Un monde sans fin

Resucée des "Piliers de la terre", en beaucoup moins bien : scènes racoleuses à gogo, machinerie narrative ultra visible comme composée à l'ordinateur (et ce sera encore pire dans "le Siècle"), personnages stéréotypés...
Ken Follett a trouvé le filon et aligne tous les clichés du best seller.

Un point positif quand même : les scènes sur la construction du pont, très instructives.

Ken Follett a donné une suite aux Piliers de la Terre : oui, et alors ?
Dans une ville imaginaire du royaume d'Angleterre au Moyen âge, nous sommes conviés à suivre les rejetons de différentes familles (celles des Piliers de la Terre deux siècles plus tard). Oppositions entre les seigneurs du cru et des religieux du monastère, entre le peuple des serfs qui survit et les guildes des métiers de la ville, tout ce qui avait fait des Piliers de la Terre un grand succès, à commencer par permettre à tous de vivre un roman d'aventure et passions dans un contexte historique bien documenté, est encore présent. Mais Follett en rajoute (beaucoup) dans le sexe et le sang et pose des personnages encore plus caricaturaux histoire de noircir le trait. Au final, ce Monde sans fin se lit et se suit avec plaisir, mais sans surprise, ni moment intense.

j'ai beaucoup moins aimé que les piliers de la terre. Beaucoup de personnage qui s'entrecroisent, une lettre cachée que l'on fini par oublier et qui ressurgit à la fin (pas forcément d'intérêt), moins d'ambiance et d'action dans ce volume, plus sentimental , tourné autour des relations amoureuses interdites. Bref un peu fouilli pour moi et pour le nombre de pages à lire, un peu laborieux.

un peu déçue ...
Ce pavé ne rivalise pas avec " Les piliers de la terre"
Il est vendu comme la suite qu'il n'est pas bien que les mêmes éléments qui ont fait des piliers de la terre un succès y soient présents.
C'est certes un livre historique de très bon niveau, mais un roman qui ne m'a pas vraiment faite palpiter .

Lire ce gros pavé de 1300 pages n'a pas été très facile. C'est la suite d'une célèbre histoire, les Piliers de la Terre, qui a été écrit également par cet auteur. Je ne l'ai pas lu mais ça ne m'a pas empêché de comprendre cette fresque historique du XIVème siècle. J'aime beaucoup le Moyen-âge mais j'étais vraiment déçue par cette histoire. L'auteur adopte le même schéma narratif que celui de la marque de Windfield , c'est à dire des gentils personnages qui sont persécutés pendant toute leur vie par des méchants, qui eux finiront par mourir tragiquement. C'est assez mièvre et l'abondance de personnages fait qu'ils sont moins attachants, et souvent lassants. Les héros ont toutes les qualités possibles et parfois l'auteur tente d'introduire un semblant de tragédie dans leurs relations mais cela reste risible et un peu superficiel. Il n'arrive pas à percer les émotions de ces personnages, ni à leur donner une profondeur et une certaine cohérence qui pourrait plaire au lecteur.
Quant au style d'écriture, il est vraiment très répétitif et difficile à lire. Souvent en lisant un passage j'avais l'impression de l'avoir lu la même chose quelques pages plus en avant. Des phrases se répètent, certains scénarios sont incohérents. Parfois, le dialogue des personnages comprend des termes, qui selon moi, n'existaient pas à cette époque là dans un petit village de l'Angleterre comme le mot "léopard" ou le mot "loterie". Les descriptions sont affreuses : d'un côté on a les descriptions très techniques sur la construction d'un pont ou d'une cathédrale et à moins d'avoir un schéma sous les yeux, il est presque impossible de comprendre son charabia. de l'autre côté, on a des scènes érotiques, voire vraiment crus et violents, dans la plupart des chapitres. C'est décevant car il décrit les gens du Moyen-âge comme des brutes, avides de sexe, violents et adeptes de la torture....et selon moi c'est une image fausse de la réalité.
Néanmoins, ce livre reste intéressant car on assiste à toutes les manigances qui peuvent se dérouler dans une communauté comme les luttes de pouvoir, les jalousies, la vengeance, l'amour également. On devine plus ou moins le pouvoir immense des seigneurs sur leurs serfs, l'emprise de la religion sur la vie quotidienne, les chasses aux sorcières, les superstitions diverses, l'organisation quotidienne d'une ville, l'épidémie de la peste, les guerres entre l'Angleterre et la France...
Il demeure quand même un livre sans fin que je ne recommanderai pas malgré les rebondissements divers de l'histoire...
Lien : http://leslecturesdehanta.co..

Après Les piliers de la terre, Ken Follett nous offre une suite quelques peu décevante si l'on s'attendait à un roman de la même trempe que son premier tome.
En effet, Un monde sans fin (avec ses 300 pages de plus !) reprend l'histoire 2 siècles après Les piliers, ce qui peut surprendre car aucun personnage du premier n'est repris. Bien, soit. On s'habitue assez vite à la reprise de la vie de Kingsbridge avec les nouveaux protagonistes, mais il est vrai que l'engouement que l'on a pu éprouver au premier tome à du mal à se montrer pour ce second qui se déroule, tout compte fait, tout en longueur et résume la vie quotidienne des habitants avec leurs hauts et leurs bas ; sans toute fois retrouver le but de la construction d'une cathédrale, d'un projet à aboutir.
Ce tome est quand même un bon moment si l'on veux rester plus longtemps dans l'univers moyenâgeux de l'Angleterre du XIV ème siècle ; il faut seulement prendre le temps de l'apprécier et garder courage lorsque les passages nous paraissent "sans fin" ....

J'avais adoré les milliers de la terre et j'ai été déçues par cette suite. J'ai trouvé le côté suite dans la même histoire mais des générations plus tard un peu bizarre, il y a du coup des liens qui sont faits par les personages alors qu'ils n'ont pas trop de raison d'être.

Ensuite, j'ai trouvé le personage principal trop présent et beaucoup beaucoup trop parfait. Douée en tout, du commerce à la médecine, féministe au 13ème siècle, le tout avec des idées très moderne sorties de nul part dans chacun de ces domaines... Non, trop c'est trop, le tout fait que le personage n'est plus crédible du tout.

Dommage, parce que du tout on sort un peu du roman par manque de crédibilité et du coup c'est moins bien...

Ca reste divertissant mais ça n'a pas su m'emporter.

Ce livre qui est la suite des Piliers de la terre a pour thème central la misogynie. Tout le livre tourne autour des méfaits commis envers les femmes au Moyen Âge. À cette époque, la vie des femmes était très difficile car beaucoup d'hommes n'avaient pas de considérations pour elles. Donc plusieurs sujets dans ce livre comme entre autres : Les accusations de sorcellerie, la violence envers les femme, les pères qui vendent leurs filles comme du bétail, la prostitution, les abus sexuels et le viol.

Le gros point négatif du livre c'est qu'il ressemble beaucoup au premier en ce qui a trait à l'histoire. Encore une fois, les gentils sont écrasés par les méchants. Encore une fois, les gentils sont tellement intelligents qu'ils trouvent toujours un moyen d'arriver à leurs fins. C'est un peu redondant.


Pour le positif, j'ai adoré que l'auteur ait abordé les débuts de la guerre de Cent Ans et les ravages de la peste. L'amateur d'histoire en moi a vraiment adoré cette partie plus historique.

Donc, en résumé, j'ai bien aimé le livre malgré quelques longueurs et quelques thèmes répétés qui étaient déjà dans les Piliers de la Terre.

Fausse suite des "Piliers de la Terre", ce roman en reprend les fils qui ont fait le succès de son prédécesseur : des personnages attachants me paraissant extrêmement modernes pour une histoire se passant au XIVe siècle, l'opposition pouvoir religieux et pouvoir civil, des fléaux sous les traits de Ralph, seigneur rancunier ou de la peste noire de 1348, une histoire d'amour hors du commun, un style d'écriture qui envoûte par sa simplicité et par sa culture, des rebondissements et un suspense sans fin... Mêle si parfois l'auteur se montre un peu complaisant en matière de sexe et de violence, ces 1300 pages restent très attrayantes et nous plonge avec délice dans une époque oubliée.

Mon Dieu que c'est long, mais long ! Et malgré les longueurs, l'alléchante idée de départ indiquée sur la 4ème de couverture (et dans le résumé ci-dessus) ne trouve pas sa place dans le roman pour y être exploitée correctement ! le "secret" qui met en danger la couronne d'Angleterre se réduit au fil des 1300 pages à une simple anecdote parmi d'autres et resurgit dans les toutes dernières pages comme pour signaler que le roman touche à sa fin.
Sinon, le roman fonctionne comme une sitcom moyenâgeuse : casting hétéroclite promettant des conflits d'intérêt, petits psychodrames bien vite résolus, personnages entrant et sortant du champ de l'action, le tout avec un traitement des plus manichéens : les gentils connaissent les pires déboires (un bâtisseur courageux et agaçant qui a toujours raison, mais qui est incompris de ses semblables et doit s'exiler, une fille entrepreneuse pleine de bonnes idées mais qui ne réussit pas à les mettre en pratique et doit se retirer au couvent, une paysanne pauvre, victime d'agressions et qui ne peut monter socialement...) tout cela à cause des méchants de l'histoire (un moine cupide et dévoyé, un petit seigneur violent aimant la guerre...). le scénario est prévisible et l'histoire semble écrite d'avance, le livre parfois nous tombe des mains. Un monde sans fin... une histoire sans fin et interminable...