Maître du jeu est un recueil de deux nouvelles,
Post mortem et
J'aime votre peur.
Post mortem est une nouvelle inédite, alors que
J'aime votre peur est une nouvelle déjà parue dans un autre recueil, L'empreinte sanglante. A l'époque de sa parution, plusieurs grands noms du polar (
Maxime Chattam,
Franck Thilliez) avaient relevé le défi, qui étaient que chaque nouvelle commence par la même phrase.
Bref, Maître du jeu est un petit format, qui permet de découvrir l'auteur si on ne la connait pas encore, ou de se plonger dans son univers en une après midi, pour ses lecteurs plus assidus.
L'histoire de
Post mortem, c'est celle d'une très belle actrice, qui, sans raison, reçoit un héritage d'un fan, dont elle ne connait rien. Ce mystérieux admirateur lui lègue une maison dans un coin reculée du sud de la France. Elle décide de s'y rendre avec son mari (un personnage haut en couleur) et .... Nous voila plonger dans une thriller psychologique, comme
Karine Giébel sait si bien le faire.
Post mortem, c'est un crime parfait, une vengeance, et une chute spectaculaire à la dernière page, qui tient en un mot. Un véritable petit moment de bonheur (ou de terreur) pour le lecteur qui lit.
En ce qui concerne la deuxième nouvelle, je serai plus brève, car j'ai été beaucoup moins enthousiaste. C'est un criminel qui s'enfuit d'un hôpital psychiatrique, et qui se cache parmi un groupe d'enfants handicapés, en tant qu'adulte accompagnateur (est-il un professeur, un chauffeur de car, un parent accompagnant). Ce criminel est recherché par toute les police. le policier qu'il l'a arrêté est sur l'enquête. J'ai beaucoup moins aimé cette nouvelle, le suspens était moins haletant, et l'histoire peut-être un peu classique.
Dans l'ensemble, je suis un peu mitigé, mais je regrette pas de les avoir lu toutes les deux.