AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
La Treizième génération tome 2 sur 2
EAN : 9782265043992
189 pages
Fleuve Editions (04/10/1990)
3.83/5   12 notes
Résumé :


En treize générations, les émigrants ont reconquis le bonheur et la douceur de vivre. Mais qu'importe aux Terriens, avec leur force et leur orgueil démesurés ? Ce qu'ils voudront, ils le prendront. Qui les en empêcherait ?

Alors que pourront faire les descendants des déportés pour protéger le rêve de leurs pères ?
Que lire après La Treizième génération, tome 2 : Pedric et BoVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Second et dernier tome de la treizième génération après Ross et Berkel.

Les terriens sont arrivés et ont envoyé des observateurs en "immersion", dont un chez Pédric. Pourquoi sont-ils là ? C'est tout l'enjeu de ce tome et l'on verra à travers quelques voyages, en ULM bien sûr, de beaux paysages et quelques conversations intéressantes.

Une occasion pour découvrir un peu mieux le fonctionnement politique et économique de notre société idéalisée (en surface, on est sur du Fleuve Noir de 200 pages, n'oublions pas).
On passera allègrement sur les raisons assez ridicules de la présence des Terriens ainsi que sur le « happy end » attendu, tout aussi peu crédible. On s'intéresse plus à la façon dont est raconté l'histoire, aux anecdotes annexes et la mignonne histoire d'amour, du Hérault pur jus, qu'au scénario bancal mal ficelé.

Idéal pour un petit voyage en train ou en avion.
Commenter  J’apprécie          480
Ce roman ne peut être lu sans avoir lu le premier volume dont voici ma critique.
http://www.babelio.com/livres/Herault-La-Treizieme-generation-tome-1--Ross-et-Berkel/267158/critiques/1189201
Evidemment, la question que l'on se pose, celle des intentions des terriens vis à vis de la colonie, est dévoilée dans ce deuxième tome, et même si l'explication est un peu tirée par les cheveux, on se prend au jeu, on se laisse embarquer par le rythme de l'aventure et on se dit qu'on a passé un moment agréable avec ce roman. Pour ceux qui aiment la SF baba cool écolo post soixante-huitarde. Moi j'aime...
Commenter  J’apprécie          130
Pédric doit accueillir une Terrienne qui ne le lâchera pas d'une semelle pour découvrir sa façon de vivre, pour évaluer une société étrange aux yeux des voyageurs.
Cette cohabitation forcée provoque un comique de situation un peu stéréotypé mais aussi une ambiance paranoïaque de surveillance et de jugement, l'attitude arrogante et cachotière des Terriens occasionnant la constitution d'une résistance clandestine. La société utopique décrite par P.-J. Hérault est totalement coupée de l'extérieur, sans frontières sur la planète, sans communautarisme et organisée dans des intentions de démocratie directe. le texte est joyeux, un peu potache sans franchir les limites, les héros sont beaux et intelligents, soudés par une camaraderie indéfectible, les femmes sont drôles et malignes mais pas très belles. C'est un savant mélange entre les voyages, la faune exubérante et le système planétaire détaillé de la fantasy, le socle scénaristique d'une science fiction politique et morale, l'action éclatante et le mystère organisé d'un polar, qui forme un récit dynamique présentant une humanité qui peut évoluer raisonnablement. Ross et Berkel, en introduction de ce diptyque, sont des visionnaires rêveurs à l'origine d'un projet millénaire, graine plantée par des démiurges dans une cosmogonie malicieuse.
Lien : https://lesbouquinsdyvescalv..
Commenter  J’apprécie          30

Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Pour nous la sanction qui frappe un délinquant n'est pas une punition. Parce que cela voudrait dire qu'une fois la peine purgée, tout serait oublié. Trop facile. Un criminel passerait vingt ans en détention par exemple, et reprendrait sa place comme si de rien n'était ? Ah non. Cet homme-là est dangereux pour les autres. Et la sanction doit protéger la société contre un individu dangereux. C'est pourquoi nous n'avons pas de prison. (...) Nous pratiquons l'exil. (...) Les délinquants sont d'abord envoyés sur une île lointaine, où ils se trouvent avec des délinquants de même importance. Les voleurs avec les voleurs, les violents avec des violents, les criminels avec des criminels. Ils trouvent sur place de quoi se loger normalement et survivre. Ils peuvent cultiver, faire des élevages. Mais dans tous les cas, ils doivent travailler pour subvenir à leurs propres besoins. (...) Leur peine terminée, ils sont amenés sur une autre île, où ils accomplissent le même temps, dans des conditions de vie différentes. Ils y trouvent de vraies petites villes, notamment. Sauf les criminels, qui ne quittent jamais leur lieu d'exil jusqu'à la fin de leurs jours. Nous ne supportons pas la violence.
Commenter  J’apprécie          320
Quel était le couillon qui avait dit en substance que les combats désespérés sont les plus beaux ? Dans un fauteuil, oui! Sur le terrain, le plus important est de survivre.
Commenter  J’apprécie          340
L'univers est peuplé de cons, ce monde-ci comme n'importe quel autre. Et c'est très réconfortant quand on n'est pas dans ce lot!
Commenter  J’apprécie          443

autres livres classés : 1778Voir plus
Les plus populaires : Imaginaire Voir plus


Lecteurs (35) Voir plus



Quiz Voir plus

Les plus grands classiques de la science-fiction

Qui a écrit 1984

George Orwell
Aldous Huxley
H.G. Wells
Pierre Boulle

10 questions
5054 lecteurs ont répondu
Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

{* *}