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Critique de Vermeer


Essai coup de poing sur le féminisme. Entre témoignage et théorie car Virginie Despentes part de son expérience personnelle, notamment du viol qu'elle a subi à l'âge de 17 ans. Elle réfléchit sur les rapports hommes femmes si bien que cela concerne aussi bien les uns que les autres. Passage très intéressant où elle démontre les inconvénients pour les hommes au modèle de l'homme dominateur, viril, à la société patriarcale. Après son viol, elle s'aperçoit que les livres ne l'aideront pas, qu'elle devra s'en sortir seule sans jouer la victime permanente. Néanmoins, une féministe Camille Paglia lui fait découvrir que le viol, l'agression est pour les femmes "un risque à prendre" plutôt que de rester enfermées. le viol concrétise toutes les croyances sur la masculinité.
Elle analyse tout ce qui dans les rapports homme femme relève de la construction sociale, l'essentiel en fait. Elle se reconstruit par la prostitution (eh oui...), écrit que les femmes ont une tendance au masochisme, que la féminité est gage de soumission, docilité, qu'elle est destinée à rassurer les hommes sur leur virilité. La femme vulgaire, brutale choque. Analyse du porno également. Bref un texte assez trash. Là où je ne suis pas d'accord, c'est que la féminité (dans le plaisir de s'habiller, se maquiller en particulier) n'est pas seulement destinée à séduire les hommes, elle est aussi plaisir, manière d'être bien avec soi-même.
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