Comme ses contemporains, Maurras attribue trois couches principales et successives à la « race française ». La première est constituée par une population indigène dont il ne précise ni l’origine, ni les caractéristiques. La deuxième constitué par l’apport celte, la troisième, la plus importante, la plus déterminante, à ses yeux, c’est la composante romaine : « Les Romains apportèrent en Gaule précisément ce qui manquait le plus aux peuples divers englobés sous le nom de Gaulois, la pensée et l’art de l’organisation ». De ces trois couches successives est née le gallo-romain, un alliage considéré par Maurras comme heureux : « Le composé gallo-romain avait déjà tout son essentiel : la sensibilité généreuse, vive, rapide (élément gaulois, si l’on veut) et le sens organisateur, à la romaine. […] L’héroïsme gaulois joint au génie politique et militaire de Jules César constituent les fondements de la nationalité française ». « De cette population indigène unie aux conquérants et colons venus d’Italie se dégage un type nouveau, un type fixe, que rien depuis n’a entamé. C’est le Gallo-latin ».
C'est avant tout l'antifascisme, réveillé par la crainte d'un coup d'État venu des ligues d'extrême droite, qui a permis l'union à gauche. Mais comment cette union s'est-elle transformée en alliance électorale, en programme puis en victoire ? C'est ce que nous explique l'historien spécialiste des années 1930, Olivier Dard.
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