Je suis celui qui suit

Une lecture surprise à laquelle j'ai succombée.

Carl est un homme désespéré, traumatisé et déprimé par ce qu'il a vécu : la mort de sa femme et de sa fille. La seule solution à ses yeux l'autodestruction qui s'inflige pour se punir. L'alcool et la drogue sont devenus la réponse à ses maux plus que de raisons. Une petite mort douloureuse nécessaire à des fins nobles et souhaitables. Carl est hanté. Il devient associable et se retranche dans ses derniers quartiers, son dernier espoir afin de comprendre : la maison de ses aïeuls. Ainsi débute une retraite loin d'être reposante mais à ses yeux bénéfique.

Cédric Gorré au travers de sa plume nous fait frôler la crise cardiaque. Entre tristesse, désespoir, euphorie, déprime, espoir : tout un coktail détonnant rendant la lecture de son roman sombre, inquiétante, effrayante, suspicieuse. Tout devient troublant et tout se mélange tel l'esprit de Carl : une limite du réel floutée entre l'iréel, le spiritisme ou spiritualité , le passé, le présent et le futur. Ce dernier est l'objectif acharné, le leitmotiv pour donner une raison à cette utopique folie. On s'attache au personnage de Carl, on ne peut que vouloir l'aider, le soutenir dans cette quête de vérité et dans cette mission incroyable. L'aliénation omniprésente renforce cette atmosphère lourde, elle nous coupe le souffle et nous force à fermer les yeux de peur de voir ces fantômes nous atteindre. L'auteur dépeint parfaitement tous les sentiments et les émotions de cet étrange protagoniste. Une note d'humour et d'ironie vient détendre la situation grave.

La lecture nous amène rapidement vers le dénouement que je ne peux que qualifier d'explosif : tout y est remis en cause et nous déstabilise. Il m'a fallu plusieurs secondes pour me convaincre que je n'en saurais davantage, à mon plus grand désarroi les pages suivantes ne m'apprendrais rien. ( Je me permet de vous maudire !)

Que dire de cette lecture : j'ai adoré. Que ce soit au niveau du personnage et de sa psychologie, de l'atmosphère sombre et surnaturelle, de l'écriture et de ce qu'il nous fait ressentir.

« Je suis celui qui suit » est à l'image d'un homme perdu qui part à la quête de lui même d'une manière peut conventionnelle.
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Très bon polar noir, poisseux, oppressant et bien écrit. On peut lui reprocher quelques longueurs, mais malgré tout, on reste accroché aux pages comme fasciné par la torpeur et la langueur du récit. A ne pas mettre entre toutes les mains - seulement les gens qui auront le courage de parcourir le sombre dédale psychologique du héro...

Ce roman, pourtant assez éloigné de mon type de lectures habituelles, a été une excellente surprise. Je ne savais pas à quoi m'attendre et n'imaginais pas du tout prendre plaisir à lire une histoire aussi sombre. L'ambiance angoissante et oppressante prenant vie sous la plume affutée de Cédric m'ont littéralement happée. Peu à peu, j'ai été gagnée par la curiosité et l'envie de percer tous ces mystères et me suis même prise d'affection pour Carl, survivant maudit ayant tout perdu. Lire sa descente aux enfers fait mal, on se sent impuissant mais à le voir se débattre avec ses peurs et lutter contre ses fantômes, on a envie qu'il s'en sorte. Je me suis rendu compte à certains moments que je lisais tendue et presque en apnée. En résumé, c'est sombre, c'est dur, c'est percutant et presque irrespirable, vous aurez presque l'impression de vous noyer avec le héros et de devenir fou mais le suspense vous rendra addict et vous ne pourrez pas le lâcher sans aller jusqu'au bout.

J'ai été de suite happée par l'atmosphère lugubre et pesante de "Je suis celui qui suit", de Cédric Gorré.


Le résumé m'a fait un peu peur dans le sens où j'ai eu l'impression qu'il en disait trop, mais au final, pas du tout ! Il agit un peu comme un épilogue...
"Je suis celui qui suit" est un thriller psychologique rondement bien mené par l'auteur, Cédric Gorré. Sa plume est précise et nette, comme le tranchant d'un couteau... Il mène le lecteur, au fil des pages et des pensées de son personnage principal Carl, là où il faut.
Tout est bien calé... jusqu'à ce cliffhanger de malade comme point final à ce premier tome !!!

Carl est un personnage torturé, il a survécu à une boucherie : celle de sa famille... Comment un homme peut-il s'en remettre ?! Carl, lui, n'y arrive pas ! Il plonge dans ses pires travers (Alcool, drogue,...) pour oublier le temps qui file et le fait qu'il ne comprenne toujours ce qu'il a bien pu se passer ce jour-là. Carl est un personnage très attachant malgré tous ses défauts : on a envie de l'écouter, de l'aider.

La quête de la vérité n'est pas de tout repos, pour Carl. Sa mémoire lui fait défaut et pourtant... C'est elle qui a la clé !

Ce premier tome est percutant, il fait mouche, il nous tient en haleine du début à la fin.
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Tout d'abord, merci à l'auteur pour la petite touche d'attention, laissée sur la couverture.
Un geste qui nous donne très vite l'envie d'entamer son roman.

D'ailleurs celui-ci, possède une couverture à l'ancienne qui reflète bien les souvenirs passés.
Une quatrième de couverture qui nous accroche et nous emmène dans l'univers de Carl, le protagoniste.

L'auteur possède une plume très soignée, sans en faire trop, qui permet au lecteur de ne pas se perdre dans les longueurs.
Au départ, j'étais très curieuse et impatiente de pouvoir découvrir le mystère qui tourne autour de la maison des défunts grands-parents de Carl. Mais, très vite, je n'ai plus ressenti cette envie d'approfondir ma curiosité. L'histoire traine, la personnalité de Carl ne me plait pas; il se plaint beaucoup. Je n'ai pas ressenti cette fameuse ambiance dont certains parlent. Je me demande si j'ai raté quelque chose, pourquoi les avis diverent-ils brusquement ? Il faut de tout pour construire un avis correct.

Même si je suis déçue de ne pas avoir ressenti l'angoisse que j'aurais voulu, j'ai apprécié ma lecture.
En refermant ce roman, j'ai tout de même eu l'envie de poursuivre l'aventure à travers les prochains tomes 2 et 3.

Cependant, j'encourage l'auteur à continuer ses écrits, car il a un grand potentiel !
J'ai hate de découvrir les futurs romans de l'auteur, pour avoir un avis global.

Je Suis Celui qui Suis est un livre qui m'a littéralement dévorée de l'intérieur. Cédric ayant l'art et la manière de plonger (et je pèse ce mot) le lecteur dans son univers de façon extraordinairement tangible. Chaque mot, chaque situation, chaque geste, chaque réflexion, chaque interaction se "ressent", se "vit" avec force et effroi. Un voyage saisissant dont on ne se détourne pas une fois lancé et vers lequel on ne s'étonne pas de retourner une fois le livre achevé (car oui, ce livre se revisite !), tant l'emprunte que laisse son auteur est fascinante.

Ce n'est pas dans mon habitude de laisser des avis sur ce que je lis mais je tenais à dire deux-trois mots sur ce roman, le premier de Cédric Gorré. Je suis tombé dessus suite à un partage de page sur Facebook et ça me plait assez de donner un petit coup de pouce.
Je n'ai pas l'habitude, alors je dirais : écriture incisive à la Palahniuk, ambiance qui oscille entre Bukowski et le Maupassant du Horla, l'intrigue est poisseuse, froide et chaotique.
Comme le héro est tracassé, et tout le temps sous l'emprise de l'alcool (voire pire), pas moyen de savoir si l'on se trouve dans la névrose ou dans le surnaturel.
Il faut vraiment atteindre la dernière page pour se faire un avis !
(d'ailleurs, pour éviter les déceptions, il s'agit du tome 1, sur 3 de ce qui est écrit à l'intérieur. Vu comme l'histoire s'étoffe dans la dernière partie, je pense que la suite va être démente...)
Ah, et je ne connaissais pas les éditions des Vents Salés : le bouquin est beau, de bonne qualité.
Chapeau, me tarde le prochain !

Le commentaire de Martine :
Dans ce récit, on suit Carl un homme désespéré et déprimé, suite au décès de sa femme et de sa fille. Il a trouvé comme pansement à sa douleur, l'alcool et la drogue. Il a choisi de se détruire à petit feu, lentement, mais doucement. Une descente aux enfers progressive, il est hanté par des démons intérieurs.
Il va retourner dans la maison de ses aïeux pour réfléchir, essayer de trouver une explication à tout ce qui s'est passé. Une retraite qui lui fera vivre des moments intenses et des émotions fortes, qui sera tintée par les effluves de l'alcool et de la drogue.
C'est un roman intense, fort, et rempli d'euphorie. Une lecture qui tient le lecteur en haleine du début jusqu'à la fin. Un bon mélange qui forme un excellent thriller psychologique qui frôle la folie. le personnage de Carl est très attachant. Plus on avance dans la lecture, plus le récit s'approfondit avec une belle touche fantastique. Une intrigue soutenue. Une lecture qui nous fait espérer une suite pour bientôt.
Je vous recommande ce thriller de haute voltige qui nous amène au coeur du désespoir et de la peine d'avoir perdu les deux amours de sa vie.
Lien : http://lesmilleetunlivreslm...

Et oui, un trhiller. Ils sont peu nombreux sur ce blog, mais des perles rares. Après Sam Carda qui me fait m'arracher les cheveux, Cédric Gorré me fait perdre la notion du temps et de la réalité...



Notre protagoniste, Carl, est un homme torturé, brisé et le temps n'arrange rien. Ce qu'il a pu vivre et auquel il a "survécu" est sans nom, on ne peut qu'essayer de compatir, mais les démons de la tristesse et la colère son plus fort, il sombre ... Malgré les troubles de sa mémoire et afin de s'en sortir, une seule solution : Savoir ce qu'il s'est réellement passé. La quête commence.


Bien entendu, ce chemin ne sera pas un sentier tout tracé, les embûches et les surprises seront bien présentes, de quoi surprendre le personnage principal, mais aussi le lecteur. La noirceur de cette histoire est à la fois triste et prenante.
Si le trhiller aime remuer le côté sombre (de la force) de l'être humain, Cédric Gorré ne lésigne pas dessus et une sorte de fascination s'installe grâce au rythme du déroulement et la façon dont il amène tout ceci.


Un engrenage très prenant, mené d'une main de maître qui m'a fait passé un agréable moment. Un nouveau roman dans ce genre, je le rappelle très peu lu à mes heures libres, que je peux conseiller pour bien ressentir ce qui tient du thriller : Une quête, une course contre la montre avant la descente aux enfers sans possibilité de retour ... Sans parler de ce personnage totalement chamboulé que l'on a envie de claquer autant que de câliner pour l'aider !

Lien : https://livres-et-compagnie...

Pour lire toute la chronique : http://marmiteauxplumes.com/t-1-je-suis-celui-qui-suit-de-cedric-gorre-trilogie/

Edité chez Vents Salés, Je suis Celui qui Suit est le premier roman paru de Cédric Gorré – un thriller en plusieurs opus qui se positionne sur un fil ténu entre réalité et paranormal ou, tout du moins, qui s'interroge.



Carl Stemsein est un homme brisé.
Il doit vivre dans son enfer personnel : un monde où son épouse, Carole, et leur petite fille, Sarah, ont été sauvagement assassinées dans leur joli pavillon. Accusé du meurtre, puis acquitté, Carl ne cesse de plonger dans les tréfonds de la drogue et de l'alcool.
Quelque chose ne va pas.
Quelque chose ne tourne pas rond.
Quelque chose rôde.
Exilé dans la vieille demeure familiale en ruines, Carl tente de composer avec ses démons, ses terribles cauchemars et insomnies… ainsi que ses étranges peintures d'une précision alarmante qui l'attendent lors de ses réveils agités.
Carl Stemsein est-il devenu fou, sujet à d'étranges et dangereuses hallucinations ?
Quel mystère se tapit dans la pénombre autour du corps de sa femme et de son enfant ?
Est-il… coupable ?


Cédric Gorré nous entraine dans ce qui peut s'apparenter de prime abord à un huis-clos : un duel entre un homme et son esprit tourmenté, un duel entre un homme et une maison en fin de vie, aux ombres dantesques.

Un homme détruit – qui se détruit -, sombre dans l'alcool, creuse sa tombe à chaque piqûre de seringue, essaie de ne pas se laisser happer par ses flashs qui reviennent le hanter. Chaque pièce de cette maison qui s'écroule est un combat, une épreuve, déclenche en lui une peur viscérale. Mais pourquoi ? Et pourquoi garde-t-il ce drap blanc scotché sur le miroir de sa salle de bain ?

L'auteur nous dépeint l'histoire en nous immergeant aux côtés de Carl, suivant ses dérives presque routinières, au point que nous finissons par connaître par coeur ses habitudes, ses préférences, la teneur de ses repas, sa boisson alcoolisée favorite « du moment ». Ce quotidien quoique nouveau puisque Carl change de contexte pour, justement, tenter de s'en sortir, entrecoupé par ce qui l'a conduit à une telle épave : le passé, la tragédie et tous ces évènements inexplicables qui lui arrivent. Quels sont-ils ? Un delirium à n'en plus finir, conséquences de ses addictions ? Ou autre chose ?

Carl est un protagoniste que l'on peut peiner à définir, notamment dans nos ressentis. le prenons-nous en pitié ? Parvenons-nous vraiment à l'apprécier quand il ne cesse de se faire du mal à lui-même ? Éprouvons-nous de la compassion pour tout ce qu'il a enduré et endure encore ? Cédric Gorré se plait à insister sur la décadence de son protagoniste, ses besoins incontrôlables de vices en poudre ou liquide, déclenchant en nous soit une lassitude, soit de la colère, soit une volonté de le secouer et d'intervenir pour le sortir de là. Surtout, l'auteur joue avec notre perception et nos propres jugements : ce qu'il voit, ce qu'il vit, est-ce bien réel ? Ou le « socle de nos convictions » finira par s'ébrécher ?

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