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3,98

sur 1480 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'ai passé un moment plutôt sympathique avec ce roman. Ça se lit vite et bien.
Toutefois, j'en ressors un peu déçue car les ficelles de l'intrigue sont très semblables au précédent roman Mille femmes blanches. Et puis la trame narrative est vraiment agaçante. Cette alternance des points de vue fait que le roman avance très lentement, on nous raconte à chaque fois les mêmes évènements en alternant les personnages sans que cela n'apporte grand chose. Je lirai le dernier tome car j'aime bien le fond de l'histoire mais pas pour les qualités d'écriture.
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Je n'aurais peut-être pas du lire La vengeance des mères si rapidement après Mille Femmes Blanches...
J'ai très vite ressenti une impression de déjà-vu : l'arrivée chez les indiens, les robes cousues par les femmes cheyennes pour les femmes blanches, le bal, la découverte d'un peuple étranger, de leurs coutumes... Jusqu'à la description des femmes du convoi et leur entente progressive qui m'a paru trop semblable au début de Mille femmes Blanches.

Cette fois, il s'agit de l'histoire croisée d'un second convoi de femmes blanches faisant partie de l'opération FBI (Femmes Blanches pour Indiens) déjà évoquée dans Mille Femmes Blanches, et de celle des soeurs Kelly, déjà croisées dans le premier tome. le gouvernement a stoppé l'opération FBI après le départ du second convoi et de fait, les femmes en faisant partie se retrouvent dans un entre-deux très désagréable, protégées ni par les Etats-Unis, ni par les Indiens, n'appartenant véritablement à aucun monde. Les soeurs Kelly, quant à elles, se considèrent comme appartenant définitivement au peuple cheyenne et ont soif de vengeance après la terrible bataille survenue à la fin du précédent roman.

Le parler populaire employé par les soeurs Kelly m'a un peu inquiétée au départ, je n'avais pas vraiment envie de lire ça sur près de 500 pages. Mais Jim Fergus contourne habilement le problème en faisant entrer en scène un nouveau personnage, ressemblant d'ailleurs fortement à May Dodd, la narratrice des premiers carnets : Molly McGill, qui a un style bien plus agréable à lire. de plus, elle offre un point de vue différent sur les situations décrites par les soeurs Kelly.

Si j'ai de nouveau apprécié la plume de Jim Fergus et ses belles descriptions de nature, j'ai été moins enchantée par ce second tome que par le premier. J'ai toutefois beaucoup apprécié l'épilogue et sa réflexion sur le mode de vie des Blancs et leur manière de traiter le monde.
J'espère que Les Amazones me raviront à nouveau.
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"la vengeance des mères" de Jim Fergus est la suite du formidable "1000 femmes blanches". Molly et d'autres femmes blanches racontent leur arrivée chez les Cheyennes en 1875 dans des carnets chacune à leur façon. On y retrouve certaines des héroïnes du début de l'histoire racontée par May. Trop d'explications dans cette suite qui desservent la qualité de l'histoire, pour resituer les événements et les personnages disparus, qui gâche très vite l'histoire. le talent de Molly y est, celui des autres narratrices en phase avec leur personnage me déçoit et a eu raison de mon empressement à le découvrir la suite et fin. Quelques personnages bien choisis ne suffisent pas, je referme avec regret à la moitié.
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J'ai découvert Jim Fergus avec "Mille femmes blanches" qui m'avait beaucoup plu ; c'est pourquoi je n'ai pas hésité à me plonger dans la suite. Et là , j'ai été plutôt déçu ; on a vraiment l'impression de relire la même histoire mais sans la découverte ni l'humour du précédent livre .Il n'y a plus May Todd mais on fait la connaissance de Molly qui tombe sous le charme du Cheyenne , Hawk .Les Blancs sont toujours à la poursuite des tribus indiennes afin de les exterminer ; les femmes blanches toujours à la découverte du mode de vie et des coutumes indiennes ....C'est bien écrit mais pas aussi enthousiasmant que le premier .
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Les héroïnes de cette suite du roman " Mille femmes blanches " que Jim Fergus avait publié en 2000, sont toujours les femmes blanches échangées aux indiens, contre des chevaux, par le gouvernement américain au 19ème siècle. Certaines, les jumelles Margaret et Susan Kelly, sont les survivantes du premier contingent de cet échange qui ont survécu à l'attaque par la cavalerie américaine du camp d'hiver des Cheyennes auprès desquelles elles vivaient heureuses. D'autres, dont Molly McGill,font partie d'un groupe de sept femmes qui ont été faites prisonnières par des indiens Lakotas lors de l'attaque d'un train. Pour la plupart ce sont des rejetées de la vie, prostituées, prisonnières, progressivement elles s'adaptent à la vie indienne, faite de chasse, de chevaux, de campements que l'on monte et démonte fréquemment, de danses, de respect des anciens, des femmes, mais aussi de guerres entre tribus, et contre l'armée américaine qui veut chasser les indiens de leurs terres. Sous l'impulsion des jumelles Kelly qui ont tout perdu, y compris leurs enfants, elles vont se transformer en guerrières pour se venger, et participer avec les hommes à la lutte pour leur survie. le roman est construit à partir des carnets des Molly McGill, et de Margaret Kelly. le souffle d'aventure est présent, le fait que des femmes soient les héroïnes de cette histoire du peuple indien est toujours fort. Mais, bien que la fin soit captivante, à mon avis, on ne retrouve pas, la puissance de " Mille femmes blanches ".
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Une suite à Mille femmes blanches que j'ai aimé lire (notamment parce que la fin du premier m'avait un peu traumatisée). Un plaisir de retrouver cet univers, d'en savoir un peu plus sur la suite des événements, une journée d'évasion avec ce peuple Cheyenne et ces héroïnes et leurs rêves...
Pourtant, je suis déçue car l'histoire est moins rapide, les personnages principaux ont un air de déjà vu en moins bien, quant à la fin... oui, on sait tous que ça ne se finit pas bien, mais du coup, là j'ai eu l'impression d'être stoppée nette entre la tragédie et le happy end. Une façon de noyer le poisson, peut-être de contenter tout le monde : les fleurs bleues et les amateurs d'histoire... n'empêche que ça me laisse insatisfaite. Deux-cents pages de plus et un vrai parti pris pour des événements intenses en conclusion, ça aurait été chouette ! un petit troisième pour la route ?
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Je dois dire que j'avais adoré le premier opus, Mille femmes blanches et avait même regretter qu'il n'y ait pas de suite. Aussi, lorsque j'ai entendu parlé de ce livre, j'ai bondi chez ma libraire. Je dois avouer que j'avais marché à fond dans cette histoire de livrets (ou journaux intimes) de ces femmes échangées contre des chevaux pour permettre l'intégration des indiens. Si le fait déclencheur est fictif, ou disons non prouvé, le reste mêle habillement L Histoire et la fiction. La rencontre entre le président Grant et le Chef cheyenne Little Wolf, point de départ de cette série, a bien eu lieu, mais il ne reste aucune trace de ce qui s'y est dit. Les principaux personnages ont, pour la majorité, existé et les principales batailles décrites ont bien eu lieu.
Jim Fergus confirme dans ce deuxième opus qu'il est un formidable conteur et qu'il peut nous entrainer à sa suite et nous tenir éveiller toute la nuit. Ceci est surtout dû à une profonde connaissance des principaux protagonistes indiens et militaires, à une recherche méticuleuse des us et coutumes des différentes tribus et a un véritable don de transcrire par écrit les émotions ressenties par chacun. Dans le premier tome, nous laissions May Todd et ses comparses fuirent devant l'attaque surprise de l'armée. Ce tome commence avec l'arrivée d'un deuxième train de femmes blanches bien que le projet ait été abandonné par le gouvernement américain.
Bon, je ne vais par refaire l'histoire car si vous avez lu le premier opus, vous retrouverez tous les ingrédients et c'est là que le bât blesse. On retrouve la même histoire, quelques années plus tard, mais la base est la même. Cela nous laisse un arrière goût de déjà vu, même si on reste captivé par le récit historique et le réalisme des situations.
Lien : http://jelisquoi.blogspot.fr..
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Ce titre, second volume de la série littéraire Mille femmes blanches, valorise les écrits des carnets tenus par les deux soeurs jumelles irlandaises. Margaret Kelly et Suzanne ainsi que ceux de Molly.
Rappelons que Margaret Kelly et Suzanne, ont participé au premier convoi de femmes blanches envoyées au indiens dont il est question dans le premier volume de cette série littéraire, ont perdu leurs bébés lors de l'attaque du camp de Little Wolf. Et Molly représente la cheffe du second groupe de femmes blanches promises aux indiens dont le projet gouvernemental n'existe plus, a pris la plume comme May Dodd à l'époque tenant déjà un journal dans le train devant les mener au camp cheyenne. Mais ce train a été attaqué par une bande de Lakotas qui ont volé les chevaux, les fusils ainsi que les munitions et les femmes blanches ont été épargnées, car l'une d'entre elles Molly n'avait pas peur, ce qui constitue une qualité leur permettant d'être épargnées par les indiens mais elles ont été kidnappées.
Dans ce second volume, les soeurs Margaret et Kelly veulent se venger des Blancs, qui ont assassiné leurs bébés, car ces derniers ont découvert des mines d'or les incitant à envahir les terres indiennes et à massacrer les indiens ainsi que les bisons constituant le gagne-pain des indiens et suffisant à leurs besoins.
Ces écrits ont été transmis au fils descendant de May Dodd, qui a repris la direction du magazine Chitown tenu à l'époque par son père dont May Dodd représentait son arrière-grand-mère, grâce à une Molly une jeune femme habillée en indienne.
Ce second volume de la série littéraire Les femmes blanches permet au lecteur de continuer à être plongé dans une aventure passionnante, au contact de la culture amérindienne, où il retrouve certains personnages présents dans le premier volume se mêlant à de nouveaux.
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La vengeance des mères ne se lit pas sans avoir lu le premier volet de cette épopée, Mille femmes blanches (Le Cherche Midi), paru seize ans avant. Il s'agit de la suite de l'histoire des femmes blanches échangées par le gouvernement américain contre autant de chevaux, dans un accord secret avec une tribu cheyenne. L'intrigue se situe en 1875, à l'aube de la bataille de Little Big Horn, sanglante défaite de la Septième cavalerie du Général Custer où celui-ci a perdu la vie.

Le livre est structuré sous forme de carnets et journaux de femmes blanches issues de ce troc, qui ont épousé la cause indienne. Tour à tour, elles racontent les évènements intimes et tribaux qu'elles ont traversé. Certaines d'entre elles vivent dans la tribu depuis un an. D'autres depuis quelques semaines seulement.

La construction du roman est intéressante. Les textes, d'une narratrice à l'autre, varient en fonction de leur connaissance du monde cheyenne et de leur niveau d'éducation. L'auteur s'est appliqué à adapter le style et le vocabulaire à la personnalité qui prend la plume. Je ne placerai pas les différents textes au même niveau de subtilité. Certains font même mal aux yeux, tellement la qualité stylistique est mauvaise. Il s'agit d'un choix manifeste de l'auteur, pour poser la classe sociale de chaque narratrice. Grossier, mais efficace.

L'histoire, annoncée dès les premières pages, est terrible. Ces femmes écartelées entre leur ancienne vie sans issue et la nouvelle qui les lie au sort des Indiens, forcent le respect. le lecteur ne peut pas rester insensible au destin étrange de ces femmes, envoyées chez les Cheyennes par le même gouvernement qui choisira de les sacrifier quelques semaines plus tard.

Sauf que… La vengeance des mères manque d'âme. Jim Fergus n'a pas su jouer des mots avec suffisamment d'émotion. En tant que lectrice, je n'ai pas vibré avec ces femmes. Comme si l'auteur n'avait pas su se mettre à la place des endeuillées. La douleur est écrite, mais distante et peu crédible.

Il en est de même pour les parties descriptives du grand Ouest américain. Ernest Haycox, dans Les clairons dans l'après-midi (Actes Sud, 2013), a eu le don de décrire les mêmes paysages, les mêmes scènes de bataille à Little Big Horn d'une telle manière qu'il communique au lecteur les parfums, la chaleur ou encore l'aridité des lieux. Rien de tel chez Jim Fergus, autre faiblesse du roman à mes yeux.

Mais La vengeance des mères, plus encore que Mille femmes blanches, a le mérite de pointer du doigt les atrocités commises par l'homme blanc contre les Indiens et leurs conséquences sur le peuple natif, jusqu'à aujourd'hui. C'est la force du roman. Les rappels des atrocités commises par le passé ne sont jamais superflus.
Lien : https://akarinthi.com/
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Un bon livre prenant mais tout de même abordable dans la lecture. L'exercice de style est très agréable notamment quand l'auteur passe d'un personnage à l'autre dans la rédaction. Un bon roman d'aventure qui me fait penser au film "Les disparus". J'ai tout de même fini par m'ennuyer quand je ne trouvais pas les passages franchement glauques, de plus, écrire les pensées d'une femme quand on est un homme, si intimement lié au rôle de mère, je trouve l'exercice généralement bancal, et cet ouvrage n'a pas dérogé à la règle.
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