Comme ses contemporains, Maurras attribue trois couches principales et successives à la « race française ». La première est constituée par une population indigène dont il ne précise ni l’origine, ni les caractéristiques. La deuxième constitué par l’apport celte, la troisième, la plus importante, la plus déterminante, à ses yeux, c’est la composante romaine : « Les Romains apportèrent en Gaule précisément ce qui manquait le plus aux peuples divers englobés sous le nom de Gaulois, la pensée et l’art de l’organisation ». De ces trois couches successives est née le gallo-romain, un alliage considéré par Maurras comme heureux : « Le composé gallo-romain avait déjà tout son essentiel : la sensibilité généreuse, vive, rapide (élément gaulois, si l’on veut) et le sens organisateur, à la romaine. […] L’héroïsme gaulois joint au génie politique et militaire de Jules César constituent les fondements de la nationalité française ». « De cette population indigène unie aux conquérants et colons venus d’Italie se dégage un type nouveau, un type fixe, que rien depuis n’a entamé. C’est le Gallo-latin ».
L’ignorance manifeste qui l’entoure n’a d’égale que le rejet qu’il suscite. Pour parler comme les politistes, l’étiquette de maurrassien est un « label infamant ».
Au printemps 1941, dans le microcosme vichyssois, des rumeurs commencent à se répandre : il existerait une "organisation secrète réunissant des polytechniciens", à la tête de laquelle "se trouveraient Bouthillier et Berthelot" (respectivement ministre de l'Economie et secrétaire d'Etat au Transports), "ainsi qu'un nombre important de hauts fonctionnaires des Finances et des travaux publics".
Le nationalisme,en effet,ne doit pas être seulement une expression politique : c'est une discipline, une méthode réfléchie pour nous attacher à tout ce qu'il y a de véritablement éternel et qui doit se développer d'une façon continue dans notre pays.
Bref,le nationalisme, c'est un classicisme, c'est dans tous les ordres la continuité française.
Le conflit révèle une opposition entre "espagnols" et "algérois"