Fleuve Editions [corriger]

"Le Nerf de la Guerre" de Bernard Petit, ancien patron du 36 Quai des Orfèvres, propose une plongée fascinante dans le monde sombre et complexe des trafics de drogue, des bandes organisées et du blanchiment d’argent. Inspiré de faits réels mais présenté sous une forme romancée, ce livre offre une immersion réaliste dans les arcanes de la criminalité moderne.



Petit, fort de son expérience de haut fonctionnaire de police, apporte une authenticité indéniable à son récit. Les descriptions sont précises et les personnages, bien que fictifs, sont vraisemblables et ancrés dans une réalité que l'auteur connaît bien. Les intrigues sont bien construites, et les enjeux de pouvoir et de corruption sont abordés avec un regard acéré.



Cependant, malgré ces qualités indéniables, "Le Nerf de la Guerre" peut ne pas séduire tous les lecteurs. Pour ceux qui ne sont pas passionnés par le sujet des trafics et des mécanismes criminels, le livre peut sembler dense et parfois difficile à suivre. L’accumulation de détails techniques et la complexité des réseaux criminels décrits peuvent alourdir la lecture pour les non-initiés ou ceux qui cherchent une intrigue plus légère.



En somme, "Le Nerf de la Guerre" est un excellent choix pour les amateurs de romans policiers et de récits inspirés de faits réels. Ceux qui s’intéressent à la criminologie ou aux rouages du crime organisé y trouveront une source riche et détaillée. Pour les autres, le thème peut sembler ardu, et l’intérêt pour l’histoire pourrait en pâtir. Bernard Petit a indéniablement écrit un ouvrage de qualité, mais comme tout livre, il s'adresse à un public spécifique.

A la lecture du synopsis je m'attendais à un énième livre sur le développement personnel ou un simple feel good.

Rien de tout cela et une très bonne surprise. A travers la reconstruction de Thomas, nous découvrons les secrets de famille, le poids que ces derniers peuvent avoir et sur les séquelles que certains choix pris parfois à la va vite peuvent avoir sur le cours de la vie.

Un très belle découverte, un bon moment de lecture

Comme quelques autres, Franck Thilliez "fabrique" des polars. Ce n'est pas un défaut. D'ailleurs, Thilliez dans l'exercice en a peu. C'est un artisan impeccable, le meilleur sans doute, "Thilliez qualität", qui livre des romans de 500 pages qui tournent comme le moteur des ex grosses berlines allemandes.



Il y a trois ans, il avait déporté son héros fétiche, Sharko, dans le temps : c'était 1991. Aujourd'hui, il déporte un nouvel héros Teddy Schaffran dans l'espace : le nord du Québec. C'est aussi un autre espace-temps, comprimé par les froids extrêmes. Il y forme un tandem réussi avec Léonie Rock, flic métisse, hantée par son passé sur les lieux.



On s'éloigne de l'ADN de Thilliez, le polar techno-scientifique, mais le mal reste tout aussi présent dans Norferville que dans le reste de son oeuvre. C'est très bien fait bien qu'assez éprouvant. En toile de fond quelque chose qui ressemble aux Disparues de Vancouver, d'Élise Fontenaille, qui décrivait l'horreur de l'assassinat de dizaines de prostituées indiennes par un éleveur de porcs canadien, Robert Pickton, dans l'indifférence des autorités.



Glacial