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EAN : 9782070360727
304 pages
Gallimard (02/04/2009)
3.53/5   77 notes
Résumé :
Et si Peter Pan se cachait derrière Jack l'Eventreur ? Voilà l'une des ténébreuses hypothèses de Pierre Dubois.
Imprégné des personnages des frères Grimm ou de Charles Perrault, il se livre ici à une réécriture un tantinet diabolique des contes ayant bercé notre enfance. Machiavélique, le mariage improbable des contes de fées avec le roman policier produit des monstruosités, des vengeances fatales de personnages depuis toujours persécutés : Cendrillon, lolita... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
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Elficologue reconnu, Pierre Dubois est un personnage qui m'a toujours intriguée. J'ai profité de l'arrivée des Imaginales et de sa présence au festival pour caser la lecture de ses Contes de crimes qu'il me tardait de découvrir (oui, cette lecture remonte à quasiment un mois).
A travers dix contes plus ou moins connus, l'auteur revient sur quelques thèmes et figures intégrés à notre imaginaire collectif en y ajoutant le côté policier. Vous ne verrez plus jamais le Petit Chaperon Rouge et Cendrillon de la même façon !

Je pense qu'on ne peut pas vraiment parler de réécritures de contes – en tout cas pas pour l'ensemble des dix textes – car l'auteur reprend certes les figures que l'on connait depuis notre enfance, mais il les réutilise généralement dans des intrigues différentes. Certains éléments d'origine sont également repris : l'endormissement de la Belle au Bois dormant ou les sept nains de Blanche-Neige par exemple, mais ils n'ont plus grand chose à voir avec les contes que l'on connait bien.
Il y a tout juste assez pour faire le lien et permettre aux lecteurs de faire surgir de leur mémoire des images et par association des idées et des thèmes. J'ai pour ma part, généralement beaucoup apprécié la transposition de ces références dans un contexte globalement contemporain. Et même si les dix contes ne m'ont pas tous complètement convaincue, je suis dans l'ensemble très impressionnée par la qualité littéraire de chacun.

Pierre Dubois est avant tout un amoureux de la langue alors attention, accrochez-vous ! Dès la première nouvelle vous serez dans le bain : les phrases ne sont pas forcément tarabiscotées mais les mots employés sont souvent désuets (voire inconnus). On peut se sentir un peu perdu car ne pas comprendre chaque mot, chaque détail mais ce n'est, à mon sens, pas le but. L'important ici est plutôt de percevoir l'idée qui se cache derrière les formules un peu particulières et surtout, de se laisser porter par la mélodie de celle-ci. L'auteur accorde en effet une grande importance aux rythmes et aux sons de ses phrases, offrant ainsi des paragraphes très "chantants".
Alors oui, ce parti pris entraine quelques passages un peu étranges et je comprends parfaitement que beaucoup de lecteurs n'adhèrent pas. On aime ou non le style de Pierre Dubois, il n'y a pas vraiment de juste milieu.

L'amour passionnel est souvent au centre des intrigues et mène plus d'une fois au pire. Ce qui peut paraître redondant mais qui, finalement, fonctionne toujours très bien ! Je ne vous parlerai pas de tous les contes un par un, mais plutôt de ceux qui m'ont le plus marquée et qui m'ont paru les plus intéressants, que ce soit au niveau de l'intrigue et de sa chute ou de la forme.
La Belle au bois dormant. Première nouvelle du recueil, elle donne le ton : le désaccord conjugal est au centre du texte et le style particulier de Pierre Dubois est à son apogée. J'avoue d'ailleurs que j'ai eu un peu peur et ai cru ne pas réussir à entrer dans l'univers de l'auteur… et puis finalement, j'ai bien vite compris qu'il suffisait de se laisser porter par les mots sans chercher à tout décortiquer. J'ai eu l'impression d'entrer dans un petit cottage anglais, avec du thé, des petits gâteaux et Jessica Fletcher dans un coin. La chute m'a beaucoup plu.
Riquet à la houppe. Je ne connais pas le conte d'origine (il faudrait que je le lise un de ces jours) mais j'ai particulièrement aimé l'actualisation du contexte. Là encore, le couple (le triangle amoureux devrais-je dire) est au centre de l'intrigue et rythme l'aventure. Si l'on voit venir la chute assez vite (le nom du coupable et la situation finale), j'ai tout de même été ravie de parcourir ces quelques pages. C'est attendu mais ça marche d'enfer !
Rapunzel. Plus longue, ou en tout cas construite un peu différemment car séparée en plusieurs petits chapitres numérotés, cette nouvelle a réussi à me bluffer. Je l'avoue, lorsqu'il s'agit de trouver le coupable, le mobile et le comment-il-s'y-est-pris, je suis souvent à côté de la plaque. Et là, je me suis laissée berner et j'ai été ravie d'avoir le fin mot de l'histoire grâce à l'inspecteur Marmaduke Perthwee, personnage qui fait office de fil rouge entre plusieurs des contes. Savant mélange d'Hercule Poirot et Sherlock Holmes, cet agent de police porté sur les résolutions d'enquêtes étranges trouve la solution en se basant sur un solide sens de l'observation et de la déduction. Et ce n'est que lorsqu'il fait l'annonce du nom du coupable et de sa manière de procéder, dans les dernières lignes, que le lien le titre prend tout son sens.
Petite table couvre-toi. Là encore, je ne connais pas le conte originel, mais je suis curieuse de le lire à l'occasion. Je retiens surtout la construction un peu particulière de ce petit texte. Rédigé à la première personne du singulier, il dénote un peu par rapport aux autres et c'est au fil des paragraphes que le lecteur comprend qui est le narrateur et à qui il s'adresse.
Le Petit Chaperon rouge. L'intérêt de cette réécriture réside dans l'inversion des rôles. Finalement, le « méchant » et le plus tordu n'est peut-être pas celui que l'on croit… le déroulement des évènements nous le prouve très vite et la chute conclut parfaitement cette idée. Amusante inversion.

Je me rends compte que j'ai très souvent été embarquée par ces petites intrigues qui, même si elles sont parfois un peu attendues, restent très plaisantes à découvrir. Certaines chutes font davantage mouche que d'autres, certains textes m'ont moins séduite (j'avoue avoir eu un peu de mal avec Peter Pan mais je pense que c'est essentiellement parce que je suis passée à côté, n'ayant pas réussi à tout saisir) mais encore une fois, dans l'ensemble, ça fonctionne. Pierre Dubois traite de sujets graves avec un certain humour et je me suis parfois surprise à sourire du malheur des personnages. Original et efficace !
Lien : http://bazardelalitterature...
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Il était une fois,
Un écrivain du nom de Pierre Dubois.

S'inspirant de Perrault et de Grimm,
Il écrivit ses contes de crimes.

Transposés dans le présent,
Pour ses personnages, la fin se termine souvent dans le sang.

Alors ne croyez pas qu'ils vécurent heureux avec de nombreux enfants,
Car ces contes ne s'adressent qu'aux Grands.

Plusieurs nouvelles étonnantes
Qui nous permettent de passer des minutes de lecture plaisantes.

Si parfois l'auteur de longues phrases nous noie,
Il est amusant de revisiter ces contes de notre enfance commençant par il était une fois…
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Habituellement j'aime bien les parodies, les détournements d'histoires. Alors j'ai foncé sur ce livre tête baissée. Les contes ayant bercé mon enfance, en avoir une autre vision une fois adulte, je me suis dit que ça allait être drôle !
Et puis….Je ne connaissais pas l'auteur, l'inventeur de « l'elficologie », qui se passionne donc pour les elfes, les fées, les lutins,… au point d'en avoir fait des encyclopédies.
Dans le recueil de 10 nouvelles on retrouve Blanche-Neige, Cendrillon, Peter Pan, le Petit Chaperon rouge et bien d'autres héros traditionnels. Je l'avoue, je ne les ai pas toutes lues…. D'une part parce que je n'ai pas assez baigné dans les contes (enfin, j'ai lu et relu toujours les même et je ne connais pas l'histoire de Riquet à la houppe par exemple…) et d'autre part parce que son style m'a lassé. L'auteur l'a pourtant dit lui-même, son style est riche et proche de celui des auteurs du XIXe siècle, qu'il qualifie lui-même d'« un peu chantourné, un peu maniéré » (selon une interview réalisée lors du festival nantais Utopiales en 2008).
Eh bien pour moi, ça gâche un peu l'histoire… C'est lourd, il faut chercher régulièrement dans le dictionnaire (si on veut être pointilleux comme moi, car on comprend le sens des mots malgré tout…) et ça ne fait donc que ralentir la lecture.
Et puis toutes les histoires ne m'ont pas convaincu… le Petit Chaperon rouge en particulier. En fait, Pierre Dubois s'inspire plutôt librement des contes initiaux pour les transformer à sa manière, façon policier, assez diabolique et noir, dans notre époque actuelle. Finalement je préfère ma version d'enfant que celle-ci.
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Une féérique découverte ! J'ai adoré !

Attirée par le jeu de mot du titre, par la 4ème de couverture : une réécriture des contes de fées dans lesquels s'insèrent des crimes, j'ai pris ce livre à la librairie sans en avoir entendu parler et sans connaitre Pierre Dubois.

Finalement, il ne s'agit pas de que de réécritures de contes, c'est plutôt des nouvelles prenant pour base les contes, un événement dans un conte et l'action des nouvelles est contemporaine. Mais plutôt que me contrarier, j'ai apprécié la performance de mettre le monde des contes, des princesses, des fées, des créatures imaginaires en lien avec notre monde, la réalité.

J'ai beaucoup aimé l'écriture de Pierre Dubois, ça se lit rapidement, mais peut-être pas aussi facilement que je l'aurai cru. En effet, Pierre Dubois en connait du vocabulaire, on sait qu'il maitrise à fond son sujet, et est également doué pour inventer des mots qui sonnent bien. Pas toujours facile donc, dans le sens où même si on n'arrête pas la lecture en cours, car on comprend le sens général, on se dit qu'on va devoir y revenir, pour acquérir toutes les subtilités de l'écrit. Finalement, j'ai cherché certaines références et puis j'en ai laissé tombé d'autres. Puis quand je ne comprenais pas clairement une partie, je m'imaginais ce qu'il voulait dire avec mes propres mots (quitte à être un peu à côté) et j'ai progressé dans la lecture, sans me lasser. Je comprend qu'on puisse vite décrocher de son style si particulier mais moi ça n'a pas été le cas.

Toutes les nouvelles, ne sont pas au même niveau d'intrigue mais elles sont toutes magnifiquement écrites. On ne peut nier que Pierre Dubois s'y connait en contes et en histoires, il est pas elficologue pour rien! On a là un vrai conteur, ça doit être quelque chose de l'écouter conter un récit, un univers empli de magies, de personnages féériques et pourtant aussi liés à nos époques plus ou moins passées.

Mes préférées sont celles qui font apparait le détective des fées C. Marmaduke Perthwee, un détective excentrique, qui perçoit le fabuleux et le merveilleux dans notre monde, un des rares à croire aux femmes-fées, aux gnomes, aux présences, aux fantômes, aux contes, etc. Il est accompagné de Roger Ackroyd qui l'aide dans ses investigations en lui jouant des airs de cornemuses. Marmaduke est une sorte d'Hercule Poirot fantasque fusionné avec un Sherlock Holmes mystique. C'est un personnage que j'ai adoré suivre. Ces nouvelles sont donc un peu plus policières et ce n'est pas pour me déplaire, on cherche le coupable d'un ou plusieurs crimes, et on se concentre à la fois sur ces crimes et sur les révélations faites par Marmaduke. Des intrigues parfois, oserais-je le dire ?, digne d'Agatha Christie. Ce que j'ai aimé également, c'est être surprise par la résolution de l'intrigue alors qu'on nous donne les plus flagrants des indices : le nom de la nouvelle et un extrait des contes de Grimm ! On en oublie les titres, et on est porté par l'affaire sur laquelle enquête Marmaduke.

Les autres nouvelles sont plus courtes, mélangeant divers sentiments, cynisme, humour, folie, sensualité, … Les histoires sont peut-être un peu moins originales mais toujours bien construites avec tantôt des fins surprenantes, tantôt des fins qu'on voit quand même venir.

Dans l'ensemble, j'ai trouvé qu'on avait là de très belles nouvelles, bien écrites avec de très nombreuses références aux contes et contes de fées, Alice aux pays des merveilles, la Belle et la Bête, … des figures anglaises pour enfants. Certaines bien connues, d'autres un peu moins, du coup, on est souvent amené à chercher la référence. Cela permet d'apprendre pleins de choses mais dans la lecture parfois c'est gênant pour assimiler les subtilités qu'a voulu faire passer Pierre Dubois. En tout cas, on sent qu'on a affaire à quelqu'un qui s'y connait. Un conteur de talent. Depuis, je suis tombée en librairie sur des encyclopédies co-signées Pierre Dubois (Fantômes, Elfes, Fées), qui me font de l'oeil !

J'ai beaucoup aimé ce qu'a fait Pierre Dublois, des contes de fées, détourner l'image qu'on en garde. J'ai apprécié ses personnages diaboliques et les intrigues issues de son imaginaire. Un gros coup de coeur pour Peter Pan et Rapunzel !

Je pense que Pierre Dubois, on arroche ou on arroche pas, moi, c'est bon, je suis séduite.

Je pense que je lirai " Les comptines assassines".
Plus de détails sur les nouvelles sur le blog.
Lien : http://lesdecouvertesdedawn...
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Pierre Dubois revisite les contes de fées à la sauce criminelle. J'ai trouvé dommage que les différentes histoires soient aussi inégales en longueur, en qualité et en intérêt. Autant j'ai trouvé très bien le petit chaperon rouge ou cendrillon, autant j'ai trouvé Peter Pan et Rapunzel trop longs, trop alambiqués et au final brouillons.
Je suis d'autant plus déçue que d'une part on m'avait dit beaucoup de bien du livre et que j'en attendais donc sûrement trop et d'autre part que je trouvais l'idée de remanier les contes de fées pour en faire des affaires criminelles tout simplement géniale.
Ici j'ai trouvé la lecture longue et contraignante et j'avoue que j'ai parfois lu en diagonale certaines digressions interminables.
D'autant plus que l'auteur s'amuse dans des tournures de phrases alambiquées, un vocabulaire plus que soutenu, des envolées lyriques etc… tant de choses qui ont ralenti ma lecture parce que j'ai trouvé que ce style n'était pas adapté au type de texte que voulait nous présenter l'auteur. J'aurais aimé plus de sobriété, qu'il aille un peu plus souvent droit au but.
A part quelques nouvelles comme cendrillon ou le petit chaperon rouge, on ne retrouve pas grand-chose du conte originel dans ces histoires, et pour moi, du coup, il n'y a pas revisite de contes. Pierre Dubois aurait pu tout aussi bien écrire des nouvelles avec des protagonistes issus de son imagination, j'aurais moins eu l'impression d'être trompée sur la marchandise.
Une lecture un peu laborieuse, même si j'ai réussi à aller jusqu'au bout. Mais sûrement un livre que je ne garderais pas, ni en mémoire, ni dans ma bibliothèque.
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
"Il était une fois une damoiselle rose et rousse dotée de tous les avantageux apanages propres aux vraies princesses - celles à qui un petit pois glissé sous cent matelas, en leur dormant, torture la peau de lys. Elle passait ses jours, comme il se doit, à ne rien faire de ses dix doigts, sinon se mirer, se coiffer, se manucurer. Ou bien, la mode n'étant plus au teint d'ivoire et veines bleues, à bronzer au bord de ses piscines et toutes les nuits à sortir en boîte.
A dire vrai ce n'était pas sa pantoufle qu'elle abandonnait aux douze coups du clair de Lune !
Or si, insatiablement, la gourgandine se complaisait au marivaudage, libertinait et consommait à en décrocher les baldaquins, c'était toujours en compagnie de douteux pointeurs, de gandins, de snobs noctambules, mais jamais, au grand jamais, avec de nobles et gents partis censés lui offrir l'anneau d'or du mariage.
Toujours elle dédaignait ses prétendants qui, avec quelques espoirs, s'en venaient dès potron-minet faire antichambre pour s'en repartir bredouille et fort marris à la brune.
Trouvant l'un, président-directeur général, trop vieux, ce jeune financier trop gros, cet autre-là trop maigre, trouve chauve ou fat... Mais surtout, se moquait-elle d'un brave roi de la couture de haut luxe aux rondes rentes mais dont le menton présentait une légère asymétrie."
"Tiens ! se gaussait-elle, il a le menton de travers comme le bec d'une grive... C'est Barbe de Grive !"
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"Libéré son corps dardé, cambré et d'un brun roux à cœur, épanouis deux globes blancs, frémissants, piqués de rose, que le hâle n'avait point mordus.
Elle secoua sa crinière mouillée en riant et des éclaboussures arc-en-ciel ruisselèrent le long du ventre lisse en même temps que les hanches le slip glissait... Glissait..."
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Les tarots de la nuit sont cruels aux filles de la lune. Le bon cœur du planton de la prison [...] s'est trompé ; au lieu de la tenir au chaud, derrière les barreaux, il l'envoie, attendri par sa propre générosité, entre les pattes du bourreau.
Les anges, au lieu de veiller aux flèches des cathédrales, devraient plus souvent mouiller leurs pieds diaphanes dans la fange des égouts [p. 189]
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Il était une fois une méchante petite chanson

sans rime ni raison, à peu près comme ci:

Huit petites catins sans espoir de ciel

Gladstone en sauve une, il en reste sept

Sept petites catins mendient un shilling

L’une tourne le coin de rue il en reste six

Six petites catins cherchent l’asile de nuit

L’une trouve Jack il en reste cinq…
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La belle au bois dormant
Riquet à la houppe
Cendrillon
Le conte de l'amandier
Rapunzel
Barbe de grive
Peter Pan
Petite table couvre - moi
Le Petit Chaperon Rouge
Blanche - Neige
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