Le malheur des autres est plus intéressant.
Ils ont fait le processus de condensation des souvenirs qui nous entraîne à une logique abusive. Quand on a vu dans le réel trois pieds d'une table, on voit dans son souvenir les quatre pieds de cette table. C'est une représentation logique même si, réellement, elle tenait sur trois pieds.
La mémoire de soi est fortement liée aux cadres sociaux. Les histoires qu'on raconte dépendent de notre position sociale et des récits de la culture qui nous entoure.
Tout rêve d'avenir métamorphose la manière dont on éprouve le présent.
Dans toute oeuvre d'imagination, il y a un récit de soi. Dans toute autobiographie, il y a un remaniement imaginaire.
Le passé devient cohérent grâce à nos oublis et à nos remaniements affectifs.
Si nous devions traiter toutes les informations, rien de prendrait forme, nous serions confus. Pour avoir des idées claires, nous devons oublier.
La vie est folle,n'est-ce pas? C'est pour ça qu'elle est passionnante.
Quand le bonheur s'installait autour de moi,véhiculé par des mots étranges,je me sentais libéré.
On est mal à l'aise quand on doit choisir entre le bonheur dans la servitude qui nous sécurisé et le plaisir du cheminement qui nous isole