètement sur le rebord; restait à l'amener contre sa poitrine.
- Tiens-toi à moi mon petit, lui dit-il avec douceur. Mets tes bras autour de mon coup et serre, serre bien fort. Voilà, très bien. Maintenant, place tes jambes autour de ma taille.
Elle obéit dans une sorte de léthargie, mais ces jambes étaient trop courtes pour enserrer le torse de l'homme; elles se posèrent sur ses hanches.
- Bon, reste comme ça, et tout ira bien. chuchota-t-il.
Avec ce fardeau qui l'éloignait de la paroi, l'escalade de la fissure était beaucoup plus ardue. Les muscles des bras, et des jambes étaient à toute épreuve, raidis sous l'effort. Heureusement, l'endurance était sa spécialité !
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Chapitre 4 :
Une odeur légèrement âcre atteignit ses narines, et quelques chose de ténu frémit dans sa mémoire, concernant le séisme de la semaine précédente. Bien qu'il en ait gardé très peu de souvenirs - ce qui , selon le corps médical, était parfaitement normal, certaines zones de son cerveau étant encore sous le choc - cette odeur, cette teinture jaunâtre, cette atmosphère même éveillaient quelque chose en lui. Pris d'une sueur froide, il arrêta la voiture.
- Qu'y-a-t-il Holman ? demanda Casey, la voix inquiète.
- Je ne sais pas, une... une impression. C'est ce brouillard... il me semble que je le reconnais.
- Les journaux parlaient d'un nuage de poussière ou de fumée qui provenait de la cassure, peut-être causé par une explosion souterraine. John, ce n'est pas normal, ce brouillard. Et si c'était le même ?
- Non, impossible. Un nuage ne reste pas tel quel. Depuis le temps, le vent l'aurait dispersé.
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Chapitre 5
- Je sais, Holman. Mais j'ai vécu un cauchemar. Ne pas savoir si tu guérirais, si nous nous retrouverions un jour, si même si tu guérirais, si nous nous retrouverions un jour, et même tu me tiendrais contre toi, maintenant... J'ai appelé Théo. (son père) J'allais te quitter, rentrer à la maison. Mais en lui parlant, j'ai compris que c'était impossible. Le lendemain, je suis retournée à l'hôpital et ils m'ont annoncé que tu risquais de mourir... Alors, j'ai compris que je ne serais rien sans toi. Mes liens avec mon père n'auraient jamais la même force, il ne pourrait jamais te remplacer.
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Videos de James Herbert (5) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de James Herbert
Bande annonce de la série,The Secret of Crickley Hall, adaptation du roman de James Herbert
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