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3,98

sur 1480 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Après que la lecture de "Mille femmes blanches" m'ait, il y a quelques années de cela, particulièrement enchantée, il m'a pris comme une lubie de vouloir en lire la suite. "Bien m'en a pris" !
Dans "Mille femmes blanches", l'auteur revient sur un accord passé en 1875 entre le président Grant et Little wolf, chef de la tribu Cheyenne. Celui-ci consistant à échanger mille femmes blanches contre autant de têtes de bétail, en vue, à terme, d'un "mieux vivre ensemble", pensaient les indiens.
Non contente de ne respecter aucun terme de ce contrat, l'armée américaine a persisté dans son animosité, n'a nullement renoncé à ses attaques tout aussi répétitives que belliqueuses, jusqu'à ce que bon nombre de femmes blanches, qui entretemps, avaient pris faits et causes pour leur nouvelle famille, voient mourir les enfants qu'elles avaient eus de leur époux cheyenne.
"La vengeance des mères" est une suite bien pâle de ce roman, et ce, pour différentes raisons.
Je n'ai pas reconnu la plume de l'auteur, et pour cause, puisque les faits sont relatés sous forme de journal, respectivement tenu par Molly Mc Gill et Margaret Kelly, laquelle Margaret ne connait que le langage de rue, ce que nul ne peut lui reprocher, puisqu'elle fut de tout temps livrée à elle-même. Là était le choix de l'auteur .
D'autre part, il se pourrait bien que je manque d'imagination, mais pas un instant je n'ai réussi à visualiser les paysages, pourtant décrits avec force détails, pas plus que je n'ai ressenti la violence des affrontements entre indiens et armée américaine. de surcroît, le titre n'est pas, me semble-t-il, en harmonie avec le contenu de ce roman. "La vengeance des mères" évoque une grande épopée, une armada de mamans"désenfantées" animées par un irrépressible désir de vengeance, mais il n'en est rien. Il est essentiellement question de Margaret Kelly et de sa soeur jumelle, qui ayant elles aussi perdu leurs enfants, prennent part aux combats, tuent et émasculent ... trois soldats. Cela m'a paru un peu réducteur, au regard du côté ronflant du titre choisi. Voilà un livre que j'ai lu avec distance, un livre qui n'a rien éveillé en moi, dont la fin est bâclée, tirée par les cheveux et plutôt improbable.
Je terminerai donc en citant une phrase toute faite, à savoir que "le mieux est l'ennemi du bien ". "Mille femmes blanches" se suffisait à lui-même, ne nécessitait pas de suite, et encore moins une suite si terne et ennuyeuse.
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ok, j'avoue d'emblée, j'ai été déçue par cette suite.
Autant j'ai eu un énorme coup de coeur pour Mille femmes blanches, que ce soit pour le style de l'auteur, que par l'histoire et les personnages.
Ici, j'ai retrouvé une histoire plate, sans attrait.
Certains personnages sont attachants, mais cela reste du réchauffé. Les caractères ne sont pas approfondis, l'histoire est un peu bâclée et je trouve cela dommage.
On lit cette histoire vite et facilement, l'écriture est fluide, mais je ne suis pas entrée dans l'histoire comme avec le précédent livre.
L'auteur s'est il vu forcé pour écrire cette suite ?
Dommage...
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Tout d'abord je tiens à remercier Babelio , les éditions du Cherche midi qui m'ont permis de découvrir le dernier roman de Jim Fergus ,la Vengeances des mères .
Le titre et la couverture ne donnent qu'une envie se plonger dans ce roman .
A cette époque , dans les années 1876 , les Américains n'ont qu'une envie , mettre à néants les " indigènes " Cheyenne afin de permettre aux conquistadores de s'implanter sur tout le pays.
Tout au long du livre , l'auteur nos decrit tres bien ,comment un peuple traqué, pisté afin d'être exterminé doit affronter des batailles et surtout etre en perpétuelle fuite .
C'est un véritable acharnement que fait le peuple américain aux Cheyennes.
Des femles blanches échangées contre des chevaux vont être épargnées du massacre et vont appartenir au programme d'intégration des Cheyennes.
C'est alors que l'ont fait connaissances avec plusieurs femles allant de la bourgeoisie à la classe moyenne .
Une solidarité entre ces femle blanche va se créer, elles refusent l'autorité .... Les echanges entre elles sont Empathiques , attachantes
Elles nous donne une veritable lecon de vie, un bel exemple du vivre ensemble alors que la situation n'est pas façile !!!!
La richesse de l'être humain .... C'est ce que je retiens de ce roman ...

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Après Mille Femmes Blanches, je devais continuer ma lecture de la trilogie rapidement. Toujours en version Audio.
J'ai eu l'impression d'une énorme répétition : la trame reste la même : un nouveau groupe de femmes blanches est envoyé à l'Ouest pour épouser des Cheyenne... Si ce n'est que la guerre contre les natifs est loin de s'être apaisée. le récit débute juste après les événements tragiques de la fin du premier tome.
Et donc à nouveau, on suit un groupe de femmes dans leur découverte de ce nouveau monde.... ça sent un peu le réchauffé ! non ?
Donc, je me suis un peu ennuyée...
Ensuite la romance qui est au coeur de l'histoire me semble pas très réaliste. Et certains personnages deviennent caricaturaux.

Ce second tome fut pour moi divertissant, mais c'est tout.
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J'étais très loin du coup de coeur quand j'ai lu"Mille femmes blanches". Je dois dire que vu le thème et les nombreuses critiques dithyrambiques, mes espoirs étaient sûrement trop élevés. Je n'avais pas du tout adhéré au personnage principal que j'avais trouvée d'un ennui mortel. Je m'attendais à une plongée épique dans l'Amérique des premières nations et hormis quelques pages intéressantes, j'ai surtout le souvenir d'avoir lu les émois soporifiques d'une héroïne romantique oscillant entre fascination du guerrier sauvage et fantasme du militaire tourmenté.
Je me suis laissée tenter par la suite, d'une part parce qu'on me l'a offerte et d'autre part car je me suis dit qu'une fois débarrassée de cette satanée May Dodd, j'allais peut-être enfin y trouver mon compte.

La promesse était belle d'ailleurs : "La vengeance des mères". Sauf que nos deux vengeresses passent les 2/3 du livre à jouer les nounous pour un nouveau convoi de femmes blanches et là... ben on prend les mêmes ingrédients et on recommence. C'en est presque indécent. Les jumelles irlandaises vont donc partager la rédaction de ce tome avec Molly McGill (une version légèrement améliorée de May) fraîchement débarquée parmis les cheyennes en compagnie de plusieurs camarades du programme FBI.
Leur adaptation à leur nouveau mode de vie va être au coeur du roman de la même manière qu'elle l'était dans le premier opus. Elles sont majoritairement entre elles, donc en marge des cheyennes et heureusement que Meggie et Susie sont là pour en incarner un minimum l'esprit. Pour être honnête c'est à se demander pourquoi on a une photo d'amérindienne en couverture. Au fur et à mesure on aura quand même l'intervention de quelques autochtones pour endosser un rôle épisodique. Globalement des femmes et bien sûr, comme dans le premier volet, UN charismatique et valeureux leader indien pour constituer l'objet de pâmoison de notre héroïne. Mais tout cela est bien léger quand même. Les personnages m'ont semblé une fois de plus peu crédibles et caricaturaux.

Malgré tout, le dernier tiers est assez plaisant. La petite histoire rencontre la grande en pleine guerre des Black Hills, on refait le lien avec l'esprit de vengeance que nous avions un peu laissé de côté, le personnage de Molly prend enfin un peu de consistance, et le rythme est plus soutenu. Il est peu probable que je termine cette saga cependant (mais qui sait...).
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Incommensurable. C'est vendu comme ça en quatrième de couverture. Si grand qu'on ne peut le mesurer nous dit notre ami Larousse. Un mot un peu fort tout de même, à mon avis. Ok Jim Fergus nous offre une fois de plus une lecture agréable, mais un plaisir incommensurable, non, faut pas exagérer. M'est avis que certains rédacteurs abusent parfois des calumets de la paix et flottent ensuite dans un monde merveilleux peuplé d'indiens qui s'ébattent joyeusement dans la prairie avec des petits poneys multicolores.

Moi aussi j'aime bien ça mais je sais garder une certaine mesure (... si, si, je vous assure, hips !)

Disons que pour moi, lire Mille femmes blanches et La vengeance des mères, c'est un peu comme regarder un film d'Indiana Jones. On passe un bon moment, y'a de l'aventure, du dépaysement, et y'a pas à chercher midi à quatorze heure. Et puis c'est tout, et ça suffit, c'est même très bien comme ça, ne croyez pas que je dénigre ! Parfois c'est juste ce dont on a besoin : de l'entertainment (dans ce monde de brute). Voilà, excusez-moi, c'était la minute de réajustement terminologique.

Cette mise au point faite, je vais vous dire ce qui me dérange dans ce roman, ce qui m'avait gêné déjà dans Mille femmes blanches (sauf que c'est pire cette fois je trouve), c'est le côté très caricatural des personnages. Bonjour les archétypes ! Donc en rayon aujourd'hui nous avons Astrid Nostergard, la Norvégienne super balèze à la pêche (ben tiens !), Lulu Larue, la française délurée reine du French Cancan (fastoche), Lady Hall l'aristo anglaise adepte de Sappho so british en toutes circonstances comme il se doit (what else ?), Euphemia l'esclave-princesse africaine qui chasse comme une panthère (oui bon), les soeurs Kelly à la rousse chevelure, des irlandaises rebelles au langage fleuri (sláinte !)… Et ainsi de suite.

Bref, vous voyez le topo. Si l'auteur voulait mettre en avant une sorte de girl power c'est raté, les suffragettes seraient d'accord avec moi. Par contre, oui, nous sommes face à un girls band des âges farouches, c'est les Spice Girls avant l'heure. Carrément ! Et ça c'est vraiment fun, il faut simplement le prendre au bon degré. Dans les Spice Girls aussi on avait des archétypes, souvenez-vous : la lolita, la sportive, la BCBG, la sexy et la méchante. Allez, on se fait plaisir, tous en coeur :
♫ Yo, I'll tell you what I want, what I really, really want,
So tell me what you want, what you really really want … ♬♫

Vous voyez, je vous l'avais dit, on s'amuse bien avec Jim Fergus.

Blague à part, s'il s'agit ici d'un épisode fictif de la conquête de l'Ouest, l'histoire des Etats-Unis est truffée d'épisodes similaires et malheureusement bien réels. L'homme blanc est une calamité qui s'est répandue sur les terres des Amérindiens dans le grand élan de sa “destinée manifeste”, une saleté de bondieuserie qui lui permet de faire croire que c'est en vertu d'une mission divine qu'il se doit de répandre la démocratie et la civilisation vers l'Ouest. A d'autres hein ! (Y'a qu'à voir ce que c'est devenu et qui dirige ce pays aujourd'hui, no comment).

Jim Fergus prend clairement le parti des Indiens (le lecteur aussi bien sûr) et il faut reconnaître qu'on voit qu'il sait de quoi il parle. Sa connaissance des peuples amérindiens est réelle et du coup, avec cette indéniable maîtrise du romanesque, on se prend au jeu et on avale les pages jusqu'à la fin (Ah zut, j'ai dit “la fin”, je ne voulais pas en parler mais maintenant que c'est fait, je vais dire mon avis : la fin est vraiment ridicule, au secours !).

Pour finir et pour évoquer le titre du roman, on dit que la vengeance est un plat qui se mange froid, eh bien en réalité il faudrait dire plutôt que la vengeance est un plat qui ne se mange pas. Parce que personne n'est vengé dans cette histoire, ni les mères, ni les pères, ni les fils, ni les filles, personne. La vengeance n'existe pas, c'est ce qu'on doit comprendre parce que ce qui est fait est fait et ne peut pas être défait par une autre action. Point barre.
Lien : http://tracesdelire.blogspot..
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Engouement et déception mais ma note reste en suspens.
Un véritable coup de coeur pour Mille Femmes Blanches de Jim Fergus grâce à ma copinaute de choc Maribel d'ailleurs. Et quand en fait je me rends compte que ce sera une trilogie 16 ans après le premier opus je me dis sympa. On va suivre les « aventures historiques » des soeurs Kelly et d'une petite nouvelle Molly. Mais je m'attendais à autre chose.
La vengeance de Mères est un titre fort et pour moi je partais dans l'action la plus totale. La colère, la rébellion, l'amour inconsolable d'un Mère. Meggy et sa soeur ont perdu leurs jumelles et leur époux tués lors de la bataille où May est décédée. Un esprit de vengeance face aux « blancs » se réveille. Elles deviennent des guerrières. Et puis débarquent des nouvelles « blanches ». Molly et sa bande vont revivre ce que May et ses amies ont vécu un an auparavant. Mais cette fois-ci la réalité elles vont la connaitre et n'auront pas de surprise comme le premier « échange ».
Contrairement au premier tome, nous ne sommes pas face à la dualité des deux cultures. Molly, la battante, cherche l'amour et le réconfort. Et le duo de rouquines se sent « Indienne » à part entière. du coup on vit au quotidien avec ces deux journaux sans vraiment de péripéties ni de découvertes. ET voilà ma déception à la fin du roman, je reste sur ma faim.
Heureusement que l'auteur nous annonce qu'il y aura une suite dès le départ car du coup on comprend que La vengeance des Mères n'est juste qu'un avant-gout du tome de clôture. Mais je le trouve bien trop soft et surtout cette fin qui n'en est pas une avec une multitude de questions. Pas d'épilogue juste un retour au présent qui laisse aussi tout un tas de questions sur l'avenir (que ce soit en 1876 ou 2000).
Mais je me suis dit je n'ai peut-être pas compris toutes les subtilités, je suis ouverte à la discussion. Dans ma veine, c'est une LC avec mon binôme préféré Missnefer qui va surement pouvoir me donner quelques réponses. A moins que ce soit une critique « jumelle » et que toutes les deux soient en mode perplexe. Une prochaine LC de Jim Fergus en perspective ça c'est sûr, on ne lâche jamais rien.
En conclusion, une note bancale pour le moment qui pourrait évoluer en attendant la suite qui reste un mystère complet. Après faire une trilogie 15 ans après c'est bien risqué Mr Jim Fergus. le roman Milles Femmes blanches n'était pas prévu avec une suite donc j'ai senti le roman abouti mais cette fois-ci non. Et pour finir, le titre fort et le contenu, il manquait un peu plus d'émotion selon moi.
Affaire à suivre.
Note : 3/5
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Merci à Jim Fergus pour ce livre qui selon lui n'était pas prévu. L'auteur a fait un énorme travail de documentation pour nous faire partager la vie douloureuse de ces femmes blanches qui partagèrent la vie des Indiens et furent massacrées par les Blancs et perdirent leurs enfants.
Jim Fergus nous conte avec beaucoup de maîtrise la survie de quelques unes de ces femmes, accompagnées de nouvelles venues qui vont combattre, comme des hommes indiens, contre l'armée américaine.
L'auteur a de plus crée de très beaux personnages de femmes et une très belle description des grands espaces.
Å la lecture de cette oeuvre, j'ai eu du mal à différencier l'histoire et la fiction ce qui prouve le talent de l'auteur.
Je remercie Babelio de m'avoir permis de passer une excellente soirée en compagnie de cet auteur qui parle bien le français avec toutefois un accent américain.
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Dans ce livre on retrouve l'univers des indiens au moment de leur chute - ce que je connais mal et qui est absolument palpitant et terrible -, toujours sur un format de journal intime.


On a par contre ici deux points de vue et deux styles en alternance. Ça permet de rompre un peu la monotonie et c'est rigolo d'avoir certains évènements relatés de manières bien différentes mais j'ai trouvé que cet aspect n'était pas tellement exploité. Les deux personnages principaux, qui sortent tous deux des normes, se ressemblent pourtant entre eux sur certains points. Et surtout, ont globalement les mêmes valeurs morales. C'était pour moi un point fort du premier tome de montrer différents personnages qui peu à peu vont accepter les cultures et valeurs des autres (entre blanches comme avec les indiens), même avec une seule voix narratrice, et il a ici quasiment disparu.


Et pas seulement du côté des personnages principaux. La majorité des arguments avancés se ressemblent, dans les deux camps, avec une acception commune de ce qui est bien mais on peut pas forcément faire autrement. Toute une panoplie de personnages différents nous récite les même poncifs sur la guerre, le deuil et le vivre ensemble, qui n'apportent pas grand chose à notre point de vue de lecteur moderne. Si le premier tome était mièvre par moment, on pouvait mettre cela sur le compte de la personnalité de la narratrice. Ici, c'est trop universel pour ne pas entraîner de lourdeur, surtout vu le style artificiel des dialogues dans lesquels ils sont insérés. Et de même dans l'autre sens pour la caricature totale du grand méchant - nettement plsu crédible dans le premier tome.


Les nouveaux personnages sont présentés comme variés et hauts en couleur mais au fond cela ne change pas grand chose aux évènements, à chaque fois tout le monde tombe d'accord. de même, tous les protagonistes ont le même avis (ou presque) sur chacun des autres protagonistes. Mêmes les jumelles perdent leur impertinence. J'ai donc trouvé l'ambiance et la variété particulièrement affadies par rapport au premier tome mais néanmoins suffisant à installer un décor éclectique en surface.


Le plus gros point faible du roman est pour moi son introduction abracadabrante. le tome précédent avait une vraie fin, avec d'ailleurs un épilogue qui voulait un peu trop tout conclure, et l'auteur s'est ici senti obligé de justifié l'existence de cette suite. Comme pour le tome précédent, on commence par un personnage moderne qui découvre les cahiers rédigés par les femmes blanches chez les indiens. Sauf que ça s'étale sur des pages et des pages, et que ça n'est absolument pas crédible. de grands sentiments sont évoqués dans tous les sens, et ça ne m'a pas fait partir du bon pied dans le roman.


Surtout que cette surenchère de justification fait que je me suis nettement plus posé la question de la crédibilité de la manière dont c'est raconté, et là ça échoue violemment. On ne voit pas comment et pourquoi les narratrices auraient écrit comme ça à ces moments là. L'une rapporte de nombreux dialogues dans des styles tout à fait artificiel, l'autre que l'on croyait illettrée et matérialiste se lance dans des description de paysages ponctués de "Aye" et de tournures grammaticales fausses mais pas assez pour ne pas sembler voulues. le coeur du roman est très plaisant mais se retrouve du coup un peu noyé sous ces éléments.


Les thèmes évoqués ici sont assez différents de ce du premier tome, ce qui est agréable car on a peu de redite. le côté adaptation aux coutumes indiennes est survolé, la thème de la mort et du deuil très présent (bien que vécu de manière trop commune entre les différents personnages), celui de la vengeance, que j'attendais plus nerveux d'après le titre, la fin du mode de vie traditionnel des indiens et beaucoup plus celui de la force morale ou de caractère. le scénario et une forme de suspens y ont plus d'importance que dans le premier tome.


J'ai passé un bon moment de lecture, avec une vraie évasion teintée de réalité historique. Je trouve tout de même cette suite nettement moins puissante que Mille femmes blanches, que je recommande pour découvrir cet univers !

Merci à l'éditeur et à Babelio pour m'avoir offert ce livre, en plus de l'occasion de rencontrer l'auteur !

PS : La couverture + sa légende intégrées à l'histoire c'est très chouette !
Lien : http://lemoulinacritiques.bl..
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La Vengeance des mères" est somme toute la suite (qui peut néanmoins être lue indépendamment) du roman "Mille femmes blanches". On retrouve deux personnages emblématiques, les soeurs irlandaises Kelly et une nouvelle recrue Blanche du programme américain FBI, Molly, qui à l'image du premier tome narrent leurs aventures chez les communautés indiennes. Ces dernières immergent le lecteur dans les us et coutumes des tribus tout en prônant les valeurs que le peuple colonisateur tente d'ôter aux autochtones au profit de leur soif de capitalisme

Bien qu'il soit toujours agréable de plonger dans des faits historiques tout en redecouvrant le peuple indien, j'ai été quelque peu déçue de ce deuxième opus qui ne se démarque pas suffisamment du premier (à mon sens). Malgré des personnages féminins de caractère, il m'a fallu attendre de nombreux chapitres avant de découvrir cette fameuse Vengeance qui s'est avérée moins consistante que ce j'aurai espèré
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