Publié en 2011, quelques mois après l'accident nucléaire de Fukushima, se livre faisait le point sur la situation française par rapport au nucléaire. Les raisons historiques ayant poussé la France à investir dans cette source d'énergie, ces avantages supposés et surtout les moyens de s'en passer via la maîtrise de nos consommations d'énergie et le développement des énergies renouvelables. Les deux auteurs sont connus dans le Landerneau de la transition énergétique française et connaissent leur sujet. Je pense que même les personnes s'intéressant déjà à ce thème y trouveront quelques informations nouvelles et des révisions pour le reste. Par contre, force est de constater 10 ans après sa parution, que les auteurs ont prêché dans le désert…
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Voila l'ouvrage qui permet de mieux comprendre le nucléaire et ces dangers. Mais aussi de voir que les alternatives sont lâ et sont prétes a prendre le relais pour faire aboutir un monde sur lequel enfin il ne pésera plus une épée de Damoclés. Tout ici est trés pédagogique , bien expliqué , argumenté . Dans la limite de ces ambitions voila un ouvrage efficace , fort bien pensé et accessble a tous.
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Les appels au débat démocratique sur le nucléaire en France se multiplient. B. Dessus et B. Laponche présentent de façon claire, documentée et convaincante les arguments qui peuvent peser en faveur d’une transition énergétique.
Lire la critique sur le site : LaViedesIdees
Quoi de plus utile qu'un bréviaire lorsqu'on aborde une guerre de religion ? La question du nucléaire s'est invitée dans la primaire, elle le sera dans la campagne. Une par une, les auteurs de « En finir avec le nucléaire » s'efforcent de faire tomber les assertions des « pros » dans un ouvrage où les « anti » pourront affûter leurs arguments.
Lire la critique sur le site : LesEchos
Au début des années 1970 le démarrage du programme électronucléaire français s’est produit dans une ambiance très particulière dont nous n’avons plus conscience aujourd’hui. Les prévisionnistes officiels, en France comme au niveau international, misaient sur une augmentation exponentielle des besoins énergétiques de la planète. C’est l’époque où Marcel Boiteux, directeur général d’EDF, soutenait sa célèbre loi d’un doublement tous les dix ans de la demande d’électricité en France, loi qui s’est vérifiée une seule fois, sur dix ans, dans les années 1960 et s’est effondrée ensuite. C’est aussi l’époque où EDF prévoyait une consommation de 1 000 TWh en 2000, consommation qui s’est révélée moitié moindre cette date atteinte (en 2009 elle n’était toujours que de 517 TWh). Il fallait donc d’urgence lancer un très grand programme français qui serait la tête de pont d’une activité intense d’exportation de centrales nucléaires à travers le monde.
Si les centrales nucléaires sont bien implantées sur le sol de France, il se trouve que, depuis plus de vingt ans, nous ne produisons plus un seul kilo d’uranium sur le sol national. Curieuse indépendance donc qui repose entièrement sur un approvisionnement extérieur dont la sécurité d’approvisionnement est discutable lorsqu’il provient du Niger ou du Kazakhstan, où il donne lieu à des exploitations minières pharaoniques.
Le plutonium directement utilisable pour fabriquer des bombes continue à s’accumuler à la Hague. Son stock atteignait plus de 80 tonnes fin 2010 (dont 18 appartenant à des pays étrangers qui ont fait retraiter leurs combustibles), de quoi fabriquer 9 500 bombes nucléaires, de l’aveu même de l’Agence internationale de l’énergie atomique qui considère que 8.5 kilos de plutonium de cette qualité sont suffisants pour fabriquer une bombe nucléaire.
La mer, elle est partout. Et parfois, au milieu, il y a des îles. Pascal et Murène sont des insulaires mais pas de la même île. Lui, c'est une île de l'océan, et elle, une de Méditerranée. Ensemble, ils pêchent sur un chalutier. le Mort, il s'appelle. Dessus, ballotés par les vagues et les tempêtes, ils vont bien ensemble. Mais à terre, avec leur passé à traîner, c'est pas facile tous les jours… La mer, on dit qu'elle est cruelle mais elle peut être généreuse aussi. La preuve, elle, elle rend toujours les corps. À terre, c'est parfois plus compliqué… Alors quand il reçoit la lettre de Murène, Pascal ne peut l'ignorer. C'est trop tard. Il faut qu'il y aille ! Il sort le fusil, il reste six chevrotines. C'est plus que suffisant…
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