En se réveillant, Carl se sentit une fois de plus comme un livre qui aurait perdu quelques pages. Au cours des derniers mois, ce sentiment s'était renforcé et il avait l'impression qu'il ne restait plus beaucoup de papier dans la reliure de sa vie.
p. 107 :
« Tu sais, il n’y a pas de livre qui plaise à tout le monde. Et s’il y en avait un, il serait mauvais. On ne peut pas être ami avec tout le monde parce que chacun est différent. Ou alors il faudrait être sans personnalité, sans angles ni aspérités… Chacun a besoin de livres différents. Parce que ce qu’une personne aime du fond du cœur en laisse une autre complètement indifférente. »
p. 55-56 :
« Tu sais, les gens oublient de plus en plus de lire. Pourtant, entre les couvertures, on découvre d’autres gens, avec leurs histoires. Dans chaque livre que tu ouvres, un cœur se met à palpiter, et ton cœur bat à l’unisson. »
P207: "- L'homme ou la femme qui n'éprouve pas de plaisir à la lecture d'un bon roman ne peut qu'être d'une bêtise intolérable"
P16: "- les écrits rentreront madame Schäfer. Parce qu'il y a des choses qu'on ne peut pas exprimer autrement. Et rien n'égale le livre imprimé pour préserver les pensées et les histoires."
Dans chaque livre que tu ouvres, un cœur se met à palpiter. Et ton propre cœur bat à l'unisson"
"-Les livres sont beaucoup, beaucoup plus dangereux que la glace! Ils pèsent sur la tête. Oh pire, sur le cœur" p 105
"-Parfois, un long chemin vaut mieux qu'un court" P98