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4,15

sur 4234 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Il était temps que je me fasse une opinion sur cette auteure et surtout ces livres. Mieux vaut tard que jamais ! Il est certain que son dernier roman, très médiatisé et chroniqué, a participé à mon envie. N'empêche, j'ai voulu commencer par le commencement. Et c'est une très bonne découverte, une claque !
Virginie Despentes écrit comme elle parle, avec force, conviction et rage parfois. Comme un cri, elle parle de la liberté des femmes. Et ici particulièrement de sexualité. Viol, prostitution, pornographie,...entre témoignage, essai et autobiographie, les thèmes et les mots sont crus et ça fait mouche ! J'ai aimé sa façon d'écrire sans détours.
Je ne compte pas m'arrêter la sur la découverte de cette auteure fascinante.
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Avec un style cru et sans concession, Virginie Despentes nous parle de sa vision de la femme dans la société.

Ce pamphlet aborde avec une écriture brute des thématiques brûlantes. Il porte un nouveau regard sur la conception du viol, de la pornographie ou de la prostitution dans notre société et promeut l'émancipation féminine.

Avec un récit viscéralement personnel, Virginie Despentes dépeint sa jeunesse dans les milieux punk et son parcours. Cette colère qui donne toute la force à ses mots, Virginie Despentes semble la porter en elle depuis son adolescence. Avec un cri de rage tonitruant, cet essai fait imploser les normes de la société.

Je n'ai peut-être pas totalement adhérée au ton provocateur et colérique de ce livre, mais je ne peux que vous recommander de vous faire votre propre avis au sujet de ce manifeste engagé, pilier des récits féministes.
Lien : https://memoiresdelivres.wor..
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Virginie Despentes met des mots sur les questions que beaucoup de femmes se posent. elle partage ses réflexions sur la féminité, la sexualité. Elle ose prendre la parole et dire les choses comme elles sont.

C'est factuel, honnête et ça nous amène, nous lecteurs, à aussi nous questionner. L'État comparé à la mère infantilisante, ce besoin des hommes de tout contrôler, de ne pas trop en dire, pas trop en montrer, pour ne pas choquer ou ne pas prendre leurs responsabilités.

Pour moi, un livre que chacun.e devrait lire, sur la société du début du 21è siècle. Et cette question que je me pose, qu'aurait écrit l'autrice dans notre ère post Me-too ?
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Ça se lit d'une traite. Ça bouscule le mec. Ça dessille. On tente de se mettre à la place d'une femme. Ça dérange. Ça interroge. Ça fait honte parfois au mec que je suis. Je l'avais depuis quelques années, dans la pile... Marre des féministes, du féminisme, du féminicide dont on nous abreuve, du puritanisme... mais j'ai fini par le lire. Et il faudra que je le relise, cela me sera bénéfique.
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Je tombe sur ce livre en attendant le suivant qui ne devrait pas tarder.
Le style est très, voire peut être trop, familier voire grossier, et ce dès les premières lignes. Je me demande déjà vers où on va...
Impression que chaque phrase est scandée et criée pour être sûr d'être entendue.
Les citations utilisées en fin de chaque chapitre sont judicieusement choisies et agissent bien comme conclusions.
Dans le cadre du mariage et de la vie familiale, elle va peut-être un peu loin mais n'est pas loin de la réalité.
Elle parle beaucoup de la femme objet et dénigre un peu la femme active suivant la société... puis y vient en la comparant à l'homme actif et en expliquant l'impossibilité de l'homme objet.
D'un autre côté il est vrai qu'une femme en position de décision, que ce soit en politique ou dans le monde du travail, donne l'impression de ne pas vouloir « trop » en imposer, pour que ses idées passent peut-être plus facilement...
Personnellement je suis médecin, donc en quelque sorte en position de pouvoir par rapport aux patients qui viennent me demander une solution à leurs problèmes. Je ne me suis jamais (ou presque jamais pour être tout à fait honnête) sentie inférieure ou utilisée par mes collègues ou mes patients. Mais je reconnais être plutôt franche et un peu « rentre dedans », peut-être assez masculine pour que ça passe ?
Je connais certains mâles qui, en lisant ce livre, seront offusqués de ce que la société fait vivre aux femmes, mais qui ne changeront pas leur quotidien ou leurs manières de vivre d'un iota pour autant...
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Vive les femmes qui ne se forcent pas être belles, éternellement jeunes et désirables, comme si leur seul salut était de plaire à des hommes dominants, comme si elles n'avaient pas d'autre valeur ou intérêt que d'être prise et possédée. Vive les femmes de 50 ans qui se fichent qu'un Yann Moix ne les désirent pas car elles ne se rabaissent pas à croire qu'il faut séduire à tout prix (même un mec qui ne leur plait pas, en plus !), ni à croire qu'elles ne sont que des objets sexuels avec de beaux fessiers à exhiber sur instagram en noir et blanc... L'émancipation ne viendra que quand les femmes elles-mêmes ne se verront plus comme des jolies choses, ne seront plus complices de la domination machiste.
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Dans cet essai, Virginie Despentes nous livre son avis sur les femmes et leur place dans notre société. C'est un essai féministe, coup de poing, qui ne laisse pas indifférent.
Le style est direct, parfois choquant, l'auteure n'y va pas par quatre chemins et tente de heurter son lecteur pour le faire réfléchir.
C'était une lecture très intéressante : même je ne suis pas toujours d'accord avec son point de vue, cela m'a fait réfléchir à des sujets auxquels je n'aurais pas forcément pensé, sous un nouvel angle. Sans cautionner ce qu'elle dit, ses propos nous ouvrent un peu l'esprit et amènent à REFLECHIR. Et pour cela, c'est une lecture que je conseille, qui amène au débat et donc peut faire avancer les esprits.
Lien : https://www.leslecturesdevi...
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Essai coup de poing sur le féminisme. Entre témoignage et théorie car Virginie Despentes part de son expérience personnelle, notamment du viol qu'elle a subi à l'âge de 17 ans. Elle réfléchit sur les rapports hommes femmes si bien que cela concerne aussi bien les uns que les autres. Passage très intéressant où elle démontre les inconvénients pour les hommes au modèle de l'homme dominateur, viril, à la société patriarcale. Après son viol, elle s'aperçoit que les livres ne l'aideront pas, qu'elle devra s'en sortir seule sans jouer la victime permanente. Néanmoins, une féministe Camille Paglia lui fait découvrir que le viol, l'agression est pour les femmes "un risque à prendre" plutôt que de rester enfermées. le viol concrétise toutes les croyances sur la masculinité.
Elle analyse tout ce qui dans les rapports homme femme relève de la construction sociale, l'essentiel en fait. Elle se reconstruit par la prostitution (eh oui...), écrit que les femmes ont une tendance au masochisme, que la féminité est gage de soumission, docilité, qu'elle est destinée à rassurer les hommes sur leur virilité. La femme vulgaire, brutale choque. Analyse du porno également. Bref un texte assez trash. Là où je ne suis pas d'accord, c'est que la féminité (dans le plaisir de s'habiller, se maquiller en particulier) n'est pas seulement destinée à séduire les hommes, elle est aussi plaisir, manière d'être bien avec soi-même.
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On peut dire de Despentes ose les mots. Elle parle cru… et pourquoi pas
Racontant sa vision de la relation homme femme dans notre société, en passant par la prostitution elle pose sur la table son argumentation.
J'ai lu le livre d'un traite, on est happé par les idées, on réfléchit, on rit aussi de certains passages fort juste.
Alors sans être d'accord avec tout, j'ai bien aimé découvrir ce livre dont j'entends parler depuis longtemps. J'en ai lu d'autre d'elle que j'ai moins aimé.
Le livre n'est pas récent et depuis sa sortie la société a évoluée. On ne lit probablement pas ce livre de la même façon aujourd'hui qu'il y a 15 ans.
J'ai un peu tourné en rond sur quelques moments qui m'ont un peu fatigué dans l'argumentation mais dans l'ensemble j'ai apprécié cette lecture.
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J'ai mis très longtemps à apprécier la plume de Despentes. « trop jeune » je pense…
Je ne m'étais jamais intéressée à elle avant la sortie de King Kong Théorie. Mes parents ne tarissaient pas d'éloge sur cet essai et faisaient preuve d'une ferveur telle que je m'y suis plongée. J'ai tout rejeté d'un bloc!
Je me souvient même avoir milité contre auprès de mon entourage, lui, conquis. C'était trop fort pour moi.
Pourtant, mon éducation, toutes les portes ouvertes par mes parents et ma curiosité, toute ma liberté de femme, tout mon militantisme fougueux, tout faisait que je devais aimer cet angle du vue. Je n'ai pas pu, à l'époque… « trop jeune » je vous dis!
J'y suis revenue plus tard et 20ans après ma lecture, je ne sais toujours pas dire si j'aime ou déteste ce livre. Ce que je sais c'est qu'il est nécessaire, que la plume de Virginie est d'une férocité sublime et que le propos est touchant, sensible même s'il se colore de cru.
Je me reconnais infiniment dans l'Hybride et je souhaite à tous et toutes de l'être, au moins philosophiquement…

Depuis j'ai tout lu de Virginie, parce qu'il faut souligner une chose: sa plume est d'une beauté hallucinante et implacable. Parce que ses mots me touchent beaucoup, me font l'effet d'une bombe intérieure : soit que je vibre avec elle, soit que je repousse les émotions. Parce que Virginie Despentes ne laisse pas indifférent, qu'elle maîtrise l'écrit et la transgression.
Le langage est toujours transgressif parce qu'il n'est jamais neutre, propre et lisse. le langage invente des mondes de possibles, il critique, interpelle et ouvre les portes. le langage de Virginie Despentes est tout cela. Son style offre un inventaire des marginaux, des cabossés et des travioles. Il est violent, grossier, dur et poétique. Comme le monde dans lequel on vit…
Ses romans sont des réflexions sur nos vies, nos fonctionnements et nos comportements. Rien n'est simple tout est terriblement vivant. Si les histoires de Virginies Despentes ne parlent pas à tous, c'est bien pour cela. Et c'est tant mieux, cela souligne à quel point notre monde est divers. Lire Virginie Despentes s'est écouter une autre parole, prendre le temps de réfléchir et affiner sa pensée.
Lire Virginie Despente s'est s'autoriser à ne pas être d'accord avec elle.
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