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3,95

sur 217 notes
À copier 100 fois est un roman court, mais très intense. Dès les premiers mots nous sommes embarqués dans cette histoire. Émue, touchée, triste et révoltée. le narrateur est le personnage principal, c'est un jeune homme, collégien qui se retrouve harcelé par ces camarades. Rapidement il nous explique qu'il est différent, il aime les garçons.
Il vit seul avec son père, il n'arrive pas à communiquer avec lui et surtout il a peur du regard paternel, il souffre des violences de ces camarades et de cette solitude.
Alors, il se tait, se renferme.
Au fil des pages on va découvrir sa seule amie : Sarah. Cette jeune fille fait tout pour l'aider, le comprendre. C'est un bel échappatoire autant pour le personnage principal que le lecteur.
Et puis un soir, il va rentrer chez lui, après une violente crise il va parler, enfin et ... .
À copier 100 fois est un roman important que les adolescents doivent découvrir !
Lien : http://chardonettelit.canalb..
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Le narrateur est un adolescent de 13 ans, victime de harcèlement dans son collège. Raconté à la première personne, on suit ses pensées lors d'une journée comme il en vit des dizaines, à se faire frapper et humilier par une bande de garçons homophobes. On partage sa détresse, son incapacité à se défendre une fois face à eux, sa honte de se laisser faire et surtout, sa colère intérieure face à ce père qui voudrait qu'il soit différent et ne le soutient pas. Car pour son père, un garçon doit savoir se défendre et faire preuve de courage. Une image de mauviette que le héros ne supporte plus de renvoyer.

De retour à la maison, couvert de coups et de boue, comment son père va-t-il réagir ?



A travers le calvaire que partage ce narrateur anonyme, l'auteur met en lumière la difficulté de faire son coming-out quand on est adolescent et la souffrance de se sentir rejeter par sa propre famille, en particulier du père quand on est un garçon, souffrance qui s'ajoute au harcèlement vécu hors de la maison. Avec ce refrain "papa m'a dit cent fois", qui revient sans cesse dans le récit, le lecteur entre parfaitement dans la peau du narrateur qui subit une pression constante de la part de son père, pression qui tourne en boucle dans sa tête. J'ai trouvé très bien vu de marquer en italique ce que le narrateur aimerait lui répondre sans oser le faire, accentuant encore plus cette peur de lui parler et de lui dire ce qu'il a sur le coeur.



Un petit livre très rapide à lire, et pouvant se prêter à une lecture à voix haute, d'une grande efficacité !
Lien : http://ocalypso.canalblog.co..
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Cela faisait un moment que j'avais repéré ce court roman qui aborde des sujets forts en peu de lignes (harcèlement, homosexualité, conflits familiaux). Antoine Dole sait user de son talent de raconteur et donne la voix du « je » à son personnage.
Il nous immerge alors complètement dans le quotidien suffocant de non-dits et de violences (tant physiques que psychiques) de ce jeune homme qui cherche sa place. On sent la détresse du jeune homme. On a peur qu'il fasse une bêtise malgré la présence rassurante de son amie Sarah, seul point d'ancrage dans une vie qu'il voudrait quitter.

J'avais déjà lu d'autres romans d'Antoine Dole. Je voyais la fin venir. Violente elle-aussi. Implacable. Et bien j'ai été étonnée et heureuse de voir une note d'espoir, d'optimisme, poindre au delà de la douleur de l'adolescent.

Ce roman est une vraie claque, un cri de douleur et de désespoir auquel il ne faut pas faire la sourde oreille de peur de voir la réalité rattrapée la fiction.
Lien : http://boumabib.fr/2015/01/1..
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Le narrateur est un jeune garçon de 13 ans qui se fait régulièrement tabassé et humilié à l'école par des petites brutes. Et tout ça pour quoi ? Parce qu'il est homosexuel ! Il vit quotidiennement la peur au ventre, il affronte les insultes et les coups. le plus difficile pour lui n'est pas toute cette violence, mais le regard et les propos de son propre père, qui ne fait rien pour essayer de le comprendre. Heureusement il n'est pas seul. Son amie Sarah est là pour l'écouter et l'aider à sa manière. Jusqu'au jour où les limites sont atteintes et qu'il n'en peut plus...

"A copier cent fois" est un court roman à mettre entre toutes les mains. le thème de l'homosexualité n'est pas un sujet facile à aborder en littérature jeunesse et l'auteur l'amène avec brio. Entre autre, ce livre traite également de la violence à l'école, du harcèlement physique et verbal et bien sûr de le relation parfois tendue qui peut exister entre un père et son fils.

56 petites pages où le narrateur exprime ce qu'il vit au quotidien, ses sentiments et ce qu'il aimerait par dessous tout dire à son père (en italique dans le texte). On suit ce personnage, on tremble et on souffre avec lui tout au long de son calvaire.

Antoine Dole (que j'ai eu la chance de rencontrer grâce à mon boulot) est un auteur vraiment sympa et très doué ! Il connaît son sujet et cela se ressent dans l'écriture ! Alors un grand chapeau à Monsieur Dole pour ce beau témoignage !

Bon et puis un petit mot sur la couverture très coloré qui attire l'oeil et qui nous donne forcément envie d'aller voir de quoi il s'agit !

Bref, un petit roman rapide à lire et à offrir autour de vous pour peut-être faire changer quelques mentalités !

Lien : http://lespetitslivresdelizo..
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Un très bon roman, court, mais où tout est dit. Un texte fort et universel sur la peur et la difficulté d'être soi quand le groupe social en a décidé autrement.

Comment à treize ans (mais même après) on peut lentement se détruire en subissant quotidiennement l'humiliation, la violence physique ou le mépris d'un père. Un regard direct, sans tabou, sur l'homophobie.

Mon seul regret (mais je chipote et le texte est assez fort pour faire oublier ces rares "faiblesses"), quelques belles coquilles... étonnantes chez Sarbacane. Exemple : "j'ai les jambes qui flagellent", pour "flageolent", sans doute...
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Ce roman a de grandes qualités. Il propose une expérience par procuration au lecteur. Mais, par la brièveté du texte, le lecteur peut aussi rester en dehors de la scène décrite et devenir un témoin, une oreille attentive. Et le message passe alors : la souffrance du narrateur harcelé, qui a peur et n'ose dire ce qu'il ressent, surgit et le lecteur comprend le message de bienveillance et de respect qui transparait à travers cette histoire. L'écriture, travaillée, reposant sur de nombreux effets de langue, percute, saisit et marque les esprits. Je recommande vivement la lecture de ce roman, dont la brièveté égale sa justesse.
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Une lecture qui se lit d'une traite, d'un souffle. Ne pas perdre un mot de cette "lettre" d'un fils à son père. Ce père qui ne veut pas d'un fils chochotte, d'un fils faible. Mais sait-il vraiment ce qu'il se passe dans la cour de récréation? Non. le jeune héros ne dit rien, c'est trop dur, trop honteux et tellement difficile de sortir les mots "Pourquoi je peux pas te regarder en face et te dire que ouais, papa, ton fils est pédé".

Alors la peur au ventre, il se rend à l'école où les coups pleuvront parce qu'il est "différent". Les baffes, les moqueries, les intimidations de Vincent et ses potes l'atteignent sans qu'il puisse se défendre. Seul. Quoique, Sarah est là, elle. Sa seule amie, celle avec qui il est lui-même et avec qui il n'a pas de besoin de se cacher. Si tout le monde pouvait être comme elle. Si son père pouvait être comme Sarah et l'accepter. Mais c'est impensable pour ce jeune garçon de 13 ans. Son père ne pourra pas comprendre, il ne l'acceptera pas.

Être différent à 12-13 ans, c'est impensable. On veut se fondre dans le moule et ne pas se faire voir. Et quand on sort du lot, il faut être fort et pouvoir se défendre.

Ce texte m'a touché avec une force folle, en 56 pages. Sous cette mignonne couverture. l'écriture d'Antoine Dole atteint sa cible, le lecteur, avec une douloureuse précision: la violence décrite est réelle, les paroles de ces ados nous bouleversent, comme si nous étions les victimes. On est seul car autour, rien ne bouge, pas d'adultes, juste des bourreaux.
Mais ce qui est encore plus saisissant, c'est tout cet amour que ce garçon porte pour son père. Cet amour qu'il cherche, qu'il attend et qu'il recevra.
À faire lire dès 13 ans. Une littérature jeunesse percutante. Importante. Indispensable.




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Un récit court qui raconte les souffrances d'un collégien humilié par ses camarades de classe et incompris par son père qui voudrait faire de lui "un dur", alors que c'est un garçon sensible, dévasté par la méchanceté des autres.
On peut lire en filigrane, son homosexualité.
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J'ai d'abord été étonné par le fait que ce livre soit très court... après j'ai compris que pour faire passer son message, l'auteur n'avait pas besoin d'en écrire plus. J'ai été révoltée, écoeurée, en colère, j'ai eu une haine viscérale contre tous ces gamins qui ont fait subir les coups, les humiliations à ce jeune adolescent (dont ne connaît pas son prénom). En tant que maman, j'ai été chamboulée de voir ce père, qui laisse faire, qui au lieu de défendre son fils va plutôt le rabaisser plus bas que terre car «un homme ça ne pleure pas», «il ne faut pas te laisser faire»! Et ce jeune garçon qui a peur, qui a envie de mourir plutôt que de retourner dans cette école qui est la voie ouverte à la violence. Ce père qui met de côté son fils car il est «différent». le mot «différent» est un mot bien à la mode, ce mot si insignifiant peut mettre une grande partie de la population de côté car celle-ci ne serait pas «normale» car être «normal» c'est être comme tout le monde! Etre «normal» ce n'est pas être homosexuel! Un court roman qui est une véritable bombe et j'ai bien envie de dire que si l'on reste de marbre devant la souffrance de cet adolescent c'est que l'on a pas de coeur! Mon coeur s'est serré plus d'une fois devant les cris, les coups et les pleurs. Un énorme coup de coeur pour moi.
Lien : http://chezcookies.blogspot...
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Wouah ce roman court par le nombre de pages mais grand par les émotions qu'il dégage. Je l'ai acheté pour le CDI où je bosse et j'espère qu'il plaira aux ados.
Antoine Dole nous livre un témoignage poignant d'un ado de 13ans harcelé et battu au collège (Lorsque j'ai lu les passages où il est frappé j'ai pensé au dernier clip d'Indochine (College Boy) ) car il est "différent".
Nous pensons que nous avons évolué sur l'homosexualité mais on se rend compte avec ce roman qu'il y a encore beaucoup de chemin à faire (même si c'est une fiction!!)
La relation père/fils est très bien décrite. le besoin de cet ado de lire dans le regard et les propos de son père qu'il accepte tel qu'il est est poignante.
Ce petit roman est un bijou qui se lit vite mais dont on ne sort pas indemne !!!
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