Un monde sans fin

Adorateurs des Piliers de la terre, méfiez vous. Certes, Ken Follett reprend des éléments qui lui sont chers : un héros aux origines modestes, une jeune fille pétillante d'intelligence, un méchant très très méchant, le tout sur fond de constructions ambitieuses. Mais hélas la sauce ne prend pas. Sans parler du style qui souffre de répétitions (la faute à une traduction malheureuse ?), les aventures rocambolesques de Merthin et Caris m'ont laissée songeuse. Comment peut on être aussi bien renseigné sur l'histoire, produire un ouvrage truffé de références, tout en poussant aussi loin l'invraisemblable ? Je m'interroge et je referme ces 1300 pages avec un léger soulagement.

Ce fut long.
Si je ne peux nier avoir appris beaucoup avec ce roman, avoir fait évoluer mes connaissances et mes idées sur le Moyen-Âge, les usages des cathédrales, des découvertes en médecine et en architecture, je suis malgré tout mitigé.

Si certains personnages sont intéressants et bien approfondis, d'autres sont clairement négligés et apparaissent presque de manière fortuite pour créer des rebondissements : Gwenda, Nathan, Griselda, Claude, etc. Il en va de même avec les rebondissements en série, si j'ai aimé en apprendre davantage sur la connaissance des épidémies, la façon de refaire venir ce sujet au centre de la narration de manière répétée est quelque peu usant... D'autant plus lorsqu'aucun des personnages principaux n'y succombe (alors que le taux de létalité est bien cité et connu) !

Finalement, je crois que l'erreur que j'ai commis, c'est d'avoir enchaîné avec Un Monde Sans Fin, juste après avoir fini Les Piliers de la Terre. Sûrement qu'en ayant laissé quelques mois (et quelques romans) entre les deux livres m'aurait permis de davantage apprécié Un Monde Sans Fin.
Promis, cette fois je vais attendre avant d'ouvrir Une Colonne de Feu.

Une lecture dans la continuité des Pilliers de la terre, c'est toujours bien écrit, bien amené, détaillé.
Cependant, la construction des ponts est moins passionnante que celle de la cathédrale et même si la lecture reste plaisante, elle est moins "accrocheuse" que le premier tome.

Bon, c'est du Ken Follett... rien de dépréciateur dans cette remarque... quoique. Un roman historique assez bien documenté, mais avouons-le, pas de la grande littérature. Néanmoins il se laisse lire et on se laisse prendre au jeu, malgré la petite brique qu'il représente.
Une bonne détente pour les vacances.

Je suis très mitigée sur ce livre. Déjà, il se veut être la suite des piliers de la terre, mais se passe cents ans plus tard, donc le lien n'est pas forcément évident. de plus, je trouve que les personnages ressemblent trop à ceux des livres précédents : des filles au fort caractère, des garçons qui se laissent un peu mener par le bout du nez. Alors, oui, on se laisse porter par les intrigues politiques et amoureuses, par l'aventure des personnages, on suit leur évolution, et on apprécie l'histoire, mais un sentiment de déjà vu persiste. Ce n'est pas vraiment une suite, mais une utilisation de la même recette du succès précédent...Sauf qu'ici, le résultat laisse à désirer.

J'ai apprécié me replonger au début des années 1300, aux temps des seigneurs, des serfs et de la peste. L'histoire est bien racontée et facile à suivre. Malheureusement j'ai trouvé les personnages trop manichéens, voire même caricaturaux. Les "méchants" offrent une surenchère de manipulations machiavéliques pour prendre le pouvoir. Ne peuvent-ils exister et survivre qu'en mettant des bâtons dans les roues du voisin ? Comment des hommes d'église peuvent-ils ne pas être discrédités par des actes aussi fallacieux ? Les hommes ont-ils si peu d'aptitudes pour vivre en harmonie ?
(Le sexe/viol revient plutôt souvent dans ce tome.)

Je suis entrain de finir le livre, qui m'a captivé pendant des semaines...mais je suis aussi entrain de lire la fin en accéléré.
Mon reproche principal est simple : trop de rebondissements qui se ressemblent, donc finalement trop long. On se prend à l'histoire, on a souvent le coeur qui bat, la pression monte, les actions s'enchaînent. Et puis au bout d'un moment, j'ai le sentiment que l'idée est toujours la même : un gentil est victime d'une injustice à cause d'un méchant dénué de scrupules et plein de malveillance. On sait que le méchant trouvera toujours la petite faille inattendue. On est écoeuré par la manière très crue de Follett de narrer la violence ou presque excité par les passages plus...osés. Mais c'est long car ça en devient parfois presque banal. Même si on s'y laisse prendre à chaque fois...
Bref, j'ai aimé mais j'ai un peu hâte de finir maintenant.

Je lis cette série dans l'ordre des dates et non dans celui des parutions.
J'en suis donc au tome 3.

Après avoir lu "Le crépuscule et l'aube" et "Les piliers de la terre" j'ai du coup été moins emballée avec "Un monde sans fin".

Je ne reviendrai pas sur le style de l'auteur et sa façon de nous plonger dans ces époques si lointaines je l'ai déjà fait lors de mes chroniques précédentes.

Dans "Un monde ..." j'ai l'impression d'être revenu dans la même histoire que "Les piliers ...".
On se retrouve ici encore avec des complots, des manipulations, des jalousies, des luttes de pouvoir. On est sans cesse dans un engrenage "réussi - capoté" et ça lasse.
Si dans le précédent on se battait pour la construction de la cathédrale dans celui-ci c'est pour un pont.
Bien sûr j'ai aimé découvrir certaines données historiques mais ces répétitions m'ont donné l'impression de toujours revivre la même chose, que l'auteur reprend les mêmes ingrédients qui ont bien marché dans le précédent pour les remouliner à nouveau.

Je n'ai pas du tout réussi à m'attacher au personnage de Caris, trop jalouse, trop possessive, trop égoïste envers Merthin.
D'ailleurs concernant Caris il y a il me semble une petite incohérence sur sa position de religieuse.

J'espère retrouver un peu plus de plaisir en lisant "Une colonne de feu" qui m'attend déjà dans ma PAL.

À noter que j'aurais bien aimé qu'il y ait un arbre généalogique avec chaque livre, même succinct, mais que je puisse mieux repositionner chaque personnage étant donné qu'on se prend plus de 100 ans entre chaque tome.

Les Piliers de la Terre était un bon roman mais pas le chef d'oeuvre annoncé selon moi. Sa suite, Un monde sans fin est à peu près du même niveau. La ville de Kingsbridge est une nouvelle fois au coeur du roman. Nous ne sommes pas ici dans une véritable suite, les faits se déroulant deux siècles après le premier tome. Les liens entre les personnages des deux romans sont très faibles. Comme souvent chez cet auteur, le côté historique à une grande importance, ce qui me plaît particulièrement. Mais ce roman souffre d'une part de sa longueur. Si les longs romans ne me dérangent pas, celui-ci aurait gagné à être plus court, certains passages n'apportant pas grand chose au récit. Autre élément décevant, les personnages. L'auteur ne fait pas dans la subtilité. Les méchants sont très très méchants, les gentils très très gentils. Ici, tous les grands musclés sont stupides, les petits maigrichons intelligents...
Reste un roman agréable à lire, avec de nombreux rebondissements.

Un roman facile mais plaisant.
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