Elle ne vit pas une nonne, mais une femme qui était restée longtemps enfermée. Une femme qui s'était cloîtrée dans une prison qu'elle avait elle-même choisie.
( p.219)
P125:"- Le vieux monsieur de la librairie d'occasion Moses. Il est encore plus âgé que toi et sa peau fait des plis partout, comme mon drap -housse quand il sort du lave-linge"
P107: "-Chacun a besoin de livres différents. Parce que ce qu'une personne aime au fond du cœur en laisse une autre complètement indifférent"
P107:"- Tu sais, il n'y a pas de livre qui plaise à tout le monde. Et s'il y en avait un, il serait mauvais. On ne peut pas être ami avec tout le monde, parce que chacun est différent. Ou alors il faudrait être sans personnalité, sans angles ni aspérités. Et même comme ça, cela ne se pourrait pas, car les gens ont besoin d'angles et d'apérités. Tu comprends?"
P73: "- Lire beaucoup ne fait pas de vous un intellectuel. Manger beaucoup ne fait pas non plus de vous un fin gastronome. Je lis très égoïstement pour mon plaisir, pour l'amour des bons récits, pas pour apprendre quelque chose sur le monde."
Même quand un livre merveilleux finit au bon endroit, au bon moment, et que tout ce qui aurait pu y être ajouté n'aurait fait que détruire cette harmonie, on voudrait qu'il compte plus de pages. C'est le paradoxe de la lecture.
Même quand un livre merveilleux finit au bon endroit, au bon moment, et que tout ce qui aurait pu y être ajouté n'aurait fait que détruire cette harmonie, on voudrait qu'il compte plus de pages. C'est le paradoxe de la lecture.
Pour autant, même s'ils n'étaient pas lus, les livres qu'on offrait étaient un témoignage d'affection - et un hommage à l'intellect et au goût de celui qui les recevait.
Pour moi, et ne vous moquez pas s'il vous plaît, il n'y a rien de plus beau qu'une femme qui lit. Quand elle s'absorbe entièrement dans un livre et oublie tout ce qui l'entoure.
Dans chaque livre que tu ouvres, un cœur se met à palpiter et ton propre cœur bat à l’unisson.