Bon, 2.5/5, la plus mauvaise note que j'ai pu donner à un Anita Blake... D'ailleurs, si j'étais honnête, je mettrais plutôt 1.5/5...
Quelle déception...
Quand j'ai reçu ce pavé de presque 1000 pages, avec la perspective d'un duo avec Edward, d'un voyage dépaysant en Irlande... Je voulais tellement passer un chouette moment de lecture, voir les personnages évoluer, avoir une bonne histoire de chasse aux vampires, une enquête digne de ce 25è tome...
Mais, page 200 : je m'ennuie un peu, entre les discussions interminables au sujet de l'utilisation incontournable du démêlant et des soins après-shampoing...Est-ce que l'auteure attend un partenariat publicitaire pour Anita et Nathanaël ? Parce qu'ils sont au top niveau soins capillaires, par contre j'attends toujours l'évolution d'une intrigue...
La page 300 : les discutions sont interminables et vides...J'apprécie la nouvelle maturité de Nathanaël, mais il était temps, et en fait je m'en fous, je veux un peu plus d'action, pitié...
A la p.400 : Anita patine. Pourquoi vouloir à tout prix faire traîner les choses en longueur ? Toujours les mêmes thèmes, Anita qui est si belle mais l'ignore, les hommes de sa vie qui sont si beaux et le savent, elle qui nie l'étendue de ses pouvoirs, les gros malabars terrifiants fous amoureux d'elles qui mendient une place dans son harem, le fait que c'est perturbant mais si épanouissant pour Anita d'avoir découvert-et-assumé-et-exploré son coté lesbien... Mais tout ça, en fait, je m'en fous vraiment beaucoup, beaucoup, beaucoup, parce que je le sais déjà...
OK, elle a des tas d'amoureux hyper bien foutus, Anita. Mais je ne suis pas obligée de me taper leur descriptif intégral à chaque fois que je lis un nouveau tome, si ? Parce que, sérieusement, personne ne va démarrer une saga au tome 25, alors un peu de respect pour la lectrice fidèle que je suis : je veux du neuf ! Parce que, là, si je retire du roman tout ce qui est une répétition des tomes précédents, il va tomber de 950 pages à 200, et le pire c'est que je n'exagère même pas...
Pourquoi pas un mémo avec les caractéristiques principales de chacun des personnages qui croise la route/couche/aime/nourrit/veut tuer Anita ? Et, tant qu'on y est, la liste des particularités de notre nécromancienne favorite, histoire de s'y retrouver entre ses dons occultes innés, ceux dont elle a hérité, et les diverses souches de lycanthropie qu'elle porte ?
Et pourquoi, tant que j'y suis, même les séances de jambes en l'air qui étaient plutôt marrantes sont devenues si...ennuyeuses ? Comme des séquences de films pornos décortiquées : c'est pas excitant. Si j'en suis à sauter les passages chauds, c'est qu'Anita est foutue pour moi...
P.580. La chasse aux vampires n'a pas encore commencé. On a eu une séance de baise (ennuyeuse donc, et désolée mais c'est le seul terme approprié), pas mal de problèmes de couples, beaucoup de discussions stériles pour rassurer les égos des uns et des autres sur leur importance dans la vie d'Anita... Et des tas de constatations oiseuses d'Anita sur la masse musculaire des uns et des autres. J'ai envie de pleurer...
p.958 : les 200 dernières pages auraient suffies. A elles seules elles m'ont rappelées pourquoi j'aimais cette saga avant qu'elle ne se dilue. Peut-être l'auteure ne voit-elle plus d'intérêt dans son personnage, ce qui est dommage parce que j'entrevoyais un tournant des plus intéressants dans le tome précédent. Mais Anita m'a vraiment déçu ce coup-ci.
Et pour ce qui est du dépaysement, je n'ai rien vu de l'Irlande, ou si peu. Presque tout se déroule dans un van, un bunker, une chambre d’hôtel ou un donjon...
Je m’attendais à une lutte épique avec la grande entité cruelle, mais ça a été rapide et presque "plat".
Oh, j'oubliais...Anita, la narratrice, utilise un langage de plus en plus infantile, recourt à des métaphores peu élaborées, bref : j'ai souvent eu l'impression que c'était une gamine de 8 ans qui s'exprimait, c'est simpliste et imagé (non que je souhaite insulter les gamines de 8 ans...Elles s'expriment sans doute de façon plus diversifiée qu'Anita). Je suis tout de même en capacité de comprendre des phrases un poil plus élaborées, et je pense qu'il en est de même pour tous les lecteurs de Mme Hamilton...
Anita, je vais vraiment réfléchir avant d'ouvrir le tome 26. Et si je le fais, il va falloir m'éblouir...
Commenter  J’apprécie         100
Anita est une nouvelle fois au coeur d'une guerre de pouvoirs, mais cette fois-ci, l'action se passe en Irlande. Edward lui demande son aide pour résoudre l'enquête particulièrement sale concernant une série d'attaques de vampires nouveaux nés à Dublin. Cependant, l'Irland est une terre réputée trop vivante pour qu'aucun vampire ne puisse y voir le jour.
Edward va devoir user de tout son charme pour convaincre les autorités irlandaises qu'Anita est indispensable pour enquêter sur cette affaire.
Quoi dire... Pour la première fois, j'appréhendais de lire un nouveau volume de la série des Aventures d'Anita Blake.... et à raison pour une grosse majorité du roman.
Comment dire.... j'ai l'impression de me faire un petit peu flouter depuis un certain nombre d'épisodes de la série, mais jamais autant jusqu'à présent.
Encore une fois Laurell K Hamilton nous vend une enquête policière qui n'en est pas une, ou si peu... .
Jusqu'à présent j'ai réussi à m'accrocher à la série car j'étais, malgré les intrigues beaucoup trop portées sur le sex à plusieurs et le BDSM, tout de même heureuse de retrouver l'univers de l'auteure et ses personnages.
Cette fois-ci, j'ai eu beaucoup de mal à retrouver ne serait-ce que ça.
Laurell K. Hamilton a très vite écarté Micah et centré la première partie du roman (beaucoup trop importante à mon avis) directement sur Damian, qui était déjà très agaçant dans les précédents volumes avec ses problèmes de couples et Nathaniel que jusqu'à présent j'aimais beaucoup. Or, dans ce nouveau volume je ne l'ai qu'à peine reconnu. Il a pas mal hérité du caractère geignard d'autres personnages à tel point que ça ne collait plus, pour moi, à la psychologie du personnage.
D'ailleurs, je dois bien avouer qu'il en a été de même pour Anita. A force de lui faire gagner en capacités métaphysiques et physiques et en lui donnant un peu du caractère de ses amants, elle m'a parût fadasse et niaise. J'aime que les personnages évoluent mais pas qu'il virent complètement de bord (et je ne parle pas des relations homosexuelles de la dame). A quel moment l'auteure a-t-elle cru qu'il serait une bonne idée de rabâcher lourdement au lecteur que l'amour, la communication et le partage fait le bonheur et que c'est la voix qu'il faut suivre ?? Franchement j'ai eu l'impression de lire un livre de développement personnel type "Comment être heureux en situation de polyamour?".
Le polyamour en soit ne me dérange pas. ce qui me dérange par contre c'est que depuis un certain nombre de tome la série a viré dans le documentaire sur le BDSM et les expériences sexuelles particulières.
Il aura quand même fallut attendre 356 pages très exactement pour qu'Anita monte dans ce foutu avion qui l'emmènera en Irlande ! 356 pages où ça tourne en rond, oùAnita va passer son temps à rencontrer un problème en rapport avec ses relations sexuelles et à se tourner vers Jean-Claude pour lui demander ce qu'il en pense .... sans qu'il ne donne de réponse ou de remarque pertinente ou juste satisfaisante... 356 pages sur 742 ! Alors pour une intrigue principale, je trouve ça un peu fort de café quand l'on prend conscience, encore une fois, que l'enquête ne doit être traitée qu'en 200 pages grand maximum.
Encore une fois, l'enquête est prenante, intéressante, mais j'aurai voulu qu'elle prenne le pas sur les problèmes d'ordre sexuels. Car à vouloir trouver de nouveaux problèmes métaphysico-sexuels à Anita, c'est comme si on prolongeait un premier volume d'introduction encore et encore.
En bref, je suis déçue pour ne pas dire autre chose car avec ce volume, j'ai peut-être lu le volume de trop. Quand on lit le nouveau volume de sa série préférée, qu'on appréhende et qu'au finale on se jète à l'eau et qu'on se demande si on va pas sauter quelques pages, voir, quelques chapitres pour avancer parce que, vraiment, c'est chiant alors qu'un certains passages sont sympas, presque à la hauteur des premiers romans de la série, c'est peut-être qu'il faut s'arrêter là...
Commenter  J’apprécie         60
Nul! Une horreur! C'était lamentable pour résumer quelques-uns des nombreux problèmes du livre:
- Anita est devenue con comme ses pieds (elle pose des questions sur des évidences),
- La plupart du temps on a des scènes de baise, nulles, orgiaques et planifiées de manière profondément ennuyeuses, genre il faut trois page pour savoir avec qui elle va baiser...
- Quand ce n'est pas des scènes de sexe, c'est des descriptions interminables des cheveux et des yeux des personnages avec une obsession très marquée pour les tailles et les musculatures, c'est en risible!
- iels parlent de faire un gosse (ils en sont quand même au stade où iels vivent dans une caverne sous terre et sont obligé·es d'avoir plusieurs gardes armés devant les portes de leurs chambres et les accompagnant tout le temps alors qu'iels sont dans une forteresse)
- L'intrigue doit commencer vers les plus des deux tiers du livre, avant ce n'est que de la gestion de "couple" polyamoureux/baise. Iels doivent mettre au moins 50 pages à aller prendre une douche.
- On sait depuis longtemps qu'Anita est une Marie Sue mais là c'est ridicule. Elle est si jolie, si belle, mais ne le sait tellement pas, et tout le monde veut tellement coucher avec elle, et elle a tellement de pouvoirs!
- Nathaniel devient un connard, il veut virer dominant en version... connard.
- Des viols ne sont pas clairement identifiés en tant que tels et pardonnés vite fait et excusés. Tellement de choses malsaines au point de vue du sexe que je ne veux même plus y penser.
En gros j'ai dit plusieurs fois que c'était le dernier Anita Blake que je lisais... je viens de voir que la note moyenne du suivant est moins mauvaise, mais franchement j'en ai marre de l'inconstance de l'autrice, de son obsession pour les descriptions de cheveux, yeux, taille et musculature et des dialogues chiants.
Commenter  J’apprécie         92
Chaque fois qu'on détruit le mal suprême, quelqu'un d'autre apparaît pour prendre sa place - la version terrifiante de "la nature a horreur du vide". C'est comme si la Mère de Toutes Ténèbres forçait tous les autres vilains vampires à se tenir à carreau, et, maintenant qu'elle n'était plus là, ils déployaient leurs ailes de supers méchants. Je commençais à en avoir marre d'être toujours leur cible.
J'appelai Edward de ma Jeep, car j'ai enfin compris comment utiliser le Bluetooth pour pouvoir conduire et téléphoner en même temps. C'est un peu comme être capable de se taper sur la tête et de se frotter le ventre tout en sautant sur un pied et en mâchant du chewing-gum, mais en beaucoup plus utile et beaucoup moins ridicule.
- Ça doit être difficile d'entendre quoi que ce soit quand on a à ce point la tête dans le cul, commenta Edward.
-Pourquoi tout le monde en Irlande pense que je vais juste me mettre à flinguer des gens ?
Mais l'obsession, ce n'est pas de l'amour. c'est de l'insécurité, de la possession, et ça ne peut que rendre les gens malheureux.
Payot - Marque Page - Laurell K. Hamilton - Péchés céruléens