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Critique de ElsaK


ElsaK
05 novembre 2017
Bon, 2.5/5, la plus mauvaise note que j'ai pu donner à un Anita Blake... D'ailleurs, si j'étais honnête, je mettrais plutôt 1.5/5...
Quelle déception...

Quand j'ai reçu ce pavé de presque 1000 pages, avec la perspective d'un duo avec Edward, d'un voyage dépaysant en Irlande... Je voulais tellement passer un chouette moment de lecture, voir les personnages évoluer, avoir une bonne histoire de chasse aux vampires, une enquête digne de ce 25è tome...
Mais, page 200 : je m'ennuie un peu, entre les discussions interminables au sujet de l'utilisation incontournable du démêlant et des soins après-shampoing...Est-ce que l'auteure attend un partenariat publicitaire pour Anita et Nathanaël ? Parce qu'ils sont au top niveau soins capillaires, par contre j'attends toujours l'évolution d'une intrigue...
La page 300 : les discutions sont interminables et vides...J'apprécie la nouvelle maturité de Nathanaël, mais il était temps, et en fait je m'en fous, je veux un peu plus d'action, pitié...
A la p.400 : Anita patine. Pourquoi vouloir à tout prix faire traîner les choses en longueur ? Toujours les mêmes thèmes, Anita qui est si belle mais l'ignore, les hommes de sa vie qui sont si beaux et le savent, elle qui nie l'étendue de ses pouvoirs, les gros malabars terrifiants fous amoureux d'elles qui mendient une place dans son harem, le fait que c'est perturbant mais si épanouissant pour Anita d'avoir découvert-et-assumé-et-exploré son coté lesbien... Mais tout ça, en fait, je m'en fous vraiment beaucoup, beaucoup, beaucoup, parce que je le sais déjà...
OK, elle a des tas d'amoureux hyper bien foutus, Anita. Mais je ne suis pas obligée de me taper leur descriptif intégral à chaque fois que je lis un nouveau tome, si ? Parce que, sérieusement, personne ne va démarrer une saga au tome 25, alors un peu de respect pour la lectrice fidèle que je suis : je veux du neuf ! Parce que, là, si je retire du roman tout ce qui est une répétition des tomes précédents, il va tomber de 950 pages à 200, et le pire c'est que je n'exagère même pas...
Pourquoi pas un mémo avec les caractéristiques principales de chacun des personnages qui croise la route/couche/aime/nourrit/veut tuer Anita ? Et, tant qu'on y est, la liste des particularités de notre nécromancienne favorite, histoire de s'y retrouver entre ses dons occultes innés, ceux dont elle a hérité, et les diverses souches de lycanthropie qu'elle porte ?
Et pourquoi, tant que j'y suis, même les séances de jambes en l'air qui étaient plutôt marrantes sont devenues si...ennuyeuses ? Comme des séquences de films pornos décortiquées : c'est pas excitant. Si j'en suis à sauter les passages chauds, c'est qu'Anita est foutue pour moi...
P.580. La chasse aux vampires n'a pas encore commencé. On a eu une séance de baise (ennuyeuse donc, et désolée mais c'est le seul terme approprié), pas mal de problèmes de couples, beaucoup de discussions stériles pour rassurer les égos des uns et des autres sur leur importance dans la vie d'Anita... Et des tas de constatations oiseuses d'Anita sur la masse musculaire des uns et des autres. J'ai envie de pleurer...
p.958 : les 200 dernières pages auraient suffies. A elles seules elles m'ont rappelées pourquoi j'aimais cette saga avant qu'elle ne se dilue. Peut-être l'auteure ne voit-elle plus d'intérêt dans son personnage, ce qui est dommage parce que j'entrevoyais un tournant des plus intéressants dans le tome précédent. Mais Anita m'a vraiment déçu ce coup-ci.
Et pour ce qui est du dépaysement, je n'ai rien vu de l'Irlande, ou si peu. Presque tout se déroule dans un van, un bunker, une chambre d’hôtel ou un donjon...
Je m’attendais à une lutte épique avec la grande entité cruelle, mais ça a été rapide et presque "plat".
Oh, j'oubliais...Anita, la narratrice, utilise un langage de plus en plus infantile, recourt à des métaphores peu élaborées, bref : j'ai souvent eu l'impression que c'était une gamine de 8 ans qui s'exprimait, c'est simpliste et imagé (non que je souhaite insulter les gamines de 8 ans...Elles s'expriment sans doute de façon plus diversifiée qu'Anita). Je suis tout de même en capacité de comprendre des phrases un poil plus élaborées, et je pense qu'il en est de même pour tous les lecteurs de Mme Hamilton...

Anita, je vais vraiment réfléchir avant d'ouvrir le tome 26. Et si je le fais, il va falloir m'éblouir...
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