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sur 217 notes
Des coups de points dans le ventre, des insultes, des « Alors, t'es pédé ? » à longueur de journée, voilà ce qu'est devenu le quotidien du jeune héros de « A copier 100 fois ». Il vit un enfer quotidien au collège et personne ne semble rien remarquer, excepté son amie Sarah. Ce jeune garçon est aussi seul à la maison car son père lui reproche de ne pas être « un homme, un vrai » lorsqu'il voit son fils rentrer le soir avec des bleus et des vêtements troués. Comme tous les adolescents de son âge, ce jeune garçon de treize ans se cherche, sans réellement se trouver. Il ne sait pas qui il est, ou plutôt, il ne sait pas comment faire comprendre aux autres qu'il n'est pas comme eux. Tout au long de ce court récit, nous allons suivre le quotidien d'un jeune garçon mal dans sa peau se retrouvant rejeté par les autres car il est jugé trop différent.
Avis personnel :
Dans une société comme la notre, qui subit des progrès liés aux nouvelles technologies tous les jours, je pense qu'il est avant tout important de faire évoluer le peuple quant au regard que celui-ci porte sur la différence. Qu'il s'agisse d'une différence physique, d'une différence religieuse ou encore d'une différence quant à l'orientation sexuelle, je pense qu'il est grand temps d'évoluer et d'accepter l'autre tel qu'il est. Dans son petit roman d'environ 50 pages, Antoine Dole a décidé de raconter la douleur d'un jeune adolescent persécuté à l'école pour son homosexualité. « A copier 100 fois » confronte alors le lecteur au quotidien difficile du jeune garçon, à la fois à l'école mais aussi à la maison car son père n'accepte pas que son fils soit « différent ». J'ai été beaucoup touchée par ce petit roman. Tout d'abord pour le thème qu'il aborde, mais également pour la façon dont il a été rédigé. En effet, j'ai beaucoup aimé les passages en italiques qui correspondent à ce que le jeune garçon ressent, mais qu'il ne dit pas. C'est un livre qui nous fait ouvrir les yeux, un de ces livres qui nous fait nous remettre en question. En tout cas moi, je me suis remise en question en le lisant. Je me suis dit « tu vois ce garçon au lycée sur qui toi et tes amis avez toujours porté un regard un peu différent ? Eh bien s'il le faut, sans que tu le saches, il vit ce même quotidien depuis bien longtemps. Alors arrête de le voir comme quelqu'un de différent, car il est comme toi, comme eux, comme vous tous. ». C'est un livre que je recommande à lire au moins une fois, ne serait-ce que pour se faire une idée de ce que vivent ces gens jugés différents, et que notre société rejette lâchement.

J'attribue la note de 4.5/5 à ce livre car il m'a vraiment beaucoup plu. de plus, il est très facile à lire et traite d'un sujet très émouvant : le harcèlement scolaire lié à l'homophobie.
Mathilde
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Quand le narrateur de ce roman doit faire face à ses camarades du collège qui le harcèlent et le bousculent violemment, sentant déjà que son orientation sexuelle est différente de la leur, il ne peut pas compter sur l'aide de son père, qui a toujours affiché son rejet de l'homosexualité. Heureusement, il y a Sarah, qui le soutient et se moque des rumeurs et des médisances.

Un court roman émouvant, très simple et accessible pour parler de l'homosexualité.
Une très bonne découverte !
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Un roman fort sur le harcèlement, l'adolescence, le besoin de reconnaissance. de son écriture précise et en écrivant à la première personne Antoine Dole donne beaucoup de poids à son récit et ne nous épargne en rien les violentes tant physiques que verbales que subit son personnage.

142 pages pour nous mettre KO !
Lien : http://keskonfe.eklablog.com..
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Je tiens à remercier les éditions sarbacane et plus particulièrement Juliette pour l'envoi de ce service presse.
Comme son nom l'indique un "mini-roman" est un récit très court (quelle perspicacité). C'est le cas de A copier 100 fois d'Antoine Dole qui ne contient que 50 pages. 50 pages que j'ai dévoré en 30 min (voire moins) ce qui est également dû à la taille de la police des caractères.
Un roman si court et pourtant Antoine Dole a su faire exploser mon coeur. En effet, il m'a touché en 56 pages top chrono. Alors à tout ceux qui pensent qu'un court roman est forcement mauvais puisqu'on a pas le temps de s'attacher aux personnages, où de se plonger réellement dans l'univers. Je dis, PRÉJUGÉS ! Ce roman n'avait pas besoin de plus de pages (même s'il on ne dit jamais non). L'auteur va à l'essentiel aussi bien dans l'intrigue que dans la description des personnages mais ça marche. Ce petit garçon nous émeut en un instant par la narration de son histoire. On est donc confronter à un langage familier et surtout maladroit, étant donné que le narrateur n'a que 13 ans. Mais c'est ce qui donne au récit son authenticité.
Mais attention ce livre n'est pas à mettre entre les mains de tout le monde. Les thèmes sont vraiment très poignants. C'est d'ailleurs le plus violent moralement bien que je ne pense pas qu'un plus jeune en comprenne toute la subtilité. Mais c'est cela qui est le plus intéressant, les différentes interprétations. Toutefois en tant qu'introduction à certains sujets délicats (et douloureux) je le trouve parfait !
Plus concrètement, ce n'est pas tant le harcèlement scolaire et l'homosexualité du personnage mais sa peur de décevoir qui peut pousser à des bêtises et la passivité de son père qui m'ont touché. D'où l'importance d'être bien entouré et épaulé.
A copier 100 fois est un mini roman, simple, concis, dans lequel l'auteur va droit au but. Un roman écrit d'une main de maître et qui ne pourra que vous émouvoir.
Lien : http://x-la-patineuse-x.skyr..
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Court roman un peu déstabilisant au départ en raison de son langage parlé mais qui prend rapidement aux tripes. Un collégien de 13 ans subit des coups et des brimades terribles par ses camarades de classe. Jamais il n'a le courage de se défendre, et toujours lui reviennent en tête les propos de son père qui l'incite à se battre, à faire du foot comme les autres garçons, qui ne veut pas d'un "pédé" dans sa famille. Seule son amie Sarah le soutient, le défend et l'aime tel qu'il est. Il rentre chez lui, sale de coups, et hésite entre le rasoir et les coups sur le miroir de la salle de bains. Son père finit par lui avouer qu'il l'aime comme ça. Très fort et émouvant.
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50 pages, juste une longue nouvelle, mais quelle densité, quelle intensité.
Cinquante pages qui suffisent pour comprendre "de l'intérieur" puisque le récit est à la 1e personne, comment démolir un enfant en ne lui apportant aucun appui, en le critiquant au lieu de l'aider.
Un livre dont on ne sort pas indemne.

J'ai aimé que ça finisse "bien" car je n'arrivais presque plus à respirer en le lisant, mais je regrette que cette fin soit trop brève, trop abrupte.
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Un livre court certes mais tellement beau! Je m'attendais pas à ceci. Vraiment pas. L'histoire de cet adolescent persécuté dont on ressent la violence qu'il subit et toute sa colère, ses peines vis à vis de son rejet de ses camarades mais aussi vis à vis de son père qui à des préjugés sur les homosexuels, c'est tellement poignant. On retrouve toute la méchanceté des enfants au collège, cette étape charnière ou on se cherche et on à du mal à s'assumer, on la ressent dans ce livre. de plus, je trouve que ce livre s'inscrit dans l'actualité et ayant une soeur au collège, je me suis dis à la fin de ce livre, il faut qu'au collège on le lise ! Cela ferait tellement de bien d'aborder ce thème tout d'abord, car il y a des persécutions dans les établissements scolaires il ne faut pas l'oublier. En plus, pour la violence que subit ce garçon, hors le motif de ceci, au collège il y a toujours des élèves qui subissent des persécutions que se soit, comme ici, physiques mais aussi morales ! Je vais le conseillé à ma soeur rien que pour le message aux adolescent mais aussi aux familles que ce livre nous laisse. J'ai été prise par ce garçon poignant qu'on à tellement envie de protéger. Bon pour le coté négatif, j'aurais peut être apprécié de lire plus de moments entre ce garçon homosexuel et son père mais la fin est tellement poignante que ce manque ne se fait pas trop sentir. L'auteur aborde ceci sans tabous je trouve, à les mots justes et ce réalisme fait tout le livre. Une très belle découverte et ceci malgré son peu de pages mais qui suffisent amplement et va doit au but. A lire si vous avez l'occasion !
Lien : http://lalibrairiedelou.blog..
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J'ai adoré ce petit livre (50 pages) qui se dévore en moins d'une heure !
Je pense sincèrement que ce livre serait un support pédagogique parfait dès la primaire (trois de mes enfants l'ont lu de 10 à 15 ans). Je l'ai offert à la biblio de ma ville et Antoine DOLE a été très gentil de le dédicacer.
Le narrateur, un garçon de 13 ans, témoigne de sa souffrance face à son père qui le rejette et ses camarades de classe qui le martyrisent. Pourquoi sa différence infime entraîne des débordements cruels et inadmissibles... Sa seule faute, s'il faut vraiment lui en reprocher une, est l'homosexualité.
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Un texte très court (je dirais même une nouvelle puisqu'il compte une cinquantaine de pages en gros caractères) mais très dense et particulièrement poignant...

Le narrateur est un jeune adolescent de 13 ans, il vit seul avec son père et raconte dans ce court récit le véritable calvaire qu'il vit à l'école parce qu'il est différent, il raconte le harcèlement quotidien, les coups, les brimades dont il est l'objet, il raconte tout cela avec des mots nus, crus....
On le sent enferré dans une solitude abyssale parce qu'il sait que son père qu'il aime avec désespoir, ne comprend pas qu'il ne sache pas riposter, se défendre ...

"Papa m'a dit cent fois comment faudrait que je sois. Qu'un garçon, ça pleure pas, ça se laisse pas faire."

"Papa m'a dit 100 fois".... refrain lancinant qui vient rythmer tout le début du texte et qui marque la difficulté à répondre aux attentes de ce père, à être le fils souhaité.
Et entre le récit circonstancié des événements, il adresse à ce dernier les mots qu'il ne peut lui dire, les mots qu'il ne sait lui dire, les mots qui l'envahissent, le suffoquent, des cris de détresse particulièrement déchirants...

"Je veux pas apprendre à me battre. J'ai pas envie papa, pourquoi j'ai pas le choix ? [...........] Papa, pourquoi tu me protèges pas ?"

La tension monte, le désespoir enfle...... un texte brutal, violent, sensible, un texte bouleversant .... et une fin magnifique qui m'a mis le coeur au bord des yeux.

Je ne suis pas une grande adepte des nouvelles, mais force est de reconnaître la grande qualité de celle-ci, la maîtrise du texte, des émotions, une nouvelle parfaitement aboutie... un récit qui va certainement me hanter longtemps...
Lien : http://chezbookinette.blogsp..
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Plus qu'un court roman sur l'homosexualité, A copier 100 fois est avant tout un texte sur l'homophobie. le narrateur, un jeune collégien, est sujet à toutes les moqueries et violences de la part d'une bande de garçons qui le harcèlent. Il ne peut pas compter sur le soutien de son père, qui ferme les yeux sur les coups donnés à son enfant et qui ne veut pas d'un fils "pédé". Et pourtant, c'est de ce père absent dont le fils a viscéralement besoin. Il le crie à travers tout ce roman, il en a besoin pour lutter et se construire...
Antoine Dole offre au lecteur un texte extrêmement poignant, dur, âpre, finement ciselé, intense, qui fait réfléchir sur un mal de notre époque : la différence et l'homophobie. A lire et à méditer !
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