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3,86

sur 1416 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'ai acheté les trois premiers tomes de la série après avoir vu le film sorti en 2004. J'avais trouvé l'idée plutôt originale, et j'avais réellement envie de savoir si l'auteur allait avoir l'audace de créer la fin dramatique qu'il nous promet dès les premières lignes de son histoire. Et j'avoue que comme beaucoup d'autres romans, ils sont restés dans ma pile à lire très très longtemps. Et puis l'envie m'est venue.

Je connais plus ou moins l'histoire, grâce au film, je savais donc à quoi m'attendre. Pas une lecture très gaie, des enfants qui deviennent subitement orphelins et que la vie n'épargne pas. Pas très réjouissant. Et pourtant, Daniel Handler arrive très facilement à nous captiver. Il faut dire que dès le début, les choses sont très claires. Ce roman n'est pas fait pour faire sourire, et si on a l'audace de continuer, il faut s'attendre à d'autres catastrophes. Et malgré cela, on continue notre lecture. Un brin sadique ? Non, je ne pense pas, c'est tout simplement le style de l'auteur qui est prenant, et qui nous oblige, en quelques sortes, à poursuivre. Entre sarcasme, humour noire et boutade, Daniel Handler nous narre ainsi une histoire pleines de rebondissements et où on ne s'ennuie pas une seconde. Il faut dire que questions embrouilles, les orphelins sont plus que gâtés.

Et puis, on s'attache très vite à Violette, Klaus et Prunille. C'est aussi sûrement cela qui nous pousse à continuer. Car au fond de soi, on se dit que l'auteur ne peut pas être si cruel, et au fil des pages on continue à croire que l'espoir va bien un moment donner pointer le bout de son nez. Ce sont ces deux éléments qui vont me faire poursuivre l'aventure. J'adhère totalement au style plutôt étrange et original de Daniel Handler et je veux savoir !

Le seul point négatif serait Olaf... Oui, je hais ce personnage. Vraiment, chacune de ses apparitions me faisaient hérisser le poil. Un très bon méchant, peut-être trop bon en fait... Mais je trouve néanmoins, qu'il colle tout à fait à cet ambiance gothique de l'histoire, très sombre. D'ailleurs, lorsque je m'imagine les personnages évoluer, je n'arrive pas à les voir en couleurs... Preuve que l'ambiance et l'histoire ont très bien su m'atteindre. En espérant maintenant que les prochains tomes seront aussi intéressants.
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Une lecture plaisante mais...

Après avoir fini ce livre, je suis perplexe.
Certes, il y a beaucoup de bien à dire sur ce tome mais je reste un peu sur ma faim aussi.
L'idée me semble assez original et en même temps, depuis quelques années, la littérature jeunesse a tendance à s'obscurcir.
C'est un livre pour les enfants qui ne présente pas les choses sous leur meilleur angle. Il n'y a pas de fée pour tout arranger.

Même le titre est assez sombre : les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire.
On apprend d'abord que ces enfants risquent de vivre des aventures horribles mais qu'en plus, ils sont orphelins.
Le titre n'en rajoute pas.
La vie de ces enfants après la mort de leurs parents est un calvaire.
Et l'avis du narrateur qui s'immisce dans l'histoire parfois ne nous rassure pas sur la suite des événements.
Comme je le disais plus haut, ce genre d'aventure sinistre semble de plus en plus fréquent.
Je pense notamment au très célèbre Harry Potter ou à l'apprenti-épouvanteur, deux séries que j'ai suivi ou que je suis.
Ce n'est pas pour me déplaire, bien au contraire.
J'aime le fait que tout ne soit pas présenté rose et fleuri, même si au fond, j'aime les Happy End.
Les désastreuses aventures des orphelins... m'a plu pour cela.
Le style est simple et constructif.
Lorsque le narrateur utilise un mot compliqué ou une métaphore, il l'explique.
J'ai apprécié aussi son intrusion dans l'histoire pour nous parler.

Là où je suis perplexe c'est la simplicité de l'intrigue ainsi que de sa résolution.
Certes, c'est avant tout pour les enfants mais les deux autres séries citées plus haut aussi et pourtant, le mystère me semblait plus insoluble.

Disons donc que c'est un premier tome qui me donne l'envie de lire la suite tout en espérant que le suspens cette fois-ci sera plus présent.
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Je me suis lancée dans la lecture de ce livre avec beaucoup d'entrain. On m'avait présenté la série comme le nouveau "Harry Potter". Comparaison qui ne convient finalement pas du tout. La lecture est simple, les personnes sont sympathiques. Mais l'auteur n'est pas arrivé à me passionner pour les aventures de ces orphelins. Peut-être est-ce parce que je suis trop vieille pour la série. Toujours est-il que lorsque j'en ai le temps et l'envie je ne rechigne pas à lire un nouvel épisode de la série, parce que sans me passionner cette série reste intéressante et agréable à lire.
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Les Orphelins Baudelaire et moi, c'est une histoire de longue date. C'est la saga à laquelle je ne pense jamais lorsque l'on me demande les livres qui ont marqué mon enfance, ou même les livres qui m'ont fait aimer les livres. Et pourtant, c'est une chose presque certaine : les treize tomes de Lemony Snickett sont des livres qui font aimer les livres.
Alors, pour vous dresser rapidement la chose, j'avais dû les lire aux alentours de mes onze-douze ans et j'en avais un souvenir vif. Pour bien des raisons : je me rappelais d'une originalité absurde des intrigues, en faisant des récits très hauts en couleurs, avec des personnages que l'on oublie pas (et croyez-moi, le comte Olaf n'en est qu'un parmi d'autres). Je me rappelais également d'une certaine lassitude devant la répétitivité des mécanismes usés par Snickett, qui même s'il livrait des bouquins si pétillants que tout le reste de la littérature jeunesse faisait pâle figure à côté, les formatait selon une formule qui elle ne variait jamais d'un tome à l'autre. Si vous les avez lus, je pense que vous comprendrez aisément ce que je veux dire. Je me rappelais également d'une déception terrible dans ma vie de jeune lecteur d'alors : Snickett, au cours de son intrigue, développe une toile de fond passionnante car très mystérieuse et patiemment installée. Et à la fin du treizième tome, je me rappelle de cette sensation terrible qui m'a étreint pour la première fois, et qui m'étreindrait bien des fois encore : l'impression d'inachevé. L'impression d'avoir des milliers de questions sans réponses.
Bon, je ne vais pas vous raconter ma vie trop longtemps, d'autant plus que j'ai dans le projet, au cours de l'année, de m'en lire un de temps en temps, et donc de relire en entier la saga. Je pourrai donc sereinement confronter mes souvenirs d'adolescents à ces relectures. Mais parlons, pour le moment du premier tome, « Tout commence mal ».

Première étape nécessaire vers les désastreuses péripéties des Baudelaire, ce tome est loin, très loin d'être le plus original, mais il installe les personnages récurrents des tomes suivants (enfin pas tous, mais presque). On y découvre le style de Snickett, extrêmement intelligent et parfaitement adapté à de la littérature jeunesse. La richesse de son propos, et au final le peu de facilité avec lequel il traite ses lecteurs en fait un auteur jeunesse majeur, proposant des livres intelligents, pas épargnant pour un sou, et d'une richesse au départ insoupçonnée.
On n'oubliera pas, également, tous les petits clins d'oeil lugubres que Snickett glisse dans ses écrits, à commencer par le nom de nos orphelins pleins de spleen, et même de ce M. Poe, qui ne respire pas la joie. C'est également très amusant de se dire que Baudelaire a traduit Poe, et que de manière imagée, c'est ce que font en permanence les orphelins avec notre cher M. Poe.
L'intrigue coule toute seule, même si le ressort final est un peu convenu (je me rappelle l'avoir deviné avant la fin à ma première lecture). Ce tome n'est pas à mettre dans la pure ligne directrice de la saga, étant en fait un point de départ un peu à l'écart des récits auxquels nous aurons droit par la suite.

A n'en pas douter une lecture jeunesse de très grande qualité, qui n'abrutit en rien l'adulte curieux qui voudrait se lancer dans cette saga vertigineuse et, évidemment, désastreuse.
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Le conteur annonce dès les premières lignes « Si vous aimez les histoires qui finissent bien, vous feriez beaucoup mieux de choisir un autre livre. Car non seulement celui-ci finit mal, mais encore il commence mal… ».

Les trois enfants Baudelaire, Violette quatorze ans, Klaus, douze ans et bébé Prunille, sont sur la plage de Malamer lorsqu'ils apprennent le décès de leurs parents tués dans l'incendie de leur maison. C'est Monsieur Poe qui leur annonce la douloureuse nouvelle.
La famille étant fortunée, il devient le tuteur des enfants, l'exécuteur testamentaire et le gestionnaire du patrimoine.

C'est dans la demeure étrange et vétuste d'un cousin éloigné, le comte Olaf, que les enfants seront hébergés misérablement. La vie dans cette maison est faite de privation et de corvées en tous genres… ménage, bricolage, cuisine… La vie deviendrait vite insoutenable si le comte ne s'absentait pas autant. Il est comédien et travaille avec une troupe de théâtre, tous des êtres fantasques, vicieux, cupides et alcooliques. A côté de cette maison délabrée, se trouve la charmante voisine la juge Madame Abbot. Sa maison est très agréable et c'est avec beaucoup d'empressement et de béatitude que les enfants vont lui rendre parfois visite. Pour leur plus grand bonheur, cette dame, charmante et accueillante, possède une immense bibliothèque qui servira à solutionner certains problèmes…

Un matin, le comte Olaf se métamorphose en un gentil hôte… framboises au petit-déjeuner… Les enfants se doutent aussitôt que ce simulacre est un piège et se préparent à un retournement de situation… Que leur prépare-t-il ? Serait-ce cette nouvelle pièce « Un mariage merveilleux » qui le stimulerait ?

Les enfants vont se montrer solidaires et ingénieux pour déjouer la machination machiavélique de leur cousin.
Une lecture bien sympathique et bien écrite pour les tous jeunes jusqu'à neuf ans, après, je leur conseillerais autre chose. Cette histoire raconte les tristes débuts de trois petits orphelins aux prises d'un homme démoniaque… Mais leur intelligence arrive dans ce premier tome à les sauver. Cette série compte treize volumes. Je vais lire le second car je voudrais me faire une idée un peu plus ou un peu moins critique. En fonction, je poursuivrai la série ou je l'arrêterai. Cette lecture commune m'a été proposée par Vilvirt. Je n'ai pas longtemps hésité car cela faisait des années qu'elle me clignait de l'oeil sur les étagères d'un de mes fils. La version des éditions Nathan est très alléchante ; la couleur des jaquettes, les illustrations, la tranche reliée… Tout incitait à les lire. Je donne un gros bon-point à l'illustrateur Brett Helquist.
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Trois enfants qui ont tout pour être heureux perdent dans la même journée leurs parents et leur maison dans un terrible incendie. Ainsi commence la série en treize tomes des Désastreuses Aventures des orphelins Baudelaire, du mystérieux Lemony Snicket. Pessimiste au dernier degré, égrenant les avertissements sur les tristes événements qui attendent la fratrie, la saga a de quoi séduire. Humour, suspens, aventure, métafiction, l'auteur avait tout pour réussir : malheureusement, même les meilleurs ingrédients deviennent écoeurants lorsqu'on en abuse…

Quatre protagonistes animent Les Désastreuses Aventures des orphelins Baudelaire, autour desquels gravite un essaim de personnages secondaires plus ou moins réussis. Violette Baudelaire, l'aînée des orphelins, a le don de la mécanique et adore inventer des objets ; Klaus, le cadet, aime lire et apprendre ; la benjamine Prunille est un bébé mordant tout ce qui passe. Antagoniste parfait, sale, maigre et inquiétant, le comte Olaf chercher à voler la fortune des enfants, qu'il poursuit de sa haine tout au long de l'histoire. Acteurs, artistes de cirque et agents secrets se partagent les rôles restants.

Multipliant jeux de mots, clins d'oeil et parodies, mêlant habilement réalité et fiction tout au long des volumes qui totalisent chacun treize chapitres (à l'exception du dernier), Les Désastreuses Aventures des orphelins Baudelaire se démarque par son originalité à bien des égards. Cependant, l'inventivité de Lemony Snicket tourne assez vite à l'eau de boudin. Quand les invraisemblables capacités dentaires de Prunille ne sortent pas le lecteur de l'histoire, la stupidité profonde de tous les amis des orphelins s'en charge, et l'intrigue finit par devenir si compliquée à force de jouer avec la mise en abyme qu'elle s'achève en immense noeud gordien qu'aucun Alexandre ne vient trancher.

C'est la scène du jugement d'Olaf qui m'a le plus déçue, tant chacun s'y vautre dans le ridicule. J'ai terminé la série en espérant une résolution claire, mais même là le mystère reste entier, et l'on en sait à peine plus à la fin qu'au début, ce qui ne m'a pas donné envie de lire les suites publiées par Lemony Snicket.

Pauline Deysson - La Bibliothèque
Lien : http://www.paulinedeysson.co..
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Cette critique concerne les tomes 1 à 13.
Lors d'un trajet en train, je cherchais un livre court et ludique dans mon Reader pour occuper le temps et voilà, je me suis fait happer par cette série au point de finir les treize tomes quelques semaines après.
Présenter un à un les livres me paraît fastidieux donc je condenserai dans cet article l'ensemble de la série. Je tiens à souligner que cette méthode ne reflète pas forcément la qualité de chaque tome.
J'ai beaucoup aimé les aventures des trois orphelins Baudelaire jusqu'au tome 5 : en utilisant leurs compétences respectives – le bricolage pour Violette, les recherches pour Klaus et les dents aiguisées pour Prunille – ils vont tenter coûte que coûte d'échapper aux redoutables manigances du comte Olaf. D'ailleurs ce personnage était tout simplement mythique : un mélange unique de cruauté, d'imbécilité et d'ingéniosité ! Je l'ai adoré ! Les trois enfants aussi sont sympathiques et gentils mais sans plus.
A partir du tome 6, j'ai moins accroché : le scénario était très répétitif , les rebondissements de plus en plus invraisemblables et moins intéressants malgré l'introduction du mystérieux sigle V.D.C. J'ai l'impression que l'auteur a finit par manquer d'idées et qu'il s'est engouffré dans une histoire de sociétés secrètes pour donner une suite aux précédents tomes. Malheureusement, la fin est extrêmement décevante: j'attendais des révélations, un éclaircissement de quelques mystères mais tout est resté flou jusqu'au bout. Dommage !
Ce n'est pas un ouvrage semblable aux autres livres pour enfants où le bien triomphe du mal: les situations restent ambiguës et la morale serait plutôt d'être courageux, de rester solidaire et de faire de son mieux en dépit des circonstances.
Le style d'écriture est correct, fluide avec beaucoup d'humour. Personnellement, j'ai senti qu'il y avait beaucoup de répétitions, d'explications redondantes et de digressions inutiles. Il reste quand même un bon livre que je recommande exclusivement à un public jeune, environ 10-12 ans. Ah oui ! Si un adulte amateur de littérature le lit, il notera plusieurs clins d'oeils littéraires disséminés ici et là à travers le nom des personnages secondaires, des accessoires ou de certains lieux.

Lien : http://leslecturesdehanta.co..
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Je n'ai lu que les trois premiers tomes de cette saga et je pense m'arrêter là. La lecture était certes plaisante et les personnages attachants. Néanmoins, au bout du troisième tome, une certaine lassitude s'installe car chaque roman est construit de la même manière : les enfants Baudelaire après la mort de leur parents vont de foyer en foyer et sont poursuivis par leur horrible comte Olaf qui veut mettre la main sur leur héritage.
Ceci dit, je conseille ces romans bien écrits et imaginatifs mais uniquement à des enfants de moins de dix ans et en cours d'apprentissage. le fait aussi que l'auteur explique certains mots de vocabulaire dits "difficiles" pour des enfants est pour moi une force. Car je me suis rendue compte que la génération d'aujourd'hui n'a plus le réflexe d'aller chercher dans le dictionnaire les mots compliqués. C'est un bon moyen d'acquérir un vocabulaire plus élaboré.
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C'est le 1er tom de toute une histoire d'orphelins qui n'on malhereuresement pas de chance j'ai commencer cette année (mars 2013) et maintenant je suis rendu au n°9 JE SUIS FAN!!!
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J'ai adoré la saga au début mais rapidement les jeux de mots qu'on trouvait bons au départ deviennent rapidement énervants car l'auteur se répète énormément. Mais le pire reste la fin,qui n'en ai pas une, ça m'a envie donner envie de me débarrasser de ma collection, pourtant acheter à prix d'or car première édition oblige... Pourtant il y avait de quoi faire! Au pire le film tiré du livre nous donne le meilleur et ceux qui on lut le livre ou non seront ravis.
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